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chambre, sifflant comme un sansonnet.

Publié le 30/10/2013

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chambre, sifflant comme un sansonnet. En les entendant bouger, il battit des mains et cria : -- Holà ! Venez gai dol ! derry dol ! Mes braves ! Il ouvrit les rideaux jaunes, et les Hobbits virent que ceux-ci couvraient des fenêtres à chaque bout de la ièce, l'une tournée vers l'est et l'autre vers l'ouest. Ils sautèrent sur leurs pieds, reposés. Frodon courut à la fenêtre et se trouva devant un jardin potager, gris e rosée. Il s'était un peu attendu à voir du gazon jusqu'aux murs, du gazon tout marqué d'empreintes de sabots. En fait, sa vue était limitée par une haute rame de haricots ; mais au-dessus et loin au-delà, le sommet gris de la olline se détachait sur le soleil levant. C'était une pâle matinée : à l'orient, derrière de longs nuages semblables des cordons de laine sale à la frange teintée de rouge, s'enfonçaient de vagues profondeurs jaunes. Le ciel nnonçait de la pluie, mais la lumière s'étendait rapidement, et les fleurs rouges des haricots commencèrent à utiler au milieu des feuilles vertes mouillées. Pippin alla à la fenêtre ouest, et son regard tomba sur un étang de brume. La Forêt disparaissait sous le rouillard. C'était comme de regarder d'en dessus une mer de nuages en pente. Il y avait un repli ou un chenal, ù la brume se morcelait en maints panaches et vagues : la vallée du Tournesaules. La rivière descendait de la olline sur la gauche pour s'évanouir dans les ombres blanches. À proximité, il y avait un jardin d'agrément avec ne haie taillée, couverte d'un réseau d'argent et, au-delà, de l'herbe rase et grise, pâlie par les gouttes de rosée. ucun saule ne se voyait. « Bonjour, mes braves amis ! « cria Tom, ouvrant toute grande la fenêtre à l'est. Un flot d'air frais entra ; il avait une odeur de pluie. -- Le soleil ne montrera guère son visage aujourd'hui, je pense. J'ai marché assez loin et grimpé sur les sommets des collines depuis le début de l'aube grise, humant le vent et le temps : herbe humide sous les pieds et ciel humide au-dessus de moi. J'ai réveillé Baie d'Or en chantant sous sa fenêtre, mais rien n'éveille des Hobbits de bon matin. La nuit, les Petites Personnes se réveillent dans l'obscurité, et elles dorment quand la lumière est venue. Sonne un donguedillon ! Réveillez-vous à présent, mes joyeux amis ! Oubliez les bruits nocturnes ! Sonne n donguedillon del ! derry del mes braves ! Si vous venez vite, vous trouverez le petit déjeuner servi. Si vous ardez, vous aurez de l'herbe et de l'eau de pluie ! Inutile de dire que, même si la menace de Tom ne paraissait pas bien sérieuse, les Hobbits vinrent vite et ne uittèrent la table que tard et seulement quand elle commença de paraître un peu vide. Ni Tom ni Baie d'Or 'étaient présents. On pouvait entendre le claquement des pieds de Tom qui s'affairait dans la cuisine, montait t descendait l'escalier, ou chantait de côté et d'autre au-dehors. La pièce donnait à l'ouest sur la vallée mbrumée, et la fenêtre était ouverte. L'eau dégouttait de l'avancée du toit de chaume. Avant la fin du repas, les uages s'étaient rejoints pour former un plafond uniforme, et une pluie grise se mit à tomber verticalement avec une douce régularité. La Forêt fut complètement cachée derrière cet épais rideau.

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