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essayer.

Publié le 12/04/2014

Extrait du document

essayer... pour avoir la confirmation qu'il l'avait bien envoyé dans la maison qui lui convenait. Il contourna le bureau sans faire de bruit et prit délicatement le chapeau qu'il posa doucement sur sa tête. Il était beaucoup trop grand et lui glissa devant les yeux, comme la première fois qu'il l'avait mis. Plongé dans le noir, Harry attendit. Une petite voix lui parla alors à l'oreille. --Quelque chose qui te trotte dans la tête ? dit la voix. --Heu... oui, murmura Harry. Désolé de te déranger... Je voulais savoir... --Tu te demandes si je t'ai envoyé dans la bonne maison ? dit aussitôt le chapeau. Il est vrai que le choix a été difficile. Mais je maintiens ce que j'ai déjà dit... Harry sentit son coeur faire un bond dans sa poitrine. --Tu aurais eu parfaitement ta place chez les Serpentard. L'estomac de Harry se contracta. Il attrapa le chapeau par la pointe et l'enleva. Ce n'était plus qu'un misérable vieux chapeau qui pendait entre ses doigts. Pris d'une sorte de nausée, Harry le reposa sur son étagère. --Tu as tort, dit-il à haute voix en s'adressant au chapeau immobile et silencieux. Le chapeau ne bougea pas. Harry fit un pas en arrière et le regarda. Un étrange caquètement, comme une sorte d'éructation, retentit alors derrière lui. Il se retourna et s'aperçut qu'il n'était pas tout seul. Debout sur un perchoir en or posé derrière la porte, il vit un oiseau d'aspect misérable qui avait l'air d'une dinde à moitié plumée. L'oiseau jeta à Harry un regard mauvais en lançant à nouveau son caquètement. L'animal avait l'air très malade. Il avait le regard vitreux et Harry vit tomber deux de ses plumes. Dans sa situation, Harry n'avait vraiment pas envie qu'en plus, l'oiseau de Dumbledore meure en sa présence. A peine avait-il eu cette pensée que l'oiseau s'embrasa soudain dans un jaillissement de flammes. Harry laissa échapper un cri d'horreur et recula en se cognant contre le bureau. Il regarda fébrilement autour de lui en quête d'un verre d'eau mais ne trouva rien. Pendant ce temps, l'oiseau s'était transformé en une véritable boule de feu. L'animal poussa un cri perçant et bientôt, il ne resta plus de lui qu'un petit tas de cendres fumantes tombées sur le sol. La porte du bureau s'ouvrit et Dumbledore entra, l'air très sombre. --Professeur, balbutia Harry, votre oiseau... Je n'ai rien pu faire... Il a pris feu... A la grande surprise de Harry, Dumbledore sourit. --Le moment était venu, dit-il. Il avait une mine épouvantable, ces derniers temps. Je lui ai dit qu'il fallait faire quelque chose. Le visage stupéfait de Harry le fit glousser de rire. --Fumseck est un phénix, Harry. Au moment de leur mort, les phénix s'enflamment et ils renaissent ensuite de leurs cendres. Regarde... Harry vit alors un minuscule oisillon tout fripé sortir sa tête au milieu du tas de cendres. Il était tout aussi laid que le vieil oiseau. --C'est dommage que tu l'aies vu le jour de sa combustion, dit Dumbledore en s'asseyant derrière son bureau. La plupart du temps, il est très joli, avec un magnifique plumage rouge et or. Les phénix sont des créatures fascinantes. Ils peuvent transporter des charges très lourdes, leurs larmes ont de grands pouvoirs de guérison et ils sont très fidèles. Le spectacle de Fumseck consumé par les flammes avait fait oublier à Harry la raison pour laquelle il se trouvait là, mais tout lui revint en mémoire lorsque Dumbledore, installé dans son grand fauteuil directorial, le regarda de ses yeux perçants. Mais avant que Dumbledore ait eu le temps de prononcer le moindre mot, la porte du bureau s'ouvrit à la volée et Hagrid surgit dans la pièce, le regard flamboyant, son passe-montagne relevé sur ses cheveux hirsutes et tenant toujours le coq mort à la main. --Ce n'est pas Harry qui a fait ça, professeur Dumbledore ! dit précipitamment Hagrid. J'ai parlé avec lui quelques secondes avant qu'on ne découvre ce malheureux garçon. Il n'aurait jamais eu le temps... Dumbledore essaya de dire quelque chose, mais Hagrid continua de tempêter en faisant des moulinets avec son coq qui répandait des plumes un peu partout dans le bureau. --C'est impossible, ça ne peut pas être lui. Je suis prêt à le jurer devant le ministre de la Magie en personne s'il le faut... --Hagrid, je... --Ce n'est pas lui le coupable. Je sais bien que Harry n'aurait jamais... --Hagrid ! s'exclama Dumbledore. Je ne crois pas que Harry soit l'auteur de ces agressions. --Ah, dit Hagrid en laissant retomber le coq le long de son flanc. Dans ce cas, j'attendrai dehors, Monsieur le Directeur. Et il sortit du bureau, l'air embarrassé. --Vous ne me croyez pas coupable ? demanda Harry plein d'espoir tandis que Dumbledore débarrassait de son bureau les plumes de coq qui y étaient tombées. --Non, Harry, je ne le crois pas, dit Dumbledore, l'air toujours aussi sombre. Mais je veux quand même te parler. Inquiet, Harry attendit. Dumbledore l'observait en silence, les mains jointes en accent circonflexe. --Je voudrais savoir, Harry, s'il y a quelque chose qui te tracasse et dont tu voudrais me faire part, dit-il d'une voix douce. Quel que soit le sujet.

« renaissent ensuite de leurs cendres.

Regarde...

Harry vit alors un minuscule oisillon tout fripé sortir sa tête au milieu du tas de cendres.

Il était tout aussi laid que le vieil oiseau.

—C'est dommage que tu l'aies vu le jour de sa combustion, dit Dumbledore en s'asseyant derrière son bureau.

La plupart du temps, il est très joli, avec un magnifique plumage rouge et or.

Les phénix sont des créatures fascinantes.

Ils peuvent transporter des charges très lourdes, leurs larmes ont de grands pouvoirs de guérison et ils sont très fidèles.\ Le spectacle de Fumseck consumé par les flammes avait fait oublier à Harry la raison pour laquelle il se trouvait là, mais tout lui revint en mémoire lorsque Dumbledore, installé dans son grand fauteuil directorial, le regarda de ses yeux perçants.

Mais avant que Dumbledore ait eu le temps de prononcer le moindre mot, la porte du bureau s'ouvrit à la volée et Hagrid surgit dans la pièce, le regard fla\ mboyant, son passe-montagne relevé sur ses cheveux hirsutes et tenant toujours le coq mort à la main.

—Ce n'est pas Harry qui a fait ça, professeur Dumbledore ! dit précipitamment Hagrid.

J'ai parlé avec lui quelques secondes avant qu'on ne découvre ce malheureux garçon.

Il n'aurait jamais eu le temps...

Dumbledore essaya de dire quelque chose, mais Hagrid continua de tempêter en faisant des moulinets avec son coq qui répandait des plumes un peu partout dans le bureau.

—C'est impossible, ça ne peut pas être lui.

Je suis prêt à le jurer d\ evant le ministre de la Magie en personne s'il le faut...

—Hagrid, je...

—Ce n'est pas lui le coupable.

Je sais bien que Harry n'aurait jamais...

—Hagrid ! s'exclama Dumbledore.

Je ne crois pas que Harry soit l'auteur de ces agressions.

—Ah, dit Hagrid en laissant retomber le coq le long de son flanc.

Dans ce cas, j'attendrai dehors, Monsieur le Directeur.

Et il sortit du bureau, l'air embarrassé.

—Vous ne me croyez pas coupable ? demanda Harry plein d'espoir tandis que Dumbledore débarrassait de son bureau les plumes de coq qui y étaient tombées.

—Non, Harry, je ne le crois pas, dit Dumbledore, l'air toujours aussi sombre.

Mais je veux quand même te parler.

Inquiet, Harry attendit.

Dumbledore l'observait en silence, les mains jointes en accent circonflexe.

—Je voudrais savoir, Harry, s'il y a quelque chose qui te tracasse et dont tu voudrais me faire part, dit-il d'une voix douce.

Quel que soit le sujet.. »

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