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Voyage de J.

Publié le 12/04/2014

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Voyage de J. Cartier au Canada b 4-5 Eaue doulce--ame, mss. 11-12 Grand mersoin--adguyensce, C. __ Mon amy--agniase, mss. __ Courez--thodoathady, mss, 13-14 La fumee me fait mal es yeulx--quea quanoague eguta, mss. __ Ung tel est mort--camedane, mss. 16-17 Nota que leur seigneur a nom Donnacona (T a lu constamment ce nom Donnacoua) &quant ilz le veullent appeler seigneur ilz l'appellent Agouhanna, C. __ Quand ilz veullent dire injure a quelcun ilz lappellent Agojuda que est a dire mechant &traitre--agojuda, mss. __ Villain--aggousay, mss. __ Ilz appellent lherbe de quoy ilz usent en leurs cornetz durant lyver--quiecta, mss. __ Herbe commune--hanneda, C. __ Il y a de gros ratz en ledict pays qui sont gros comme connins lesquelz sentent le musque &les appellent-- houtthe, AB. __ Quant une personne est si viel quil ne peult chemyner ilz lappellent--agoudesta, mss. 20-21 Mon cousin--hegay, mss. __ Mon nepveu--ynadin, mss. __ Ma femme--ysaa, mss. __ Mon enffant--aguo, mss. __ Cheminez--quedaque, C. __ Dou venez vous--Canada Undagneny, C. __ Donnez cela a quelcun--taquenonde, C. __ Gardez moy cecy--sodanadega mesganiy, C. __ Ou est alle cestuy--quanehoesnon, C. __ Fermez la porte--asnodyan, C. __ Va querir de leaue--sagethemme, C, __ Va querir quelcun--achedascone, C. __ Grand--estahezy, mss. __ Petit--estahagza, mss. __ Gros--houganda, mss. __ Gresle--houcquehin, AB; hocquehin, C. __ Le soir--Angau, C. __ La nuyct--Auhena, C. __ Le jour--Adeyahon, C. __ Quand ilz veullent faire quelque exclamation ilz dient-- aggondec, A B. Ici se termine la recension de détail des variantes offertes par les manuscrits &les éditions du second voyage de Jacques Cartier au Canada. Nous avons renvoyé à cette place l'addition à faire, à l'édition de 1545 représentée par le présent volume, des deux chapitres omis dans la copie (si soigneusement enrichie au contraire des faits &gestes de l'important personnage Jehan Poullet!) sur laquelle a été exécutée cette primitive édition. Elle ne présente, en effet, qu'un total de vingt chapitres, à séparer en deux parts de dix chapitres chacune, entre lesquelles doivent justement s'intercaler les deux chapitres oubliés, que voici: NOTES VARIANTES, CORRECTIONS ET ADDITIONS 55 Voyage de J. Cartier au Canada Comme ledict peuple de jour en jour nous apportoient du poisson &de ce quilz avoyent a noz navires, &comme par l'advertissement de Taignoagny &Dom Agaya ledict peuple se retira de venir &comme il y eut aucun discort entre nous &eulx. Et despuis de jour en aultre venoit ledict peuple a noz navires & apportoient force anguilles &aultres poissons pour avoir de nostre marchandise, de quoy leur estoit baille cousteaulx, allaisnes, patenostres &aultres menues choses dont se contentoient fort; mais nous aperceusmes que les deux meschans que avions apportez leur disoient & donnoient a entendre que ce que nous leur baillons ne valloit riens & quilz auroient aussi tost des hachotz comme des cousteaulx pour ce quilz nous bailloient, nonobstant que le cappitaine leur eust faict beaucoup de presens &si ne cessoient a toutes heures de demander audict capitaine. Lequel fut adverti par ung seigneur de la ville de Hagonchenda quil se donnast garde de Donnaconna &desdicts deux meschans &quilz estoient agoinda qui est a dire traitres. Et aussi en fut adverty par aucuns dudit Canada, &aussi que nous apperceusmes de leur malice parce quilz voulloient retirer les trois enfans que ledict Donnacona avoit donnez audict cappitaine, &de faict firent fuyr la plus grande des filles du navire. Apres laquelle ainsi fuye fist le cappitaine prandre garde es aultres. Et par l'advertissement desdicts Taignoagny &Dom Agaya, se abstenoient &depportoient de venir avec nous quatre ou cinq jours, sinon aulcuns qui venoient en grand paour & crainte. Comment le cappitaine doubtant quilz ne songassent aucune trahison fist renforcer le fort &comment ils vindrent parlementer avecques luy &la rendition de la fille qui sen est fuye. Voyant la malice deulx, doubtant quils ne songeassent aucune trahison & venir avecques ung amast de gens sur nous, le capitaine fit renforcer le fort tout a lentour de groz fossez larges &profondz avec porte a pont-leviz &renffort de pans de boys au contraire des premiers. Et fut ordonne pour le guet de la nuyt pour le temps advenir cinquante hommes a quatre quars &a chascun changement desdicts quars les trompettes sonnans ce qui fut faict selong ladicte ordonnance. Et lesdicts Donnacona Taignoagny &Dom Agaya estans advertiz dudict renffort &de la bonne garde &guet que lon faisoit furent courroucez destre en la male grace du cappitaine &envoyerent par plusieurs fois de leurs gens faignant quilz feussent dailleurs pour veoir si on leur feroit desplaisir desquelz on ne tint compte &nen fut faict ny monstre aucun semblant. Et y vindrent lesdicts Donnacona Taignoagny, Dom Agaya & aultres plusieurs fois parler audict cappitaine une riviere entre d'eulx, demandant audict cappitaine sil estoit marry &pourquoy il nalloit a Canada les veoir. Et ledict cappitaine leur respondit quilz nestoient que traitres &meschans ainsi que on luy avoit rapporte, & aussi quil avoit apperceu en plusieurs sortes comme de navoir tins promesse de aller a Hochelaga &de avoir retire la fille que on luy avoit donnee, &aultres mauvais tours quil leur nomma; mais pour tout ce que silz voulloient estre gens de bien &oublyer leur malle volunte, quil leur pardonnoit &quilz vinssent seurement a bort faire bonne chere comme pardevant. Desquelles parolles remercierent ledict cappitaine & luy promisrent quilz luy rendroient la fille qui sen estoit fuye, dedans trois jours. Et le quatriesme jour de novembre Dom Agaia accompaigne de six aultres dict cappitaine que le seigneur Donnacona estoit alle par le pays sercher ladicte fille &que le lendemain elle luy seroit par luy amenee. Et oultre dit que Taignoagny estoit fort malade &quil prioit le cappitaine lui envoyer ung peu de sel &de pain, ce que fist ledict cappitaine, lequel luy manda que cestoit Jhesu qui estoit marry contre luy pour les maulvais tours quil avoit cuyde jouer. Et le lendemain ledict Donnacona, Taignoagny, Dom Agaya &plusieurs aultres vindrent &amenerent ladicte fille, la representant audict cappitaine lequel nen tint compte &dit quil nen voulloit point &qu'ils la remmenassent. A quoy respondirent faisant leur excuse quilz ne luy avoient pas conseille sen aller ains quelle sen estoit allee parce que les paiges lavoient battue ainsi quelle leur avoit dict, &prioient de rechief le cappitaine de la reprendre, &eulx mesmes la menerent jusques au navire. Apres lesquelles choses le cappitaine commanda apporter pain &vin &les festoya, puis prindrent conge les ungs des aultres. Et despuis sont allez &venuz a noz navires &nous a leur demourance en aussi grand amour que pardevant. NOTES VARIANTES, CORRECTIONS ET ADDITIONS 56

« Comme ledict peuple de jour en jour nous apportoient du poisson &de ce quilz avoyent a noz navires, &comme par l'advertissement de Taignoagny &Dom Agaya ledict peuple se retira de venir &comme il y eut aucun discort entre nous &eulx. Et despuis de jour en aultre venoit ledict peuple a noz navires & apportoient force anguilles &aultres poissons pour avoir de nostre marchandise, de quoy leur estoit baille cousteaulx, allaisnes, patenostres &aultres menues choses dont se contentoient fort; mais nous aperceusmes que les deux meschans que avions apportez leur disoient & donnoient a entendre que ce que nous leur baillons ne valloit riens & quilz auroient aussi tost des hachotz comme des cousteaulx pour ce quilz nous bailloient, nonobstant que le cappitaine leur eust faict beaucoup de presens &si ne cessoient a toutes heures de demander audict capitaine.

Lequel fut adverti par ung seigneur de la ville de Hagonchenda quil se donnast garde de Donnaconna &desdicts deux meschans &quilz estoient agoinda qui est a dire traitres.

Et aussi en fut adverty par aucuns dudit Canada, &aussi que nous apperceusmes de leur malice parce quilz voulloient retirer les trois enfans que ledict Donnacona avoit donnez audict cappitaine, &de faict firent fuyr la plus grande des filles du navire.

Apres laquelle ainsi fuye fist le cappitaine prandre garde es aultres.

Et par l'advertissement desdicts Taignoagny &Dom Agaya, se abstenoient &depportoient de venir avec nous quatre ou cinq jours, sinon aulcuns qui venoient en grand paour & crainte. Comment le cappitaine doubtant quilz ne songassent aucune trahison fist renforcer le fort &comment ils vindrent parlementer avecques luy &la rendition de la fille qui sen est fuye. Voyant la malice deulx, doubtant quils ne songeassent aucune trahison & venir avecques ung amast de gens sur nous, le capitaine fit renforcer le fort tout a lentour de groz fossez larges &profondz avec porte a pont-leviz &renffort de pans de boys au contraire des premiers.

Et fut ordonne pour le guet de la nuyt pour le temps advenir cinquante hommes a quatre quars &a chascun changement desdicts quars les trompettes sonnans ce qui fut faict selong ladicte ordonnance.

Et lesdicts Donnacona Taignoagny &Dom Agaya estans advertiz dudict renffort &de la bonne garde &guet que lon faisoit furent courroucez destre en la male grace du cappitaine &envoyerent par plusieurs fois de leurs gens faignant quilz feussent dailleurs pour veoir si on leur feroit desplaisir desquelz on ne tint compte &nen fut faict ny monstre aucun semblant.

Et y vindrent lesdicts Donnacona Taignoagny, Dom Agaya & aultres plusieurs fois parler audict cappitaine une riviere entre d'eulx, demandant audict cappitaine sil estoit marry &pourquoy il nalloit a Canada les veoir.

Et ledict cappitaine leur respondit quilz nestoient que traitres &meschans ainsi que on luy avoit rapporte, & aussi quil avoit apperceu en plusieurs sortes comme de navoir tins promesse de aller a Hochelaga &de avoir retire la fille que on luy avoit donnee, &aultres mauvais tours quil leur nomma; mais pour tout ce que silz voulloient estre gens de bien &oublyer leur malle volunte, quil leur pardonnoit &quilz vinssent seurement a bort faire bonne chere comme pardevant.

Desquelles parolles remercierent ledict cappitaine & luy promisrent quilz luy rendroient la fille qui sen estoit fuye, dedans trois jours.

Et le quatriesme jour de novembre Dom Agaia accompaigne de six aultres dict cappitaine que le seigneur Donnacona estoit alle par le pays sercher ladicte fille &que le lendemain elle luy seroit par luy amenee.

Et oultre dit que Taignoagny estoit fort malade &quil prioit le cappitaine lui envoyer ung peu de sel &de pain, ce que fist ledict cappitaine, lequel luy manda que cestoit Jhesu qui estoit marry contre luy pour les maulvais tours quil avoit cuyde jouer. Et le lendemain ledict Donnacona, Taignoagny, Dom Agaya &plusieurs aultres vindrent &amenerent ladicte fille, la representant audict cappitaine lequel nen tint compte &dit quil nen voulloit point &qu'ils la remmenassent.

A quoy respondirent faisant leur excuse quilz ne luy avoient pas conseille sen aller ains quelle sen estoit allee parce que les paiges lavoient battue ainsi quelle leur avoit dict, &prioient de rechief le cappitaine de la reprendre, &eulx mesmes la menerent jusques au navire.

Apres lesquelles choses le cappitaine commanda apporter pain &vin &les festoya, puis prindrent conge les ungs des aultres.

Et despuis sont allez &venuz a noz navires &nous a leur demourance en aussi grand amour que pardevant.

Voyage de J.

Cartier au Canada NOTES VARIANTES, CORRECTIONS ET ADDITIONS 56. »

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