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Le héros d'un roman doit-il être forcément hors du commun des mortels ?

Publié le 16/09/2013

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REY.Corianne 2ndADEVOIR A RENDRE6.05.13 Note : Observation : Sujet de la dissertation:Préférez-vous les romans dont le héros est un personnage hors du commun ? Vous répondrez à cette question en prenant appui sur les textes du corpus, ceux que vous avez étudiés en classe et vos lectures personnelles. « Pas de roman sans personnage « (Anthony Burgess). Le roman est un genre littéraire né au moyen âge. L'auteur à travers son histoire donne vie à des êtres de papiers. Parmi eux, le personnage principal, il est souvent doté de qualités exceptionnelles et destiné à accomplir de hauts faits. Le héro est tout d'abord un demi-dieu, il inspire l'admiration chez le lecteur. En effet, il est d'un physique divin, d'une noblesse grandiose et d'un courage sans fin. Cependant il lui manque souvent une véritable sensibilité humaine. Ainsi né l'antihéros au XVIIe, les romanciers choisissent des personnages principaux plus proche du quotidien de leur lecteur. L'antihéros est souvent en dessous du personnage moyen, voir médiocre. Il revendique ses défauts sans complexes à la société, et est généralement associable. Pourtant il trouve sa place dans le roman, si bien que le lecteur s'attache tant bien que mal à lui. Alors, le héro de roman doit-il forcement être hors du commun ? Nous répondrons à cette questions en deux temps : tout d'abord nous verrons en quoi un héro doit être exceptionnel et dans un...

« L'étoffe des héros est un tissu de mensonges (Jacques Prévert). Le héros antique fait rêver, transporte et impressionne le lecteur.

L’anti héros agit comme un miroir : il est plus proche du quotidien du lecteur donc plus crédible.

Pourtant au XVIIe siècle, les romanciers se tourneront vers un autre type de « héros », il est banal voir médiocre, son quotidien se rapproche du notre ainsi il a une certaine similitude avec nous.

C’est la naissance de l’anti héros. « Bel ami » de Guy de Maupassant illustre bien ce nouveau type de « héros ».

George Duroy est un homme qui sait se servir de tous ses atouts pour arriver à ses fins.

Il a la volonté de tout avoir mais il doit tenir compte de ses médiocres connaissances ; en effet il n’est pas bachelier.

Il essaie de jouer sur ses atouts physiques mais ils ne suffiront pas à lui assurer le succès.

C’est pour cela qu’il part en chasse, et a la chance de trouver sur son chemin l’ami qui lève les premiers obstacles et précise les impératifs de la réussite : les femmes et le journal.

Le chasseur de femmes brûle les étapes : en effet, il passe de Rachel qui lui sert d’ouverture facile à Suzanne qui est sa récompense princière.

Entre temps, il y aura d’autres femmes qui lui serviront de tremplins.

Il devient un dangereux rédacteur dont la plume fait taire les plus forts.

Tout devient simple pour celui qui trompe, exploite, prend du plaisir et de l’argent partout.

Cette irrésistible ascension le porte ainsi au sommet.

Dans le personnage de « bel ami » le lecteur peut s’identifier, en effet, il est donné à tout le monde de réussir sa carrière en utilisant ses atouts.

C’est ainsi cet antihéros aux abords détestable et antipathique rend le récit intéressant.

Il agit comme un miroir pour le lecteur qui s’identifie en quelque sorte à lui. Le personnage principal d’un roman peut être porteur de valeur anti héroïque ainsi qu’anti social.

En apparence détestable, il réussi à plaire au lecteur en revendiquant ses défauts sans complexes face à la société.

De plus les antihéros ont souvent un destin tragique ce qui suscite la compassion et l’attachement chez le lecteur.

La jeune Antigone, de l’œuvre de Sophocle reprise par Jean Anouilh, est l’incarnation même du héros déceptif.

Un personnage ayant potentiellement des qualités héroïques mais qui se trouve dans un cadre où ces qualités ne sont plus appréciées ou admises.

Elle est déterminée à faire hommage à la dépouille de son frère, pourtant ceci entrainera sa mort mais qu’importe.

Désinvolte et prise d’un désir marginal, Antigone fera tout pour aller au bout de sa volonté.

Ainsi elle donne un sens à sa vie, son choix qui semble irréfléchis est pour elle d’une telle importance qu’elle réussit à se faire apprécier du lecteur. Cependant, l’antihéros n’est pas seulement déceptif, il peut être « décalé » ; un personnage ordinaire, sans qualités, qui par les circonstances se trouve plongé dans une situation extraordinaire.

C’est le cas du personnage principal du livre « le premier jour » écrit par Marc Levy.

Adrian est astrophysicien, jusqu’ici sa vie n’est résumée qu’à l’entretien d’un télescope.

Mais en retrouvant une amie de longue date il est entrainé dans une folle aventure qui révolutionnera tout ce que l’on croit savoir de la naissance du monde.

Elle est archéologue, il est astrophysicien, ensemble avec ils vont changer le cours de leur vie et de la nôtre.

Page après page l’auteur suscite l’attention du lecteur, il réussi a donné de l’importance à son héro jusqu’alors ordinaire.. »

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