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Le Moyen-Âge EN MÉDITERRANÉE, UNE CIVILISATION FONDÉE AUTOUR D'UNE NOUVELLE RELIGION, L'ISLAM

Publié le 05/04/2015

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Le Moyen-Âge EN MÉDITERRANÉE, UNE CIVILISATION FONDÉE AUTOUR D'UNE NOUVELLE RELIGION, L'ISLAM ; ENTRE CHRÉTIENS ET MUSULMANS, DES CONFLITS MAIS AUSSI DES ÉCHANGES La Méditerranée est, au Moyen-Âge, le carrefour de 3 civilisations qui se partagent ses rivages : la chrétienté occidentale, l'Empire byzantin et le monde musulman. Au 12ème, les Croisades provoquent l'essor du grand commerce et permettent d'établir des contacts entre les civilisations. La Méditerranée devient alors un espace d'échanges commerciaux et un lieu d'enrichissement culturel. Une civilisation fondée autour d'une nouvelle religion, l'islam L'islam, une nouvelle religion Mahomet, né à la Mecque en 571, reçoit la parole de Dieu vers l'âge de 40 ans. En 610, au cours d'une retraite dans le désert, l'ange Gabriel lui annonce qu'Allah l'envoie prêcher une nouvelle religion, l'islam. En 622, il s'enfuit à Yathrib qui devient Médine, la « ville du prophète ». C'est l'Hégire (l'exil), point de départ du calendrier musulman. Dès l'origine, l'appel religieux et le projet politique sont liés. Mahomet s'est affirmé comme un prophète mais aussi comme un chef d'Etat et le législateur d'une nouvelle société. Les révélations faites à Mahomet par Dieu sont transmises à ses disciples durant une vingtaine d'années (de 610 jusqu'à sa mort en 632). Les premiers musulmans convertis sont séduits par la simplicité du message de l'islam. L'islam s'appuie sur 5 piliers : le jeun durant le ramadan, la prière (5 fois/jour), l'aumône, le pèlerinage à la Mecque au moins 1...
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« Le Moyen-Âge La Méditerranée, un espace de conflits et d’échanges Les Croisades A partir de la fin du 11 ème (1070 ) Jérusalem passe sous le contrôle des Turcs , qui prennent la ville alors aux mains des Abbassides.

La croisade est lancée en 1095 par l’appel du pape Urbain II à aller délivrer le tombeau du Christ aux mains des I nfidèles.

Cet appel aboutit à l’organisation de la 1 ère Croisade sous l’égide de l’Eglise.

Les 2 premières croisades (1095/1099 et 1146/1148) entraînent la prise de Jérusalem en 1099 et la création de 4 Etats latins d’Orient dans les territoires conquis : le royaume de Jérusalem, le comté d’Edesse, la princip auté d’Antioche et le comté de Tripoli.

Face aux succès chrétiens, dans un 1 er temps, les musulmans, divisés, réagissent faibleme nt.

Mais, dans la 2 nde moitié du 12 ème , on assiste en Syrie au réveil de l’islam sunnite .

La reprise du djihad contre les croisés est le fait de Saladin.

A cette date, la défense des Etats latins est assur ée par des moines soldats (Hospitaliers, Templiers) .

Saladin, mesurant la faiblesse de la défense chréti enne, remporte, en 1187, une grande victoire sur les Francs à Hattin et reprend Jérusalem.

8 croisades se succèdent au cours desquelles les chrétiens ten tent de conserver ou de reconquérir les terres perdues, sans résultat.

La Terre Sainte revient aux mains des musulmans à l a fin du 13 ème (la chute d’Acre, en 1291, signifie la fin absolue des Etats latins en Orient).

La Reconquista en Al-Andalus La Reconquista est une reconquête, par les chrétiens occidentaux, des terr es placées sous l’emprise musulmane depuis 5 siècles en péninsule Ibérique.

A partir du 11 ème , les chrétiens profitent des rivalités entre musul mans, de plus en plus divisés en Taïfas, principautés autonomes, qui affaiblissent l e califat de Cordoue.

Les 1 ère offensives permettent aux chrétiens de récupérer T olède, avant que les musulmans lancent leur contre-offensive.

La Reconquista devient alors « une croisade » .

Face à la riposte musulmane, elle est encouragée par la papauté.

La coalition chrétie nne remporte, en Andalousie, un véritable triomphe en 1212 .

L’islam est , cette fois, condamné en Europe.

La Méditerranée, un espace d’échanges Jusqu’au 10 ème , le commerce entre l’Occident et l’Orient était au x mains de négociants juifs.

Un changement s’amorce dès la fin du 10 ème : les transports de marchandises entre Europe chrét ienne et monde musulman commencent à échapper aux marchands juifs en faveur des chrétiens italiens, qui avaient un atout : des navires.

Les techniques commerciales donnent aux Gênois, aux Pisans, aux Vénitiens et autres marchands et marins de l’Europe chrétienne les instruments d’une domination sans partage .

Les relations économiques entre musulmans et latins traduisent do nc une suprématie de l’Occident .

Tout au long de la période, malgré les guerres, la Méditerranée et ses rives ont été animées par un constant brassage de relations entre chrétiens et musulmans.

La péninsule Ibérique est le 1 er exemple de frontière où des relations permanentes entre chrétiens et musulmans se sont nouées.

La promiscuité favorise l ’émergence d’une culture cosmopolite et la multiplication des échanges culturels , qui dépassent les seules alliances politiques et militaires.

Les chrétiens, notamment, s’enrichissent des savoirs mu sulmans tout au long des 12 ème et 13 ème .

Les latins, dominateurs dans les relations maritime s et commerciales, apparaissent avec un retard à complet en matière intellectuelle et scientifique.

Le mouvement se fait en sens unique, du monde musulman vers celui des chrétiens, avec des musulma ns innovateurs ou intermédiaires pour les produits venus d’Asie, tandis que le monde latin n’a exercé à peu près aucune influen ce artistique, littéraire, religieuse ou philosophique en pays d’i slam.

A partir du 12 ème , l’important travail de traduction d’ouvrages arabes réalisé en Occident permet des avancées importantes.

La transmission de ces tr aités apporte à la culture savante latine un intérêt nouveau pour les disciplines scientifiques.

Les progrès sont décisifs en médecine, en mathématiques, en astrologie et en philosophie.. »

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