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• La conscience

Publié le 09/09/2014

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conscience

·    Ce probl�me rejoint celui des rapports du corps et de l'esprit, puisque l'on a longtemps identifié la conscience avec la pensée. il s'agit de savoir si la conscience et le corps (qui apparaissent comme deux réalités dif­férentes puisque l'une est matérielle et l'autre pas) entretiennent des rela­tions causales (c'est-à-dire si le corps a une action sur la conscience et inversement), et si oui, lesquelles.

n On peut distinguer quatre positions fondamentales :

Le dualisme (cf. Descartes) : l'esprit et le corps sont radicalement dif­férents et distincts, mais unis de telle sorte qu'ils exercent l'un sur l'autre une action réciproque réelle.

 

Le parallélisme (cf. Leibniz) : l'esprit et le corps sont deux réalités distinctes et it n'existe entre eux aucune relation d'interaction et de causalité, mais uniquement un lien de correspondance : à chaque état psychique correspond un état organique sans que l'un soit la cause de l'autre.

conscience

« LA CONSCIENCE -La s élec tion : la conscience ne s'intéresse pas de la même manière à tout ce qui entre dans son champ: elle néglige certains éléme n ts et en priv ilégie d'aut r es (deux personnes ne verront pas les mêmes choses dans un tableau).

La conscien ce , activité d e syn thèse • La principa le fonct ion de la consc ience étant l'adap tation au rée l, cette « fonction » du réel suppose une activité de synthèse : synthèse tem­ porelle (la conscience n'est pas prise dans l'instan t présent, mais ell e unifie le passé au présen t et elle est tendue vers l'avenir) ; syn thèse perceptive (ell e rassemble et organise les données de la sensation) ; synthl!se cognitive (elle rassemble savoirs et savoi r-faire) ; synthèse per­ sonnelle [elle unifie tous ses états en les rapportant au mo i).

~o LE COGITO • Au terme de l'exercice du doute méthodique, Descartes découvre avec le cogi to (•je pense donc je suis») à la lois une vérité absolue pouvant servi r de premie r prin cipe à la philosophie, et la nature même de la con scie nce et du mo i : c'est une res cogitans, une• chose qui pense», qui est pu re pensée, radicalement étrangère au corps qui, lui, n'est qu'é t cnduc .

e Pour Husserl et la phénoméno logie (cf Sartre, Mer leau-Ponty}, la conscience ne peut se défini r par son intério ri té, mais par son rapport au monde, car c toute conscience esl conscience de quel que chose ».

On ne peut donc penser la conscie nce si o n lui reti re son objet : parler de conscience en soi est une absurd ité.

e En out r e, la conscience n'est pas passive, mais elle est l'act iv ité de l'esprit se tournant vers l'obje t: percevoir une pomme, ce n'est pas avoi r une pomme en mi niature dans l'esprit, mais viser l'ob jet pomme lui­ même.

Ainsi elle peut SP déflnir comme une intentionnalité, c'es t-à - dire comme une visée.

un e direction active vers un objet.. »

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