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Correspondance Cicéron Ad Atticum (VII, 13a) Minturmes, 23 janvier 49 Mon cher Atticus, [.

Publié le 05/04/2015

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Correspondance Cicéron Ad Atticum (VII, 13a) Minturmes, 23 janvier 49 Mon cher Atticus, [...] Tu vois de quel genre de guerre il s'agit : une guerre civile, mais qui n'est pas l'effet d'une discorde entre citoyens ; non, c'est l'audace d'un seul citoyen maudit, César, qui l'a fait naître. Il a toute la force que donne une armée, il tient une foule de gens dans sa main en leur donnant espoirs et promesses, il y a beau temps qu'il convoite tous les biens de tout le monde. C'est à cet homme qu'on a livré Rome, vide de toute protection, et bourrée de ressources. Que peut-on ne pas redouter d'un homme qui voit, dans ces temples et ces maisons, non sa patrie, mais son butin ? Quant à ce qu'il fera, sans sénat, s...

« Il me reste encore à te demander de t'informer aussi à fond que tu le peux sur ce qui se passe, et de me l'écrire, en me disant à quelles conjectures tu arrives : c'est même ce que j'attends le plus de toi.

Car ce qui est arrivé, tout le monde l'annonce, toi, j'attends que tu m'annonces ce qui va arriver — comme le meilleur des devins... Tu me pardonneras mon bavardage : à l'heure où je t'écris, il me soulage, et c'est une façon de susciter tes lettres ! Marcus Tullius Cicéron. P.-S.

: Je n'ai rien compris à ta devinette sur “ les Oppii de Vélia ”.

Elle est plus obscure que le nombre de Platon !. »

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