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Verney Lovett Cameron 1844-1894 Verney Lovett Cameron, troisième fils du révérend.

Publié le 05/04/2015

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Verney Lovett Cameron 1844-1894 Verney Lovett Cameron, troisième fils du révérend. J. Lovett Cameron, recteur de Radipole (Dorset) naquit le 1er juillet 1814. De 1868 à 1871 il fut lieutenant sur l'un des navires de la marine de guerre britannique, dont la tâche était d'aider à la suppression de la traite des esclaves à Zanzibar. Après s'être rendu compte de ce que signifiait ce trafic, il fut convaincu que seule une attaque à la source de ce mal, en Afrique centrale, pourrait complètement enrayer ce fléau. En même temps, les fameux exploits de Livingstone l'enflammaient d'ardeur et l'incitaient à suivre son exemple. En 1872, la Société royale de géographie envisagea d'envoyer une expédition destinée à rejoindre Livingstone -- que Stanley avait quitté à ce moment-là -- et à lui porter secours dans toute la mesure du possible. Les vives sollicitations de Cameron le firent nommer chef de cette expédition. Le 28 mars 1873, il se mit en route vers l'ouest de Bagamoyo, port en face de Zanzibar. Il était accompagné du chirurgien W.-E. Dillon, de la marine de guerre, de Cecil Murphy, lieutenant de l'armée, de Robert Moffat (le neveu de Livingstone qui le rejoignit par le Natal), ainsi que de plus de deux cents porteurs et domestiques. Ils suivirent au début &agra...
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« Il traversa Ussambi, Ulunda et Lovale, territoires jusqu'alors inexplorés, quoique régulièrement soumis à des razzias par des marchands portugais s'occupant occasionnellement de traite d'esclaves.

Mais la saison des pluies et les chaînes de montagnes de la région de Bandombe accroissaient constamment les difficultés du voyage. Les hommes de Cameron étaient à demi affamés, heureux encore de pouvoir se nourrir de sauterelles ; un grand nombre d'entre eux étaient malades et pouvaient à peine se mouvoir.

A fin octobre, il comprit qu'il devait abandonner la plus grande partie de la caravane et décida de se rendre à Benguela, à cent vingt-six milles de là, avec quelques hommes de confiance, pour y quérir du secours.

Il atteignit Katombela, à proximité de Benguela, le 7 novembre 1875, avec ses compagnons passablement affamés et lui-même sérieusement atteint de scorbut.

Les autorités portugaises fournirent tous les secours nécessaires.

Cameron se remit rapidement et le gros de sa caravane put atteindre Benguela le 11 novembre.

Deux hommes seulement moururent au cours de ce voyage qui dura plus de trente et un mois.

Cameron, petit et nerveux, avait souffert de fièvres, de dysenterie et de plusieurs blessures aux membres ; mais son énergie extraordinaire, son esprit fertile et ses capacités de commandement lui permirent d'être le premier homme blanc qui à traverser l'Afrique de l'est à l'ouest, ouvrant ainsi de vastes contrées en Afrique centrale.

Le journal qu'il écrivit est plein de précieuses notes ethnographiques, botaniques et hydrographiques, ainsi que d'observations faites à l'aide de la boussole, du sextant, du baromètre et du thermomètre. Lors de son retour, Cameron fut l'objet d'ovations et de maintes marques honorifiques. Dans son livre Across Africa (A travers l'Afrique ,1877-1885), il donna un compte rendu très attachant de son voyage. En 1878, il voyagea à travers la Turquie d'Asie vers l'Inde et publia le livre intitulé : Our Future Highway to India (Notre future route vers l'Inde ), dans lequel il recommande d'établir une ligne de chemin de fer reliant la Méditerranée aux Indes.

En 1880, assisté par sir Richard Burton, il releva la topographie d'une partie de la contrée située à l'est de la Côte d'Or.

Mais, dès 1890, Cameron s'intéressa de façon plus particulière au développement de l'Afrique britannique, portugaise et belge.

La Companhia de Zambesia, la Central African and Zoutspanberg Company, la Katanga Company et la International Flottilla Company, fondées pour développer les transports sur les rivières Zambèse et Chiré, sont toutes grandement redevables à son travail énergique et à son dynamisme ainsi qu'à sa claire vision des possibilités commerciales du centre oriental africain.

Le 26 mars 1894, lors d'une promenade à cheval en Angleterre, il mourut par accident.. »

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