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Arras Ch.

Publié le 24/04/2014

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Arras Ch.-l. du Pas-de-Calais, ancienne cap. de l'Artois, au confluent de la Scarpe et du Crinchon. 42 715 h. (Arrageois). Noeud de communications et centre agricole. Industries mécaniques, textiles et alimentaires. École d'agriculture. Encycl. - HIST. Arras fut la capitale des Celtes atrébates, l'un des derniers peuples gaulois à combattre César. Détruite en 407, reconstruite par l'évêque saint Vaast au début du VIe s., la ville passa sous l'autorité des comtes de Flandre au IXe s., puis fut intégrée au domaine royal vers 1180. Distraite de celui-ci comme apanage, elle devint la capitale du comté d'Artois et le grand centre de la tapisserie européenne. En 1384, elle échut aux ducs de Bourgogne. Le traité des Pyrénées (1659) la rendit définitivement à la France. Sa position stratégique en fit une place très disputée lors des deux guerres mondiales. Traités d'Arras, notamment en 1414, entre Charles VI et Jean sans Peur; en 1435, entre Charles VII et Philippe le Bon (fin de la guerre entre Armagnacs et Bourguignons); en 1482, entre Louis XI et Maximilien d'Autriche. - ARTS. Détruite partiellement pendant la Première Guerre mondiale, la vieille ville fut reconstruite; avec ses maisons de style flamand, sa Grand-Place et son hôtel de ville (XVIe s.), elle constitue un ensemble remarquable. La ville possède une citadelle du XVIIe s., une cathédrale du XVIIIe s. et des musées (palais Saint-Vaast). Les porcelaines, les tapisseries et la dentelle d'Arras sont très renommées. L'artisanat a cédé la place à l'industrie.

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