Définition: AÉROPORT, substantif masculin.

Définition: AÉROPORT, substantif masculin. AÉRONAUTIQUE. Lieu aménagé pour le départ, l'arrivée, les escales des lignes aériennes, et comprenant notamment l'aérogare, le service d'aide à la navigation, les pistes, les hangars : Ø 1. La voiture de l' aéroport stoppe net à l'entrée du hangar, ouvert sur la nuit mêlée de pluie. ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Courrier Sud, 1928, page 4. Ø 2. Vous avez donné le départ à six heures quinze, répétait-il plus tard aux chefs d' aéroports, nous ne pourrons vous payer votre prime. ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Vol de nuit, 1931, page 91. Ø 3. Il était vrai aussi que cet homme faisait son métier en se fâchant J'eusse subi ce reproche avec humilité dans un bureau de l' aéroport. Mais il nous joignait là où il n'avait pas à nous joindre. Il détonnait parmi ces trop rares étoiles, ce lit de brume, ce goût menaçant de la mer. ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Terre des hommes, 1939, page 152. Ø 4. Les escadrilles de bombardement allemand (...) ont entrepris une attaque massive contre les aérodromes de Malte (...) des hangars et des installations d' aéroport ont été atteints. Communiqué italien, L'?uvre . 28 février 1941. - Aéroport + de + nom de ville (indiquant la ville dans le voisinage de laquelle est situé l'aéroport) : Ø 5. Retardé dans les transmissions, il nous atteignait tout à coup, deux mille kilomètres plus loin, entre les nuages et la brume, et perdus en mer. Ce message émanait du représentant de l'État, à l' aéroport de Casablanca. Et je lus : « Monsieur de Saint-Exupéry, je me vois obligé demander, pour vous, sanction à Paris, vous avez viré trop près des hangars au départ de Casablanca. » ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Terre des hommes, 1939, page 152. Ø 6. STEVENS. - C'est un bon mouchoir. Vous en aurez besoin. TEMPLE. - Pourquoi? pour les escarbilles, dans le train? mais nous voyageons en avion, Gowan ne vous l'a-t-il pas dit? nous partons de l' aéroport de Memphis à minuit. Nous serons en Californie demain matin. ALBERT CAMUS, Requiem pour une nonne, adapté de William Faulkner, 1956, page 830. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 16.