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Définition du terme: CORSAGE, substantif masculin.

Publié le 27/11/2015

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Définition du terme: CORSAGE, substantif masculin. A.— Vieux ou archaïsme littéraire. Partie du corps. 1. Partie du corps humain comprise entre les hanches et les épaules. Avoir du corsage; un corsage engageant; le corsage maigre, plat. Synonymes modernes : buste, torse. Un fier homme, noueux, camus, de corsage mal gracieux (ALEXANDRE ARNOUX, Rhône, mon fleuve, 1944, page 300) : Ø 1. Auprès de ces débris humains, une jeune fille dont le cou, les bras et le corsage étaient nus et blancs... ah, c'était bien la mort et la vie... une chimère hideuse à moitié, divinement femelle par le corsage. HONORÉ DE BALZAC, Sarrasine, 1831, page 104. Remarque : Employé surtout en parlant des femmes; cette acception est abondamment attestée au XIXe. siècle dans la documentation, notamment chez Balzac, Hugo, Paul Bourget. — Locution familière. Ni cul ni corsage. Sans aucune forme, donc sans intérêt. Ne me parle pas de tes asperges d'aujourd'hui, ça n'a ni cul ni corsage (MARCEL AYMÉ, Brûlebois, 1926, page 26 ). — Par analogie. TEXTILES. Consistance, qualité (d'une étoffe). Cette étoffe a du corsage; ce drap est d'un beau corsage. Remarque : Cet emploi est attesté par Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, Nouveau Larousse illustré, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965, qui le note comme " rare ". 2. Par analogie. [En parlant d'animaux] Poitrail. Le corsage d'une abeille, d'un cerf, d'un cheval, d'un oiseau. J'élevais deux fauvettes (...) l'une à poitrine jaune, l'autre à corsage gris (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 1, 1855, page 17) : Ø 2. Le chevreuil avait essayé de l'estoquer sous le corsage. L'esquive du cerf déroba heureusement son ventre. MAURICE GENEVOIX, La Dernière harde, 1938, page 45. B.— Par métonymie. [Vêtement] . 1. Vieux. Partie du vêtement féminin qui recouvre le buste. Le corsage d'une robe; le corsage d'un corset. Un tablier de taffetas noir à corsage lui prend fort bien la taille (PAUL DE KOCK, Le Cocu, 1831, page 9) : Ø 3. Marie (...) le corsage de ma robe bleue est beaucoup trop long. J'ai vu aujourd'hui Madame de Bégy (...) Son corsage était certainement de deux bons doigts plus court. PROSPER MÉRIMÉE, La Double méprise, 1833, page 14. 2. Usuel. Vêtement féminin qui recouvre le buste. Un corsage décolleté, de soie; l'échancrure du corsage; dégrafer son corsage. Synonymes : blouse, chemisier. Mme. de Bonmont (...), sa riche poitrine haletant sous le corsage clair, ramenait en avant sa jupe (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, L'Anneau d'améthyste, 1899, page 89) : Ø 4. Elle avait troqué son sarrau noir, sa courte robe de petite fille contre une jupe longue, contre un corsage de satinette rose à plis plats. GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Maison de Claudine, 1922, page 139. SYNTAXE : Un corsage ajusté, brodé, étroit, orné; un corsage de crêpe de chine, de dentelle, de laine, de velours; corsage à carreaux, à fleurs, imprimé de couleurs vives; corsage à basques, à dentelles, à épaulettes, à lacets, à manches, sans manches; corsage et robe, et jupe. — Rare. Vêtement de bébé qui couvre le buste. Synonymes : cache-coeur, brassière : Ø 5. [L'enfant] portait une de ces délicieuses toilettes dont les Parisiennes seules savent attifer leurs bébés (...) un corsage décolleté garni de dentelles. ÉMILE ZOLA, Nouveaux contes à Ninon, 1874, page 90. — Par métaphore, littéraire. [En parlant des fleurs] Les églantines qui (...) montreraient (...) le même chemin rustique, en la soie unie de leur corsage rougissant qu'un souffle défait (MARCEL PROUST, Du côté de chez Swann, 1913, page 137 ). Une rose, et tous ses corsages (JULES RENARD, Journal, 1909, page 1260 ). Remarque : DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892 atteste corsagère, substantif féminin Ouvrière qui s'occupe de la confection des corsages. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 957. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 338, b) 1 865; XXe. siècle : a) 2 311, b) 1 391.

« SYNTAXE : Un corsage ajusté, brodé, étroit, orné; un corsage de crêpe de chine, de dentelle, de laine, de velours; corsage à carreaux, à fleurs, imprimé de couleurs vives; corsage à basques, à dentelles, à épaulettes, à lacets, à manches, sans manches; corsage et robe, et jupe. — Rare.

Vêtement de bébé qui couvre le buste.

Synonymes : cache-coeur, brassière : Ø 5.

[L'enfant] portait une de ces délicieuses toilettes dont les Parisiennes seules savent attifer leurs bébés (...) un corsage décolleté garni de dentelles. ÉMILE ZOLA, Nouveaux contes à Ninon, 1874, page 90. — Par métaphore, littéraire.

[En parlant des fleurs] Les églantines qui (...) montreraient (...) le même chemin rustique, en la soie unie de leur corsage rougissant qu'un souffle défait (MARCEL PROUST, Du côté de chez Swann, 1913, page 137 ).

Une rose, et tous ses corsages (JULES RENARD, Journal, 1909, page 1260 ). Remarque : DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892 atteste corsagère, substantif féminin Ouvrière qui s'occupe de la confection des corsages. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 957.

Fréquence relative littéraire : XIXe.

siècle : a) 338, b) 1 865; XXe. siècle : a) 2 311, b) 1 391. 2. »

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