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Dictionnaire en ligne: ÉNERVANT, -ANTE, participe présent et adjectif.

Publié le 28/01/2016

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Dictionnaire en ligne: ÉNERVANT, -ANTE, participe présent et adjectif. I.— Participe présent de énerver* II.— Adjectif. [Correspond à énerver B] A.— Littéraire. Qui abat les forces, qui prive d'énergie. Une chaleur énervante (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932). Une lassitude énervante se répandit en moi (MAXIME DU CAMP, Mémoires d'un suicidé, 1853, page 141 ). L'action dissolvante et énervante des arts, du luxe, de l'industrie, de la civilisation en un mot (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 4, 1855, page 330 ). B.— Usuel. Qui excite, qui agace les nerfs : Ø ... durant toute ma vie, excepté à l'âge de Chérubin, j'ai été plus sensible que tout autre à l'énervante sottise, à l'irritante médiocrité des femmes. CHARLES BAUDELAIRE, Petits poèmes en prose, 1867, page 191. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 148. Forme dérivée du verbe "énerver" énerver ÉNERVER, verbe transitif. A.— Faire subir le supplice de l'énervation. Les prisonniers furent énervés (Dictionnaire général de la langue française (ADOLPHE HATZFELD, ARSÈNE DARMESTETER)). — CHIRURGIE ou ART CULINAIRE. Pratiquer une énervation : Ø 1. Vous levez les filets de vos lapins et vous prenez les cuisses; vous énervez les chairs, c'est-à-dire vous séparez les chairs des nerfs avec la pointe de votre couteau... ANDRÉ VIARD, Le Cuisinier royal, 1831, page 214. B.— Au figuré. 1. Littéraire. a) [Le complément d'objet désigne une personne] Faire perdre à quelqu'un ses forces physiques ou morales. Un des plus grands reproches qu'on puisse adresser à Louis XIV, c'est de s'être appliqué à énerver sa noblesse (PROSPER MÉRIMÉE, Lettres à Madame de Rochejacquelein, 1870, page 290 ). b) [Le complément d'objet désigne une chose abstraite] Ôter le nerf, l'énergie, la vigueur de quelque chose; l'affaiblir, l'affadir. Énerver l'autorité, la religion, la loi (Dictionnaire de l'Académie Française) : Ø 2.... si l'ode et l'élégie appellent d'elles-mêmes l'harmonie entrecoupée, on remarque qu'elle ne fait qu'énerver le vers héroïque. EDGAR QUINET, Napoléon, 1836, page 145. — Emploi pronominal réfléchi. Le siècle embourgeoisé s'énerve et les moeurs deviennent d'une fadeur qui me dégoûte (THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 318 ). 2. Usuel. Exciter, irriter les nerfs de quelqu'un; rendre nerveux : Ø 3. Mais ce qui l'énervait le plus, c'était, à sa droite, une plainte continue, une voix de douleur geignant dans la fièvre d'une insomnie. ÉMILE ZOLA, Pot-Bouille, 1882, page 265. — Emploi pronominal réfléchi. Tout le monde s'impatiente et s'énerve; l'on pèche contre la charité à mesure que les austérités s'accroissent; est-ce enviable? (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Oblat, tome 1, 1903, page 218) : Ø 4. Un instant, elle sembla devoir être la plus forte, elle l'aurait peut-être jeté sous elle, tant il s'énervait, s'il ne l'avait pas empoignée à la gorge. ÉMILE ZOLA, La Bête humaine, 1890, page 42. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 360. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 308, b) 341; XXe. siècle : a) 685, b) 672.

« — Emploi pronominal réfléchi.

Tout le monde s'impatiente et s'énerve; l'on pèche contre la charité à mesure que les austérités s'accroissent; est-ce enviable? (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Oblat, tome 1, 1903, page 218) : Ø 4.

Un instant, elle sembla devoir être la plus forte, elle l'aurait peut-être jeté sous elle, tant il s'énervait, s'il ne l'avait pas empoignée à la gorge. ÉMILE ZOLA, La Bête humaine, 1890, page 42. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 360.

Fréquence relative littéraire : XIXe.

siècle : a) 308, b) 341; XXe. siècle : a) 685, b) 672. 2. »

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