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Les pensées portent-elles sur le monde extérieur ?

Publié le 27/02/2004

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MONDE (lat. mundus, monde)

Gén. Désigne d'abord un système bien ordonné. Puis simplement la Terre. Enfin, l'Univers tout entier. Méta. Ensemble de tout ce qui existe dans l'espace et dans le temps. Pour Kant, le monde est une des trois Idées de la raison pure (comme l'âme et Dieu ). En effet, l'Idée de monde dépasse le champ de toute Expérience possible si bien qu'on peut aussi bien affirmer que le monde est fini ou infini. antinomie. Exist. Horizon de sens pour la conscience. Le monde est d'abord pour l'homme l'horizon de son action, avant d'être objet de connaissance : il est dans le monde et non face au monde.

PENSÉE (lat. pensare, peser)

La définition cartésienne de la pensée comme ensemble des phénomènes de l'esprit (entendre, vouloir, imaginer, sentir) est peu usitée : "Par le mot pensée, j'entends tout ce qui se fait en nous".

« Les pensées ne portent pas sur le monde extérieur U[.)a La théorie de l'intentionnalité n'explique pas comment une pensée peut porter sur quelque chose, sinon de façon magique.

Par ailleurs, cette théorie ne rend pas compte des pensées sans objet.

L'intentionnalité ne peut plus être acceptée telle quelle L a notion d'inten­ tionnalité a été sé­ vèrement critiquée par des philosophes com­ me Wittgenstein ou Putnam.

Il ne s'agit pas, •Les représentations men­ tales n'ont pas plus de rap­ ports nécessaires avec ce qu'elles représentent que les représentations phy­ siques.• Hilary Putnam, Raison, vérité et histoire pour eux, de nier que la pensée soit en relation d'une façon ou d'une autre avec le monde exté­ rieur, mais de rejeter la doctrine selon laquelle les pensées ont cette pro­ priété mystérieuse que l'on appelle «l'inten­ tionnalité.» Brentano ne peut expliquer les pen­ sées dépourvues d'objet réel 1 1 nous arrive de pen­ ser à quelque chose qui n'existe pas.

Com­ ment alors envisager l 'intentionnalité lorsque notre pensée porte, non sur un objet extérieur, mais sur un être fictif comme le Père Noël? Il y a là une difficulté qui a stimulé la pensée des disciples de Brentano .

Les contenus 01entaux n'ont aucun pouvoir spécial U ne fourmi dessine par hasard le mot «Winston Churchill » sur le sable.

Ce mot, affirme le philosophe américain Hilary Putnam , ne désigne pas Churchill, puisque la fourmi ne connaît pas l'alphabet.

Les mots n'ont donc, en eux-mêmes, aucun pouvoir magique de désigner quelque cho­ se.

Il en va de même de nos contenus mentaux .

Une pensée, comme un mot ou une image mentale, ne porte, en elle-même, sur rien.

Il se peut que vous et moi ayons le même flux de conscience sans que les objets que nous visons coïncident avec eux.. »

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