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L'agriculture biologique

Publié le 08/05/2011

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agriculture

Introduction : Alors que nous devrions atteindre les 9 milliards d’habitants d’ici 2025, différentes agricultures se développent afin de répondre aux besoins actuels et futurs. On parle de plus en plus d’agriculture biologique : En quoi consiste-t-elle ? Cette forme d’agriculture peut-elle nourrir le monde ?

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  • II. Economie et agriculture biologique. 1. Place dans l’industrie agroalimentaire. Tout d’abord, on constate que les grandes surfaces vendent plus que les petits producteurs ou les magasins spécialisés (Satoriz). En effet, les ménages manquants de temps préfèrent acheter leurs produits bios en même temps que le reste plutôt que de se rendre dans différents endroits. On remarque cependant que les rayons consacrés aux produits issus de cette agriculture dans les supermarchés sont relativement modestes, ce mode de production étant assez récent. En 2005, le marché total des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique était pour les produits laitiers et les œufs de 21 % et pour les fruits et légumes de 16 %. A noter que la France est le 5e pays en nombre d’hectares consacrés à cette agriculture. Le prix des produits est généralement plus élevé, mais variable selon la saison et le circuit, car cela demande plus d’attention, se convertir est compliqué et le prix des matières premières est plus élevé que la normale. On constate aussi que les frais de main d’œuvre sont supérieurs à ceux de l’agriculture productiviste, car elle n’utilise pas de mécanisation. Les rendements étant plus faibles, il faut rentabiliser. Cependant, un agriculteur nous dit : « Mes tarifs sont comparables à d’autres qui travaillent en agriculture traditionnelle. Le rendement est faible mais économise le coût des produits phytosanitaires. « Ainsi, il y a une certaine compensation. 2. Quelle clientèle pour ce genre de produits ? Tout d’abord, il faut savoir que le prix élevé des produits issus de cette agriculture ne les rend pas accessible à tout le monde. Effectivement, ceux-ci sont réservés à une catégorie sociale plutôt aisée. Cependant, la demande augmente au fil du temps. En effet, de plus en plus de personnes prennent conscience des dégâts causés par l’Hommes sur l’environnement et sa biodiversité. Aussi, elles commencent à comprendre qu’un retour à une alimentation plus saine pourrait aider à rester en meilleure santé. Il reste toutefois du chemin avant que l’agriculture biologique ne se fasse réellement un nom. Conclusion : Finalement, on peut constater que l’agriculture biologique n’est pas en mesure de nourrir le monde. Pour cela il faudrait changer les habitudes du monde entier, sans compter qu’il faudrait obtenir plus de moyens de financiers. Ca nécessiterait un réaménagement des terres mais surtout une volonté politique, notamment pour ouvrir de nouvelles surfaces à cultiver. Aussi, les pays du sud seraient tout de même défavorisés, puisque cultiver bio dans ces états nécessiterait une augmentation de l’aide au développement. Il faudrait également protéger les petits paysans contre les exportations agricoles des pays riches, sans oublier que les sols de certains pays seraient trop secs, à cause du climat. Ainsi, la mise en place de d’une agriculture biologique durable et mondiale n’est pas envisageable. Pourquoi ne pas se tourner vers une agriculture productiviste ou raisonnée ?

 

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