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L'aliénation du travail ?

Publié le 31/08/2009

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travail

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« 2.

La culture 101 cet aspect de la question, nous nous demanderons si, au contraire, la description du système économique dans lequel nous vivons (le capitalisme) ne nous montre pas une aliénation des hommes par le travail.

Une conception véritablement libératrice du travail est- elle concevable, ou ne s'agit- illà que d'une utopie ? Ces problèmes, qui sont notam­ ment ceux auxquels Hegel et Marx se sont confron tés, animeront l'ensemble de notre réflexion sur le rapport de l'homme à sa propre activité pratique.

1re partie ......................................................................................................................

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L'animal n'a pas, contrairement à l'homme, la capacité de mo difier le monde tel qu'il lui est donné.

C'est en ce sens que l'on considère que le travail est une activité propre­ ment humaine.

Certes, certains animaux utilisent des matériaux naturels (des brindilles po ur les oisea ux, du bois pour les castors, etc.), mais il n'est pas pour autant question ici de travail : de telles activités sont réalisées instinctivement, sans amélioration possible et sans conscience de les réaliser , sa ns proj ection consciente du but visé par cette action.

rhomme, lui, modifie consciemment et volontairement la nature afin de l'utiliser comme un moyen en vue de sa survie (originairement) ou d'autres fins, telles que le confort ou la richesse.

Il invente alors l'agriculture, l'industrie, aliénant ainsi la nature, qu'il contraint de lui donner ce qu'il recherche (aliments, énergie, et c.).

Mais en l'aliénant, ne s'alièn e-t-il pas lui-même ? Autrement dit, ne devient- il pas lui-mêm.e autre que lui-même, étranger à lui-même ? -puisque le terme d'aliénation renvoie étymolo­ giquement à de telles idées.

En psychopathologie, l'aliéné (le fou) est celui qui n'est plus lui-même, plus maître de lui-même.

De même, le travail, production de services ou de biens, n'est-il pas ce qui nous empêche de jouir pleinement de notre temps, de notre vie ! Le terme tripalium, qui donna naissance à celui de travail, désigne d'ailleurs un instru ment de torture, suggérant par là même que tout travail est pénible, torturant pou r celui qui s'y livre .

Or, tel n'est peut- être pas le cas, si ce n'est en apparence : si nous saisiss ons bien les conséquences de ce que nous venons de dire au sujet de la diff érence entre l'homme et l'animal, le travail peut -être considéré comme une source de liberté et de réalisation de soi-même.

En effet, l'animal, parce qu'il est dépourvu de conscience de soi, ne peut se libérer des contraintes matérielles (boire, manger , se reproduire, etc.).

Il est totalement guidé, déterminé par son instinct, tandis que l'homme est libre de construire telle ou telle habitation, de vivre dans telle ou telle forme d'organisation sociale, etc.

Il sort ainsi de ce que Hobbes nomme « l'état de nature », violent et dangereux, pour dével opper des technologies et des civilisations qui en font, selon le mot de Descart es, un être proche de Dieu, puisque« comme maître et possesse ur de la nature ».

Par ailleurs, grâce au travail, l'homme acquiert des savoir-faire et des compé­ tences techniques qui le rendent plus libre, c'est-à-d ire davantage capable de réaliser telle ou telle tâche (soudure, menuiserie, expression écrite, etc.).

C'est en. »

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