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Analyse de «Alors on danse par Stromae »

Publié le 25/11/2011

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danse

Champ lexical:

-          Dans les premiers 5 vers de la chanson, on retrouve le champ lexical de l’argent avec des mots comme par exemple travail, taf (=travail), thunes (=argent), argent, dépenses, crédit, créance (crédibilité d’une personne auprès de la banque dans lequel il dépose son argent), dette et huissier.

-          Champ lexical de la famille avec des mots comme par exemple amour, gosses (enfants), divorce, proches et deuils.

-          Champ lexical de la pauvreté avec des mots comme, crise, famine et tiers monde.

-          Champ lexical de la difficulté et de la souffrance avec des mots et des expressions comme problèmes, fatigue, sourd, mort, tu t’en sors, prie pour que ça s’arrête et tu cries.

danse

« Histoire de la chanson: - En fait dans la chanson, il y a une certaine progression dans les paroles qui nous laissent entrevoir une certaine histoire.

Stromae utilise tout d’abord une anaphore pour introduire les premiers vers de la chanson avec l’expression «Qui dit» et le verbe «dire» (désigne la répétit ion d'un mot ou d'un groupe de mots au début de plusieurs énoncés ).

À l’aide de cette anaphore, il énumère graduellement dans la première strophe les répercussions des habitudes et activités sociales en expliquant que les études amènent le travail qui amèn e l’argent qui amène les dépenses qui amènent les dettes.

- Il mentionne aussi d’autres problèmes comme le divorce, le deuil et la famine pour arriver à la fatigue.

C’est là en fait qu’il mentionne que cette fatigue est reliée aux activités de la veille qui nous rendent quasiment sourds «encore sourd de la veille» selon la comparaison du chanteur.

«Alors on sort pour oublier tous les problèmes» et on danse.

Il y a donc une répétition pour démontrer l’envie intense d’oublier les problèmes.

- Stromae indique ensuite une prochaine étape dans la prochaine strophe.

Il dit donc qu’après avoir dansé la personne croit s’être débarrassé de tous ses soucis puisque si ce n’était pas le cas il ne lui restait plus que mourir «Et la tu t’dis que c’est fini car pire que ça ce serait la mort» (hyperbole ).

Il dit que même quand on croit que c’est finit, les problèmes persiste.

Ils rentrent dans ton corps et t’énervent.

«tu prie pour que ça s’arrête.

Mais c’est ton corps c’est pas le ciel alors tu t’bouche plus les oreilles» .

Dans ces vers, le chanteur tente d’expliquer que malgré toutes les prières, les problèmes subsistent encore et encore puisque ceux -ci viennent de toi et de ton milieu et non d’une entité divine .

- La personne passe donc au prochain stade qui est de chanter pour tenter de s’évader de cette réalité.

Elle arrive à un moment d’extase quasiment ( Répétition de lalalal), mais ce moment ce dure pas pour toujours et elle diminue graduellement.

C’est la raison pour laquelle le personnage tutoyé dans la chans on arrête de chanter et recommence à danser ce qui symbolise en quelques sortes que l’état d’oubli dans laquelle on peut se mettre ne dure jamais trop longtemps et finit par partir et nous rappeler nos problèmes et nos peines.

La répétition du vers « Et ben y en a encore » nous rappelle ce fait.

Synthèse: Bref , cette chanson tente de nous communiquer une réalité toute simple de la vie.

L’homme quel qu’il soit son état social, subit d’énormes pressions liées à toutes sortes de problèmes familiales ou sociales et ces problèmes continuent à le hanter quotidiennement ce qui le pousse à tenter d’oublier tout cela par divers moyens.

Mais ceux -ci continuent à nous hanter dans la vie.

C’est donc un cycle de la vie qui chemine sans fin.. »

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