Analyse de 99 francs de Beigbeder

Je, tu, il, nous, vous, ils voient la même chose, vivent le même scénario, s'imprègne des même atrocités environnantes. Marquant à tour de rôle le début d'un nouveau chapitre, ce changement de pronom personnel sujet permet au narrateur e donner un point de vue différent au niveau du (des) personnages. Toutefois, peu importe le pronom personnel utilisé, la vision du monde publicitaire est toujours et abominablement décevante, ignoble et tellement cruelle.

Un côté rock an roll, une touche obligatoire dans le monde de la publicité, permet de mettre fin au portrait de ce monde si envahissant. Sex and drug, tel est le mot d'ordre. Octave remporte même un titre pour sa pub Maigrelette-porno. Le sexe est partout et à tout moment. Elle revit et vit à travers la publicité et son univers. Ce côté trash peut faire sourire ou non maisi il définit pour Beigbeder une autre vision du monde de la communication. Tout cela donne un côté sympathique et quelque peu drôle au roman. Un humour décalé pour nous parler d'un véritable problème qui touche tout ce qui ne sont pas au courant: nous, enfin eux, les vicitimes de la supercherie publicitaire.

Agaçant mais amusant, Frustrant mais innovant, sarcastique et tellement anti-pub, possible et impossible, virulent et sentimental, fier, et peu cher: 99 francs.