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Analyse linéaire du sonnet: A une passante  furtive de Charles Baudelaire

Publié le 25/02/2011

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baudelaire

-       Mise en place d’un lieu, « la rue «

-       Mise en place d’éléments sonores qui rappellent le bruit de la rue. D’emblée le lecteur est plongé dans un environnement bruyant – convocation des sens : « assourdissante « renforcé par le verbe « hurlait «. Tout rappelle l’univers de la rue.

-       Présence du sujet lyrique qui fait partie du paysage décrit avec l’emploi de la première personne « moi «.

-       Assonance en « u « et « ou « et allitération en « r « qui accentue le vacarme difficile à supporter pour le poète

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« Vers 7 : Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan - éléments du corps - rupture de ton, - vocabulaire négatif et saisissant - la description prend un autre ton pluspessimiste et négatif décrivant le mal-être et la méfiance du poète vis-à-vis de la femme observée. Vers 8 : La douceur qui fascine et le plaisir qui tue - présence d'un oxymore - anéantissement par le vocabulaire quidétruit l'image jusque là agréable de lafemme. - Noter le paradoxe et le tourment quihabite le SL qui manifestement se méfiede la femme. 1er tercet Vers 9 : Un éclair… puis la nuit ! Fugitivebeauté - nouvel oxymore - observer l'aspect furtif de la scèneévoquée - exclamation du SL. - la femme est une passante etsemble se déplacer rapidement,son apparition est fulgurantepareille à celle d'un éclair quis'associe au mot « fugitif » - une beauté inatteignable et fatale Vers 10 : Dont le regard m'a fait soudainementrenaître - le poète insiste sur le regard - aspect soudain et inattendu mis envaleur - pouvoir du regard de la femme quisemble le délivrer et être salvateur dansle sens où le SL revit en l'apercevant. Vers 11 : Ne te verrai-je plus que dansl'éternité ? - le SL pose une q° - mise en place d'un tutoiement - le SL se fait complice avec cettecomme si il parvenait à se rapprocherd'elle alors qu'elle passe simplementdevant lui. Tercet 2 Vers 12 : Ailleurs bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être ! - le vers est la réponse à la question duvers précédent.

Monologue intérieur duSL - ton exclamatif - femme inaccessible - rencontre impossible - prise de conscience de la part duSL qui s'en exclame - l'espoir est déchu Vers 13 : Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais oùje vais - présence de pronoms personnels :« tu » et « je » - deux négations - parallélisme dans la construction duvers - je – tu tu – je – c'est un chiasme - tentative de rapprochementéphémère des personnages avecl'emploi des pronoms personnelsje et tu - la rencontre est définitivementimpossible « verbe fuir » Vers 14 : Ô toi que j'eusse aimée, à toi qui le savais ! - interjection, - lyrisme personnel - définition d'un amour furtif etimpossible, thème del'inamoramento initial (thème duregard omiprésent) - le SL voit la femme mais elle nelui renvoit pas son regard. »

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