Analyse du morceau de cire
Publié le 07/04/2011
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Ce que Descartes démontre c’est que le moi est d’abord un moi psychique et que le moi psychique est le fondement de l’identité individuelle. Le moi psychique constitue l’unité dans le temps de mon être, autrement dit la permanence du Je trouve son fondement dans l’unité de la conscience par-delà le temps. (Malgré le temps le moi psychique reste le même) « Je pense X, je ne vois pas X « En réalité c’est la pensée qui est à l’origine de toutes nos représentations. Pour comprendre cela il faut prendre un morceau de cire : qu’est ce qui est à l’œuvre au niveau de nos facultés ? On fait fondre le morceau de cire : tout le monde dit que c’est la même cire, personne ne dit autre chose. Nous ne voyons pas la cire nous nous représentons mentalement la cire, en concordance avec ce que nous voyons. Je suis d’abord un être qui pense dans toutes les occurrences de la vie. Je me représente mentalement, simultanément ce que je me représente par les organes des sens. Je vois des bras et des jambes de X, mais je pense X dans son unité, dont je pense l’unité constitutive. Notre unité c’est la conscience. La conscience donne l’unité du moi par rapport à lui-même dans le temps, mais elle me donne aussi l’unité du visible par rapport à moi-même. L’analyse du morceau de cire : C’est démontrer que nous ne voyons pas la cire, c’est une « inspectio mentes «, c’est l’esprit qui est à l’œuvre pas les sens.
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