Analyse de l'oeuvre de DESCARTES
Publié le 13/12/2011
Extrait du document
Quoique la doctrine de Descartes soit presque tout entière renfermée darrs le Discou1·s de la Jléthode, que nous analysons plus loin, nou.s croyons utile d'en donner tout d'abord une vue d'ensemble, en la rattachant aux diverses parties de la philosophie. Nous laissons de côté le doute méthodique, dont nous parlerons à l'occasion du Discours de la Méthode.
DOCUMENT DE 29 PAGES.
Le Discours de la Méthode parut en 1637; il était suivi de trois traités : la Dioptrique, les Météores et la Géométrie, qui sont une application de la méthode exposée dans le Discours. Le titre exact de l'ouvrage était celui-ci : Discours de la Méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences, plus la Dioptrique, les Météores et la Géométrie, qui sont des essais de cette methode. Descartes avait déjà travaillé à la composition d'autres ouvrages, mais le Discours de la Méthode parut le premier.
«
Après le siège de la Rochelle, D~scartes revient passer ·
qu!llque
temps à Paris~ Sa famille et ses amis essayent
de le
retenir dans la capitale; mais eomme il n'y trouve
pas
la solitude nécessaire à la poursuite de ses études et
à la réalisation du plan qu'il a conçu, ii· part bientôt
pour
la Hollande.
Il y séjourne pendant vingt ans, vivant
dans
la retraite la plus absolue, et n'entreten~nt de cor
respondance qu'avec le P.
Mersenne 1
, qui l'initie à tout
ce qui passe dans le monde savant.
En t637,
il fait con
nallre au public le résultat de ses travaux, en publiant la
/)iscours de la Méthode, qui fut bientôt sui vi de plusieurs
autres ouvrages.
· ·
La nouveauté des doctrines exposées par Descartes
rencontra de nombreux admirateurs
et d'ardents prosé
lytes.
Le philosophe
reçut de Mazarit& une pension de .
mille écus.
De grands personnages le rech erchèrent, et
la reine Christine de Suède se fit gloire de se dire son
élève.
Cependant de tels succès ne furent
pa!i sans mé-.
lange; des attaques violentes ne tardèrent pas à se
produire.
Descartes
y résista pendant quelque temps,
mais, jaloux de son
repos, il céda enfin aux instances de ·
la reine Christine, qui, depuis longtemps, l'appelait à s.a
cour, et
partit pour Stockholm, en 1649.
Quelques mois à
peine après son arrivée dans cette ville,
il y mo urut
victime des rigueurs du climat.
Ses t' estes .fur ·ent trans -"
portés en France, par les soins de ses amis, et solennelle
ment déposés dans l'église dè Saint-Étienne du Mont.
Transférés
au Panthéon, en i793, puis, plus tard, au
Musé e des monuments français, ils reposent, depuis -1819,
dans l'église de Saint-Germain des P1·és.
L Le P.
Mersenne (i588-i6t8), de l'ordre des minime s, avait été le condi sciple de Descartes à la Flèche .
Très e stimé de ses contemporains pour ses travaux et ses écrits scientifiques et philosophiques, il était en relation avec tous les savants de l'Europe.
·.
»
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