Devoir de Philosophie

Analyse Père Goriot, Pension Vauquer

Publié le 23/11/2012

Extrait du document

Le Père Goriot Honoré de Balzac Commentaire de texte : la pension Vauquer, p.25-28 Introduction Écrit en 1834, le texte soumis à l'analyse est tiré du roman d'Honoré de Balzac intitulé le Père Goriot, qui s'inscrit dans le système de la Comédie Humaine. Auteur très célèbre du 19ème siècle, Balzac est né le 20 mai 1799 à Tours, juste 6 mois avant le coup d'Etat de Napoléon Bonaparte. Son père s'est enrichi sous tous les régimes grâve à son poste de directeur des vivres et de l'approvisionnement. Issu de la petite bourgeoisie, il a connu une vie confortable. Cependant, il a tenu des propos très durs vis à vis de sa mère qui était hystérique, en disant qu'elle est la cause de tous ses malheurs de sa vie, qu'il n'a jamais eu de mère. Balzac a toujours cherché à cacher ses origines paysannes, il ne s'intéresse pas au peuple. Cependant, ses comportements plébéiens n'étaient pas digne de son rang. De 1807 à 1813, il étudie au collège religieux de Vendômes. C'est une période difficile pour Balzac qui vit à l'internat. Il entre plus tard comme clerc de notaire. Puis il travaille 2 ans en vivant de la pension de ses parents pour tenter de former les bases de son écriture. Ses 2 premières tentatives d'écrire des pièces de théâtres telle Cromwell ou des romans d'aventure de soldent par des échecs. En un an, il écrit 16 romans sans connaître de succès, mais il forge sa plume. Il mène désormais une vie mondaine et agitée. Le succès se fait retentir avec son roman historique Les Chouans. En 10 ans d'écriture, Balzac écrit 90 romans qui font de lui un homme extraordina...

« monte.

Le rez-de-chaussée est occupé par le salon ainsi que la salle à manger, qui font l’objet de la description qui suit.

Dans ce texte descriptif à caractère réaliste, Balzac présente les différents éléments en fouillant le décor avec minutie pour ne perdre aucun détail d’un milieu sordide, car pour lui, le milieu est vu comme le miroir des êtres qui y habitent, donc les personnages principaux, surtout Mme Vauquer.

On trouve ici une focalisation zéro, à savoir que le narrateur présente les lieux de son point de vue omniscient, fouillant les moindres recoins, voyant tout, insistant sur l’impression crasse et de désordre que lui inspirent ces pièces, apportant ses commentaires.

Le thème principal est donc la description d’une pension où tout respire l’avarice, la saleté, l’entassement et le mauvais goût. Développement Mais le passage qui nous intéresse s’attarde sur l’aspect intérieur de la maison.

Balzac décrit tout d’abord le rez-de-chaussée, constitué du salon, de la salle à manger et de la cuisine.

Cette description sera le 1 er point de l’analyse.

Le 2 ème sera la présentation de Mme Vauquer et le lien existant entre elle et sa pension. Dans la Comédie Humaine, la description, la dissection des quartiers et l’analyse des habitants sont primordiales.

Balzac commence donc par décrire le lieu où la plupart de l’action va se dérouler. Le début de la description est plutôt positif, il décrit le rez-de-chaussée dans son ensemble : un salon communique à la salle à manger, elle-même conduit à la cuisine.

Le premier adjectif négatif est « triste », mais il contraste avec le marbre et la porcelaine qui décorent le salon.

On comprend que la pension n’est pas bien entretenue lorsqu’il décrit les murs : « Cette pièce, assez mal planchéiée » ou « le surplus des parois ».

Le fait que le feu ne soit fait « que dans les grandes occasions » montre la pauvreté des locataires.

Jusqu’à maintenant, Balzac nous décrit le salon que par la vue mais il va également faire appel à notre odorat (livre) et au toucher (livre) et il utilise des gradations.

Balzac sous-entend le mot « pisse » en faisant une rime « service, office, hospice … ».

Après avoir décrit le salon, il introduit la salle à manger.

Il utilise l’ironie pour nous faire comprendre à quel point la salle à manger va être horrible.

Il décrit avec en effet le salon comme un « boudoir parfumé » en comparaison à la salle à manger. Le champs lexical de la saleté est bien entendu très présent : crasses, gluants, tachées, … Mais aussi celui de la laideur (livre).

Il insinue que les pensionnaires font aussi pitié que des malades incurables. Il utilise encore un sens, celui du goût (livre), pour montrer à quel point c’est horrible.

Balzac nous détaille vraiments les éléments : des chaises aux paillassons piteux en passant par les chauffrettes.

Il décrit le mobilier par une énumération d’adjectifs, dont certains (manchot, borgne, invalide) sont normalement utilisés pour décrire des personnes.

Ces adjectifs introduisent donc les personnages.

Balzac y mèle l’ironie : il s’agit en fait de dire que l’endroit est indescriptible et qu’un véritable description retarderait « l’intérêt de l’histoire ».

Il arrive à la conclusion que la « misère sans poésie » règne dans la pension.

Il critique également le lecteur pressé, qui ne prend pas la peine de lire les descriptions. Le dernier paragraphe de cette analyse concerne Mme Vauquer.

La première phrase est très ironique : « dans tout son lustre ».

Le tableau est complet lorsque Mme Vauquer est là, elle est. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles