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Analyse du «  petit Hans » de Freud

Publié le 24/07/2012

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L'été précédent, Hans avait présenté de semblable angoisse et c'est à ce moment là qu'il avait acquis un avantage: sa mère l'avait prit dans son lit. Et nous pouvons supposer que c'est à ce moment là que Hans s'est trouvé dans un état d'excitation sexuel intensifié : Excitation dans laquelle sa mère était l'objet . Et cette excitation intense se satisfait accessoirement chaque soir sur un mode masturbatoire. Par son attitude envers son Père et sa mère, Hans est un véritable petit oedipe qui voudrait mettre de côte son père, s'en débarrasser afin d'être seul avec sa mère . Ce souhait a pris naissance pendant les vacances d'été, où Hans est resté quelques fois seul avec sa mère son Père était absent . Ce souhait d'écarter le père va jusqu'au souhait que son Père disparaisse.

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« Hans a une sorte de prescience, de pressentiment sur la nature du coït (casser, pénétrer) et sur le rôle du pénis (doit être grand) mais Hans ne peut aller plus loin, il seheurte à sa conviction que sa mère possède un pénis (même quand il verra sa sœur, il dira que le sien est petit et va grandir). Ces sentiments ambivalents et l'absence de solution sur la conception des enfants vont faire apparaître d'une part, un 1er conflit affectif (l'amour doit prendre ledessus en réprimant la haine sans cesse alimenter par l'amour pour la mère) et d'autre part, laisser sans emploi les deux pulsions actives, l'hostile contre le père et lasadiquement tendre envers la mère. Hans est en plein complexe d'Œdipe, complexe central des névroses en général. Manifestations du conflit psychique Un matin Hans se réveille en pleure , il rêvait que sa mère était partie et qu'il n'avait plus sa maman pour faire câlin.C'est ici un processus de refoulement, l'enfant éprouve en rêve une angoisse , cette angoisse est mise au service d'un désir inconscient intensément refoulé l'enfantrêvait qu'il dormait auprès d'elle mais tout le plaisir se transforma en angoisse et chacune de ses représentations en son contraire.

Le refoulement a pris victoire sur lemécanisme du rêve. Désormais, Hans n'aime plus qu'on le voit lorsqu'il urine, il se cache de peur d'être vu.

Hans fait un rêve où l'on peut noter le retour du refoulé : il rêve que Bertha (lafille du propriétaire où il passe ses vacances) lui faisait faire pipi et cela lui procurait du plaisir.

C'est ici un renversement du plaisir en déplaisir au niveau de touteson investigation sexuelle. L'été précédent, Hans avait présenté de semblable angoisse et c'est à ce moment là qu'il avait acquis un avantage: sa mère l'avait prit dans son lit.Et nous pouvons supposer que c'est à ce moment là que Hans s'est trouvé dans un état d'excitation sexuel intensifié : Excitation dans laquelle sa mère était l'objet .Et cette excitation intense se satisfait accessoirement chaque soir sur un mode masturbatoire. Par son attitude envers son Père et sa mère, Hans est un véritable petit oedipe qui voudrait mettre de côte son père, s'en débarrasser afin d'être seul avec sa mère . Ce souhait a pris naissance pendant les vacances d'été, où Hans est resté quelques fois seul avec sa mère son Père était absent .

Ce souhait d'écarter le père vajusqu'au souhait que son Père disparaisse. Naissance du symptôme névrotique : la phobie du cheval Selon Freud, la libido transformée en angoisse , s'est déplacé sur l'objet principal de la phobie, qui est le cheval.Le mécanisme pathogène, c'est le renversement de l'aspiration libidinale en angoisse (transformation d'un plaisir passé en déplaisir présent liée au refoulement). L'angoisse va absorber tous les sentiments et à cause du refoulement, les représentations chargés d'affect autrefois conscientes, passent dans l'inconscient.

Tous lesaffects peuvent désormais se transformer en angoisse. Dans cette problématique oedipienne , le symptôme apparaît comme un aménagement entre l'interdit et la transgression ainsi, se met en place la fonction du« compromis » du symptôme névrotique, la notion d'angoisse de castration et les éléments du conflit oedipien. La cause occasionnelle, l'évènement de la maladie n'a pas grande importance car l'appréhension était déjà là, la chute d'un cheval n'a pas eu de force traumatisante. L'efficience pathogène de la scène n'est liée qu'à l'importance que Hans portait au cheval en tant qu'objet d'intérêt (son intérêt manifeste pour les chevaux va setransformer en compulsion à regarder les chevaux) et qu'à un évènement plus traumatisant (un de ses amis était tombé en jouant au cheval). Les connexions associatives par rapport à l'évènement ont réveillé les deux complexes : père et accouchement de la mère.On peut retrouver la voie associative menant du cheval au père car s'est à son père à qui Hans pense lorsqu'il a vu le cheval tombé.Freud fait l'hypothèse qu'il y avait là aussi, l'accomplissement du souhait que le père tombe et meurt . Certains détails tel que le noir autour de la bouche et ce qui étaient autour des yeux des cheveux étaient des détails qui faisaient peur à Hans et qui semblaientdirectement transposer du Père au cheval. C'est ainsi que le retour du refoulé a pu s'opérer en remodelant le matériel pathogène, en le transposant ensuite sur le complexe des chevaux et les affectsconcomitants ont été uniformément transformés en angoisse. Un autre processus de déformation et de substitution appairait dans l'expression verbale de Hans « le cheval va me mordre », qui émane d'une autre scène où l'onretrouve les sentiments hostiles de Hans à l'encontre de son père.

Hans, dit un jour à son père : « papa reste ne t'en vas pas au galop ».Cela montre bien une ambivalence chez Hans qui en voyant tomber le cheval désire la mort de son père mais aussi une culpabilité de ce désir. Selon Freud, le déplacement inconscient sur l'animal de l'image paternelle permet de séparé l'image du père castrateur et celle de l'image bienveillante du père. Ce même processus est un rappel de la mise en garde de sa mère contre l'onanisme ( l'après-coup de la menace de castration a pu être réveillé par les explications deson père).

Hans se heurte aussi à la barrière de l'inceste. Hans refusait de sortir car craignait d'être mordu par le cheval.

La phobie succède donc à une crise d'angoisse morbide et s'installe en deux temps.Freud en fait l'expression de la poussée pulsionnelle incestueuse de son refoulement et de la projection d'une angoisse sur un objet persécuteur non indifférent. Dès lors, les conduites d'évitements à l'égard des chevaux puis par extension aux voitures chargées permettent le maintien de la relation tendre avec le père.

De plus,l'enfant en tire des bénéfices secondaires, il reste près de sa mère.. On s'aperçoit là du caractère diffus de la phobie (elle va porter sur des chevaux, des chevaux qui tombent, qui mordent, des voitures, sur les grands animaux).

Cesparticularités démontrent bien que l'angoisse n'a originairement rien à voir avec les chevaux mais qu'elle a été transposée secondairement sur eux. Hans dit à son Père « je voudrais faire quelque chose avec maman de défendu, je ne sais pas trop quoi mais je sais que toi aussi tu le fais ».Hans dit que sa petite soeur est une « loumf » et que, tous les enfants sont des « loumfs » et naissent comme des « loumfs ». C'est ainsi, que les voitures de déménagements, les omnibus....ne sont que l'extension de le phobie du cheval et ne sont que des voitures « cigognes » (théorie descigognes émit par le Père) et n'intéresse Hans que comme des représentations symboliques de la grossesse. Lorsque le cheval lourdement chargé, venait à tomber ; c'était un accouchement, une mise à bas.Ainsi le cheval tombant ne representait pas uniquement le père mais également la mère qui accouche.. »

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