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André BRETON

Publié le 22/09/2012

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breton

Seul Breton est resté fidèle jusqu'au bout à l'esprit du surréalisme. Mais son oeuvre témoigne clairement de ce conflit entre idéologie et création. De même qu'il apporte dans la justification de l'irrationnel la plus précise logique, il ne peut faire qu'en provoquant les mots au plus extrême dévergondage, et en les dressant contre toute forme de beauté, il ne les soumette à la loi d'un style somptueux et réglé, où la cadence amène l'image au lieu de sa plus grande force.

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« Photo Haut 1 Sipa- Icono L 'éc rit ure aut o ma­ tiq ue fut su ggé rée au poè te pa r /'ob se rva­ tio n d es éta ts h ypn o­ tiqu es ou d e demi­ somm eil , e t par la m éth od e f re udi enn e des assoc iatio n s s p on ta nées d'id ées.

Ell e impli que que l'es prit se d égage de tout e co ntrainte mo­ ral e o u logiqu e pour p ou voir explore r so n i nco nsc ie nt et lai sse r jaillir en soi d es for­ ces et d es d ésirs in ­ so up çonn és.

Sa vie, son œuvre La découverte de la poésie et de la "résistance absolue" N é le 19 février 1896 dans l'Orne, André Breton passe sa petite enfance à Saint-Brieuc.

Sa famille s'installe ensuite à Pantin en 1900.

Autour de sa quinzième année, la poésie vient éclairer une adolescence un peu terne : c'est la révélation des poèmes de Mallarmé.

La passion de la poésie le tient désor­ mais : il lit Baudelaire , le s symbolistes , il fréquente les réunion s poétiques du Vieux-Colombier , s'enthousia sme pour Huys­ mans, écrit lui-même des poèmes.

Il apprécie également la pein­ ture, surtout Gustave Moreau qui demeurera un de ses peintres de prédilection.

Il rencontre Paul Valéry dont l' influence se retrouve dans les premiers vers publiés du jeune poète.

Breton s'inscrit en 1913 à la faculté de médecine mais la guerre interrompt des étude s qui l'enthousiasmaient bien moins que la poésie .

Au cours de sa mobili sation , il s'initie à la pensée psy­ chanalytique de la théorie freudienne et fait la connaissance de Jacques Vaché.

Celui-ci représente pour Breton le symbole de la " résistance absolue" à la guerre mais aussi à la hiérarchie et aux valeurs traditionnelles.

Peu à peu, le s lectures de Rimbaud , de Jarry et, grâce à Aragon auquel il se lie, de Lautréamont , finissent par l'éloigner définitivement de la poétique de Mallarmé et de Valéry.

Ces lectures , ainsi que la fréquentation d 'Apollinaire rencontré en 1915, le confortent dans son besoin de définir une idée "moderne " de la vie poétique .

Après s'être interrogé sur les formes de la poésie, Breton s'attache désormai s à en comprendre la nature.

La naissance du surréalisme D ans les années 1917 et 1918, des goûts convergents, la foi dans la force de la poésie rapprochent André Breton, Louis Aragon et Philippe Soupault.

Ils fondent en mars 1919 une revue , Littératur e.

Celle-ci publie en 1920 le texte surréa­ liste , Les Champs magnétiqu es, première illustration par Breton et Soupault de l'écriture automatique .

En 1920 et 1921 , Breton mêle sa plume aux bataille s dadaï ste s pour s'en détourner bien­ tôt, ne se sati sfaisant plus du nihili s me du mouvement dada.

Le beau recueil poétique de Breton , Clair de te rre, paraît en 1923 .

Son Ma nifeste du surr éali sm e est publié en 1924, suivi. »

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