André Comte-Sponville
Publié le 22/02/2012
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Ancien élève de l’École Normale Supérieure, il enseigne à la Sorbonne. Il fut longtemps militant communiste. Son départ de l’activité politique l’a laissé moraliste, dans la lignée de Spinoza et Montaigne : il faut apprendre à vivre, selon nos seules capacités humaines, et sans l’appui des réalités transcendantes. Le matérialisme est la base de cette morale du désespoir. Accepter le désespoir, c’est déjà être heureux. Traité du désespoir et de la béatitude (2 volumes), Petit traité des grandes vertus, une éducation philosophique (1989).
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