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Les animaux : qu'ont-ils à nous apprendre ?

Publié le 10/11/2005

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Nous pouvons tirer des animaux une connaissance réflexive b.      La volonté de puissance à nue dans le monde animal Si nous observons les animaux, non comme des êtres inférieurs, ou mécaniques, mais comme des êtres avec lesquels nous avons une grande parenté, nous considèrerons leurs moeurs comme des révélateurs des nôtres. C'est ainsi que dans le monde animal la volonté de puissance, cette volonté qui se confond pour Nietzsche avec la vie, et qui consiste dans le désir de produire toujours plus d'effets, d'affirmer sa puissance sur les autres, se révèle à nue chez les animaux. L'observation de ces derniers peut donc beaucoup nous apprendre sur nos propres moeurs, nous rappeler nos racines animales. La cruauté omniprésente dans les sociétés animales n'est que la forme exacerbée et manifeste de celle qui règne dans les nôtres. III.                L'observation des animaux, moyen d'un apprentissage pratique et théorique pour l'homme   a.      L'animal comme modèle théorique pour la science Mais nous avons également à tirer du monde animal des connaissances théoriques. Pensons à Léonard de Vinci dessinant des machines volantes après avoir observé des oiseaux dans le ciel : la contemplation du monde animal, comme de la nature en général, peut fournir à l'homme des modèles théoriques pour ses propres découvertes scientifiques.  Pensons également à l'observation de l'industrie des abeilles, des araignées ou des castors, dont les productions peuvent fournir aux hommes de la matière pour ses constructions ou ses pratiques de production.

Les animaux sont des vivants organisés, dotés de la raison et de la sensibilité à un degré inférieur à celui de l’homme.

Apprendre est l’acquisition de connaissances, d’un savoir, que l’on peut distinguer en deux catégories. Il y a d’une part le savoir théorique, celui qui consiste en un discours sur les êtres et les choses. Mais il existe également un savoir pratique, qui consiste en la connaissance des pratiques appropriées aux diverses situations de la vie, qui débouche sur l’action.

Lorsque nous apprenons, nous apprenons, semble-t-il, d’un individu qui nous est supérieur en savoir ou en intelligence ou en sagesse. Or, les animaux nous sont inférieurs en tous points : il semble donc que nous n’ayons rien à apprendre d’eux.

Nous nous demanderons si les animaux sont des êtres inférieurs incapables de nous apprendre quoi que ce soit, où si nous pouvons tirer de leur observation un savoir théorique et pratique.

 

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