Devoir de Philosophie

« Les animaux, [...], n'ont point de passions » (texte d'Alain)

Publié le 13/08/2012

Extrait du document

alain

Alain affirme « les animaux, […], n’ont point de passions « (ligne 1). Cela veut donc dire qu’ils n’ont pas de passions, et qu’ils n’ont donc pas d’émotions, de sentiments, ils ne réfléchissent pas. Cela veut aussi dire que les animaux ne sont pas libres, qu’ils ont des « mouvements «, des états passagers. Seul des êtres libres ont une conscience, et donc éprouvent des passions, incluant la conscience de soi, la conscience de sa liberté. Beaucoup de philosophes, on fait comme Alain: affirmer que les animaux n’ont pas de conscience, et qu’ils sont donc incapable d’avoir des passions. Il se pourrait donc, qu’ils expriment des préjugés, peut-être par orgueil. L'homme a tendance à se croire supérieur. Il se prend pour le sommet de la création. La position des philosophes à l'égard des animaux pourrait servir à justifier la technique et l'industrie (=technologies modernes). En particulier, elle pourrait avoir pour but de légitimer notre conduite à l'égard des animaux et de la nature en général, afin de faire taire les scrupules que l'on peut éprouver devant des pratiques telles que l'expérimentation sur le vivant, la vivisection, ou plus simplement le meurtre (pour se nourrir) ou même la domestication. Ces pratiques ne peuvent paraître acceptables que si elles concernent des êtres réputés inférieurs. Les philosophes, au service de la société dans laquelle ils vivent, auraient pour rôle de justifier l'idée d'une infériorité de l'animal.

alain

« texte, cette position n'est pas seulement inacceptable, mais d'abord absurde, car ignorante de ce qu'est vraiment une passion.

La passion est opposée à la raison.

Lespassions ont un rôle perturbateur tant dans le domaine de la connaissance que dans celui de l'action.

En effet les passions peuvent influencer nos décisions et nosactes, c'est pourquoi, il faut quand même réfléchir et qu'il ne faut pas suivre ses passions sans se poser des questions.

Un être raisonnable peut maîtriser ses passionsafin qu'elles ne lui permettent pas de commettre des erreurs.

De plus dans sa thèse, Alain affirme qu'il y a deux types de passions.

La passion au sens propre, qui neconcerne que l'homme, et qui implique la conscience; et les passions au sens d'émotions, que nous avons en commun avec les animaux, et qui n'impliquent pas laconscience ("ce ne sont que des mouvements"), comme la peur.

Le désir, la colère, la peur, ne méritent plus le nom de "passions" lorsqu'elles sont adoptées sansaucune conscience, sans aucun doute, sans aucune hésitation.

Alors je n'ai qu'un "mouvement", comme une pulsion, ou un instinct.

Sans conscience, il n'y a pas depassion, mais seulement une apparence de passion, qui n'est qu'émotion ou pulsion comme par exemple les animaux qui se battent entre eux pour le partenaire sexuel.Il n'y a de passion que là où il y a liberté.

On croit habituellement que là où il y a passion, on n'a pas le choix.

Et pourtant, c'est faux.

On est toujours libre, un hommeest toujours libre.

Sauf dans la colère, certains désirs, ou la peur, qui relèvent plus de l'émotion, ou de la pulsion, que de la passion.

Il y a une grosse différence entredes pulsions et des passions.

Par exemple le pédophile a des pulsions, plutôt que des passions.

Enfin c'est ce qu'il dit pour sa défense, pourtant la pédophilie peut êtreune passion, pour les personnes atteintes de cette maladie mentale.

Dans ce cas, il n'est bien entendu pas souhaitable de se libérer de ses passions.

Même en tempsnormal, il est préférable de ne pas se libérer de ses passions, car sans une réflexion elles peuvent nous faire agir gravement, c'est-à-dire elles peuvent nous nuire, ounuire aux autres.

Comme par exemple l'alcool, la cigarette ou la drogue ont des mauvais effets sur notre santé, et peuvent aussi en avoir sur ceux qui nous entourent,notamment la cigarette.

La drogue nuit gravement à notre santé, elle nous détruit, mais aussi c'est illégale, donc c'est un risque supplémentaire.

C'est pourquoi il estévidemment important de ne pas laisser ses passions agir sur nous sans que nous ayons réfléchis.

Cependant nous pouvons quand même laisser libre cours à certainespassions, sous certaines conditions.

Reprenons l'exemple de la cigarette, dans notre société nous sommes conscient que c'est nocif, pour celui qui fume, comme pourcelui qui se trouve à côté.

Comme condition, le gouvernement a prit la décision, que la cigarette est interdite dans les lieux publics.

Le fait que les fumeurs soientobligés d'aller dehors, cela permet aux non-fumeurs de ne pas subir les passions des autres.

Il faut donc prendre des mesures pour nous nuire, et nuire les autres leminimum possible.Alain affirme « les animaux, […], n'ont point de passions » (ligne 1).

Cela veut donc dire qu'ils n'ont pas de passions, et qu'ils n'ont donc pas d'émotions, desentiments, ils ne réfléchissent pas.

Cela veut aussi dire que les animaux ne sont pas libres, qu'ils ont des « mouvements », des états passagers.

Seul des êtres libres ontune conscience, et donc éprouvent des passions, incluant la conscience de soi, la conscience de sa liberté.

Beaucoup de philosophes, on fait comme Alain: affirmerque les animaux n'ont pas de conscience, et qu'ils sont donc incapable d'avoir des passions.

Il se pourrait donc, qu'ils expriment des préjugés, peut-être par orgueil.L'homme a tendance à se croire supérieur.

Il se prend pour le sommet de la création.

La position des philosophes à l'égard des animaux pourrait servir à justifier latechnique et l'industrie (=technologies modernes).

En particulier, elle pourrait avoir pour but de légitimer notre conduite à l'égard des animaux et de la nature engénéral, afin de faire taire les scrupules que l'on peut éprouver devant des pratiques telles que l'expérimentation sur le vivant, la vivisection, ou plus simplement lemeurtre (pour se nourrir) ou même la domestication.

Ces pratiques ne peuvent paraître acceptables que si elles concernent des êtres réputés inférieurs.

Lesphilosophes, au service de la société dans laquelle ils vivent, auraient pour rôle de justifier l'idée d'une infériorité de l'animal.

Pourtant, il y a une autre explication,plus vraisemblable, à cet attachement des philosophes à l'idée d'une supériorité, ou au moins d'une différence de nature, entre l'homme et l'animal.

Il est plus probableque leur but soit de maintenir une distinction entre les genres humain et animal afin de justifier le respect dû à la personne humaine.

Plutôt que de chercher desmobiles secrets, il vaut mieux écouter ce que les philosophes eux-mêmes disent sur leurs raisons.

Le but est d'élever l'homme et d'encourager des relations inter-humaines fondées sur le respect. CONCLUSION « Celui qui suit la passion n'a pas de passion » (ligne 14): c'est la clé du texte d'Alain.

Sa thèse est donc que les animaux n'ont pas de conscience, donc pas depassions.

Seuls les hommes seraient capables de détenir cette conscience, et donc ses passions, et beaucoup d'autres sentiments.

Ils en seraient capables parce qu'ilssont libres et que les animaux non, donc eux, n'auraient que des « mouvements ».

Les hommes pourraient aussi être inconscients à certains moments, notammentlorsque des obstacles se présentent devant eux, ils agiraient sans réfléchir, et le « réveil », autrement dit, la capacité de pouvoir douter les enlèverait de cetinconscient, et leur permettrait de redevenir conscient.

Le texte veut donc évidemment montrer que la conscience est le propre de l'homme.

Mais l'originalité d'Alainc'est de montrer ce qu'est la conscience.

Alors même que les hommes et les animaux se comportent de façon similaire en apparence, la différence vient sur le fait quel'homme peut dire non, peut douter, contredire ses passions.

Pour Alain la conscience appartient à un être qui peut réfléchir, se remettre en question, être capabled'éprouver des sentiments comme la passion ou le désir, pouvoir arrêter de penser, douter etc..Cependant grâce à l'évolution des sciences, et des expériences, on sait que les animaux peuvent eux aussi avoir une conscience, mais c'est une conscience immédiate,non réfléchie.

Il n'y a pas de culture de l'animal, ce qui s'explique assez bien par le fait que justement les animaux n'ont pas de libre-arbitre.

Les animaux ont aussiune mémoire, des sentiments, une imagination etc.

Mais toutes ces facultés se trouvent chez eux à un degré moindre que chez l'homme et sont immédiates et nonréfléchies.

L'homme est le seul a avoir certaines facultés de conscience, il veut se placer au dessus de tout.

Les animaux n'agissent pas de la même manière, toutcomme ils n'ont pas la même conscience.

Mais en fait, pour certains il est nécessaire de refuser la conscience à l'animal pour maintenir l'homme au rang qui luiconvient.

Il est possible d'accorder une certaine forme, un certain degré de conscience aux animaux, selon leur espèce, sans pour autant nier toute différence entrel'homme et l'animal.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles