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L'ANTHROPOLOGIE : LA MÉTAPHYSIQUE

Publié le 31/05/2011

Extrait du document

• Une intelligibilité particulière

Le philosophe ne prétend pas expliquer le but et le sens de l'activité humaine, même si les sciences sociales et l'anthropologie permettent une analyse très détaillée des comportements humains. Le philosophe veille à faciliter une enquête, fondée par un personnage transcendantal. Car, le sens de l'enquête implique bien qu'on recherche une sorte de perfectionnement dans ce développement successif des histoires de la pensée. Peu à peu, les démarches du philosophe précisent un territoire qu'Aristote délimitait autrement. Il y avait la physique... et tout ce qui est au delà de la physique, et des autres sciences particulières. Donc, la prise de conscience s'exerçait sur des objets précis. Mais, ce n'est pas le monde qui permet la mesure de l'être. Si nous repoussons à un autre domaine, qu'on appelle métaphysique, des exigences particulières de notre intelligibilité, c'est parce que nous ressentons le dépassement des sciences.

« ~ 1 • PHOO ------------------------------------------------------~ 4e grpupe de notions METAPHYSIQUE.

ANTHROPOLOGIE.

PHILOSOPHIE .

LA CRISE DE LA METAPHYSIQUE : Méta-physique, ta meta ta phusika: ce qui vient après les livres sur la nature, ce qui suit (ensuite) les livres de physique: la métaphysique peut-elle nous livrer un savoir? est-elle science (épistémé).

Mathématiques, physique, les hommes ne se sont pas contentés de se rendre par la science physico-mathématique et la technique «comme maîtres et possesseurs de la nature».

Ils ont voulu savoir plus et au-delà : trans, la transcendance.

Transcendance est ce qui dépasse l'expérience et va au-delà; au-delà de l'immanence.

La métaphysique est l'effort ou la tentation de l'esprit humain pour atteindre un savoir dont il ne peut pas faire l'expérience.

«Telle est donc l'idée générale de la métaphysique, de cette science qui est tombée dans le discrédit général, parce qu'on en attendait d'abord plus qu'on ne pouvait équitablement lui demander, et par laquelle, après s'être longtemps bercé des plus belles espérances, on s'est trouvé déçu dans son espoir» (KANT, Critique de la raison pure).

Que se passe-t-il avec KANT? Pourquoi une crise de la métaphysique, ouverte dans toute sa plénitude et son ampleur? La métaphysique dogmatique voudrait connaître, pour unifier et totaliser son savoir, trois idées principales : le moi, le monde, Dieu.

Au «je pense» considéré non comme «un sujet transcendantal des pensées X», à ce« je pense» qui forme l'unité originairement synthétique de l'aperception, autrement dit qui permet de lier le divers de la sensibilité reçu dans l'espace et le temps (formes pures a priori de l'intuition) par les catégories de l'entendement, peut-on donner une substance, qui plus est libre, qui plus est immortelle? Peut-on dire: le moi, substance permanente et libre? Voilà une question métaphysique.

Le monde a-t-il commencement dans le temps et limite dans l'espace, ou est-il sans commencement, donc sans fin, et illimité? Voilà une autre question métaphysique.

Ces questions excèdent notre possibilité de savoir.

Elles vont au-delà (trans) de la connaissance.

Elles réclament des idées et non plus des concepts.

Elles ne tiennent pas compte de la borne humaine, de ses limites, de sa finitude.

Pourquoi? Parce que la raison est éprise d'absolu et d'infini.

Tout comme la liberté cartésienne à l'image de Dieu, cette raison veut atteindre Dieu, l'âme, le monde et l'être absolument nécessaire qui est peut-être à sa source; oui, mais; existe-t-il? Il n'y a rien dans un concept qui permette de distinguer le réel du possible.

Nous l'avons déjà vu à propos des cent thalers réels ou possibles*; on ne peut d'un concept tirer l'existence analytiquement; on ne peut analytiquement passer de la catégorie de la modalité du possible à celle du réel: l'existence est un ajout, une position hors du concept.

Nous avons aussi vu que, chez DESCARTES, l'erreur consiste à ne pas maintenir une liberté si vague et si étendue dans les bornes de la connaissance**.

Ici l'illusion consiste à ne pas pouvoir maintenir notre connaissance entre les bornes et les limites que lui fixent inéluctablement ses cadres a priori et transcendantaux.

Il y a un NOTE: ce cours ne doit être imité, ni de près ni de loin; encore moins, évidemment, servilement copié.

Il n'est là que pour faire naître votre propre pensée.

• Voir mon cours sur l'existence.

•• Voir mon cours sur la liberté.

165. »

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