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Apologue

Publié le 27/02/2008

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apologue

Effectivement, nous trouvons dans l’apologue cinq genres : la fable, le conte philosophique, la parabole, le  conte merveilleux et l’utopie. Le texte du corpus « Aventure du pèlerin » de Jacques Cazotte est un apologue, plus précisément un conte philosophique. Il comporte donc un niveau distrayant et un niveau a réflexion philosophique ;  par son histoire imaginaire l’auteur cherche à captivés son lecteur et à retenir son attention. Ce genre rapporte les péripéties de personnages, leurs voyages, leur rencontres et leur découverte des injustices de notre monde, c’est ainsi que le roi de Naples se perd et rencontre le pèlerin. Premièrement Dans un apologue, le récit prime sur la morale car il sert en effet à l'englober, à lui donner un sens, de l'attention. La petite histoire que développe ce récit attire souvent le lecteur, l'intéresse. Le récit sert à donner du sens à la morale.

2emement l'apologue est un récit allégorique c’est-à-dire que l’auteur à créer une transition entre le côté distrayant du récit et la morale que l’on doit en tirer. Cela rend le récit facile à lire, qui traite parfois avec humour et légèreté des sujets auxquels beaucoup de lecteur peuvent s'identifier. L’apologue, qu'il soit sous la forme de conte, de conte philosophique ou de fables est rendu accessible à beaucoup de lecteurs qui cherchent à se divertir. En effet, ce sont souvent de courts récits, comme les Fables de La Fontaine ce qui les rends distrayant dans le sens où le lecteur prend du plaisir à le lire : sans compter que l’auteur fait passer un enseignement de façon accessible et claire. Ainsi dans « La ferme des animaux » d’Orwell il est mis en scène des animaux qui parlent et se comportent comme des êtres humains. Ou on peut prendre comme exemple « Candide » de Voltaire où le registre comique est dominant dans ce conte philosophique.

 

De plus Le récit donne également du sens à la morale par ce qu'il est : un exemple concret de l'application de la morale ; une morale qui serait toute seule, sans récit préalable pour préparer le lecteur n'aurait aucun impact, ne servirait à rien.                 Le récit est donc primordial dans un apologue : il donne de la profondeur à la morale et permet à l'apologue de s'enraciner dans la mémoire de ses lecteurs et ainsi de se diffuser à grande échelle. Cependant, bien que le récit soit important, la morale l'est tout autant, voire plus.

 

L'apologue, n'étant pas une argumentation classique, a l'avantage de divertir le lecteur. L'apologue instruit le lecteur puisqu'il délivre une morale, un enseignement. Il a donc une visée didactique. Il critique, le plus souvent le pouvoir, les mœurs de la société tout en déjouant la censure. Il a donc une visée critique.   Ces deux visées se complètent parfaitement car le lecteur retient d'autant mieux la portée critique et didactique du texte car il l'associe à une histoire amusante.

 

Néanmoins L'élément le plus important d'un apologue est sans nul doute sa morale. Le but de l'apologue est en effet d'avoir une portée morale ; sans elle l’apologue perd tout son sens. Tout dans un apologue est créé pour la morale ; c'est pour elle que le récit est créé. Par son apologue, c'est une morale que l'auteur veut transmettre, c'est d'elle qu'il veut que l'on se souvienne. Ainsi, on ne pourrait appeler “ apologue ” un discours narratif ou le récit primerait sur la morale ; c'est parce que la morale prime sur le récit que ce discours devient un apologue. Pour ce qui est par exemple de l’utopie ; un récit qui décrit une société imaginaire et idéal reposant sur des valeurs de paix, de justice et d'égalité. Sa fonction est de mettre en évidence les travers de la société : elle a donc une portée critique implicite. Dans le texte de Jacques Cazotte, le pèlerin grâce a son miroir dénonce l’hypocrisie des compagnons du roi.  

Pour conclure, le récit et la morale on une part égale dans les textes de l’apologue, aussi le récit est tout aussi important que la morale et vis versa. L’apologue par son invention imaginaire permet au lecteur d’adhérer à la morale ; On peut néanmoins se pencher sur les divers procédés utilisés dans la morale et dans le récit, afin de les comparer et d'étudier leur impact sur le lecteur.  

 

 

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