Devoir de Philosophie

apologue

Publié le 28/03/2011

Extrait du document

apologue

QUESTIONS :

En quoi ce texte est-il un apologue?

Un apologue est un court récit à valeur morale ou didactique, permettant souvent d’effectuer une critique de la société. On veut démontrer que le texte: Aventure d’un pèlerin de Jacques Cazotte est un apologue. Dans un premier temps, nous allons dire en quoi ce texte est un récit. Ce texte est écrit en prose, et raconte la rencontre du roi de Naples avec un pèlerin. On y reconnaît les temps caractéristiques du récit: l’imparfait et le passé simple avec « s’appelait », « s’égara », « s’écarta », « repartit », « ajouta », etc. Le passé simple est utilisé pour rapporter la conversation entre le roi et le pèlerin (« dit », « poursuivit », « répondit », « reprit », etc.)  et l’imparfait est utilisé pour décrire les actions des deux personnages principaux et donner des informations sur les personnages (« il s’appelait Roger »). La présence d’une narration (« un roi de Naples... ») est un élément également important du récit. De plus, on observe un schéma narratif caractéristique du récit avec: une situation initiale: rencontre du pèlerin et du roi tous deux égarés Un élément perturbateur : le pèlerin veut démontrer au roi que sa cour est hypocrite avec un miroir Un dénouement : le roi ne parvient à convaincre personne de se regarder dans ce miroir qui éclaire sur sa véritable identité Une situation finale: le roi admet que le pèlerin a raison et comprend que sa cour est hypocrite avec lui, il complimente le pèlerin lors de son audience publique. On peut donc dire que ce texte est un récit, et de part sa longueur, qu’il est court, tel un apologue.

Ensuite, nous allons expliquer l’argumentation indirecte de l’auteur et la valeur morale et didactique de ce récit. Jacques Cazotte a choisi des personnages symboliques dans son texte : un Roi et un pèlerin; qui symbolisent respectivement la richesse, le pouvoir, la toute-puissance et la sagesse, la foi, la bonté. Ce choix de personnages amène le lecteur à réfléchir sur sa propre condition et la morale que nous allons expliquer permet au lecteur de s’instruire. Le pèlerin donne une leçon au Roi, ce qui est inhabituel; il lui montre que sa cour est hypocrite. Pour cela, l’auteur utilise une allégorie du miroir qui permet aux gens qui s’y regardent de se voir tels qu’ils sont. Personne autour du Roi n’a voulu s’y regarder, la morale de ce texte réside dans le fait qu’il ne faut pas se fier aux apparences, et que beaucoup de gens de notre entourages jouent à un double-jeu. -> L’apparence des comportements humains est trompeuse.

On peut donc en conclure que ce texte de Jacques Cazotte répond parfaitement à la définition d’un apologue, c’est un court récit écrit en prose et qui a une valeur morale et didactique.

2. Quels sont d’après vous les principaux messages de ce court récit?

Je pense que l’auteur veut nous faire passer plusieurs messages: Comme dit dans la question précédente, il y a une vraie morale, qui peut donc s’apparenter à un message; qui est la suivante: il faut se méfier des gens qui nous entourent, ne pas se fier aux apparences. On peut également « dériver » cette morale et dire que ce texte permet de voir que les gens agissent inconsciemment ou consciemment uniquement dans leur propre intérêt personnel : en effet, si les courtisans de ce roi de Naples ne voulaient pas être vus par le Roi dans le miroir, c’est parce qu’ils auraient tous vu leur image à la place du Roi. Il aurait donc compris qu’ils étaient simplement là pour leur propre intérêt et non pas par courtoisie ou par pur respect de sa royauté. Il y a également un message plutôt implicite dans cet apologue, que l’on peut traduire de la façon suivante : l’argent et la noblesse ne font pas le bonheur, la noblesse de l’esprit et la sagesse permettent parfois d’être beaucoup plus heureux. En effet, le pèlerin refuse toutes les aides financières du roi, il refuse d’être son hôte ne serait-ce que pour une nuit; car d’après lui sa dignité ne lui permet pas de séjourner dans un endroit où il n’y a aucune sincérité. Le pèlerin explique au Roi qu’il voudrait se pendre s’il trouvait un homme plus heureux que lui malgré sa pauvreté et son statut de vagabond. Il justifie cela par sa connaissance des sentiments humains et explique au Roi comment il est heureux sans argent et sans logement fixe: il préfère être seul et pauvre que vivre dans un logement luxueux entouré de gens hypocrites. Cette sagesse de l’esprit du pèlerin est un message que veut nous transmettre Jacques Cazotte. On peut dégager de ce texte un dernier message: ce n’est pas parce que l’on est pauvre ou vagabond que l’on est pas intelligent. On peut justifier ce message en utilisant la sagesse avec laquelle le pèlerin se présente au Roi et lui exprime son point de vue par rapport à sa Cour, et avec quelle finesse il lui démontre son idée, qui est un fait douloureux et difficile à croire pour le Roi.

Ainsi, le texte de Jacques Cazotte nous apporte ces différents messages qui nous donnent en quelque sorte des leçons de morale sur la vie, qui conviennent encore parfaitement à la vie actuelle, malgré son écriture en 1763.

DISSERTATION :

Sujet: Le conte et l’apologue, comme le miroir du pèlerin dans le texte de J.Cazotte, sont des « inventions qui permettent de voir le monde tel qu’il est ». Pensez-vous que ces « inventions » soient le meilleur moyen de voir le monde tel qu’il est? Vous organiserez votre réponse en vous appuyant sur vos lectures personnelles, les textes abordés en classe, et le texte proposé en corpus.

              Apparaissant avec les fables en prose d’Ésope, en vers de Phèdre, -qui personnifient pour la première fois des animaux, les humanisent- puis avec les paraboles de l’Évangile; l’apologue a traversé l’histoire depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui. Il est caractérisé par un court récit à valeur morale et didactique et apparaît sous différentes formes: fables, contes philosophiques ou contes de fées, paraboles (biblique). Il a pour but d’instruire le lecteur, et il permet à l’auteur de faire une satire sociale, de dénoncer les travers des hommes ou d’avancer des idées et des valeurs nouvelles. Il est à la fois court et plaisant, c’est d’ailleurs une des raisons qui pourraient expliquer son succès. L’apologue est donc, en conclusion, un récit imagé ou est développée une argumentation indirecte qui unit l’art du récit à un enseignement moral ou didactique. Mais peut-on dire que le conte et l’apologue, référées à des « inventions », soient le meilleur moyen de voir le monde tel qu’il est? Ces deux genres littéraires que l’ont pourraient confondre en un sont-ils suffisants pour instruire et enseigner quelque chose au lecteur, pour leur permettre de connaître la face cachée du monde dans lequel ils vivent? Nous allons alors étudier, pour répondre à cette question, le reflet de la société que représentent l’apologue et le conte; nous expliquerons par la suite le rôle limité du conte et de l’apologue, puis nous finirons par montrer d’autres de moyens de persuasion et de conviction.

               En premier lieu, nous allons donc vous parler de l’apologue et du conte, qui servent de « miroir de la société ».                En effet, l’apologue et le conte sont deux types de textes littéraires qui défendent une cause et permettent de critiquer. Dans l’apologue est souvent utilisé le symbolisme des personnages: les auteurs utilisent des personnages qui sont plus proches du lecteur pour les sensibiliser davantage. Dans les fables de La Fontaine, comme Les obsèques de la Lionne, l’auteur utilise des animaux pour représenter les différentes personnes de la Cour. Ainsi le Roi devient un lion, la lionne est la femme du roi, les loups et autres animaux de la forêt sont les courtisans du Roi et le Cerf, personnage clé de la fable est un opposant au régime monarchique. Ainsi, cette personnification des animaux est à la fois une métaphore, le lion pour sa puissance dans la jungle, les loups pour leur peur, et le cerf pour son courage. L’astuce de La Fontaine permet de rendre son texte accessible à la fois à de grands penseurs qui y

verront une critique profonde du régime politique, et à la fois au plus jeunes et aux personnes non cultivés, qui comprendront à travers cette morale, que l’on peut beaucoup en obtenir par flatterie. Pour conclure, dans ce cas-là, le symbolisme des personnages permet une accessibilité au texte et à la morale très aisée. Dans un autre texte, comme Aventure d’un pèlerin, de Jacques Cazotte, les personnages y sont symboliques pour d’autres raisons: le pèlerin est choisi pour représenter la sagesse et la foi, et le Roi pour la puissance et la richesse. On voit se confronter deux extrêmes de la société et finalement c’est celui qui est censé en savoir le moins, le « pauvre » qui donne une leçon au « riche ». Il montre au Roi, que sa Cour est hypocrite en utilisant un miroir qui révèle à celui qui s’y regarde ce qu’il est vraiment et ce qu’il souhaiterai être. Personne autour du Roi ne veut s’y observer de peur d’être découvert hypocrite. L’allégorie du miroir dans ce texte est étroitement liée avec l’idée d’apologue qui est un miroir de la société que nous voulons vous démontrer. On peut donc en déduire, que dans ce texte est donné une leçon de morale à la fois au Roi, et à la fois au lecteur, la symbolique des personnages sert ici également à éviter la censure, tout comme dans la fable de La Fontaine: il y a une critique de la société masquée par les personnages représentatifs du Roi ou de la Cour, par exemple. Nous terminerons sur les personnages symboliques avec un dernier texte de Charles Perrault, Le Maître Chat ou le Chat Botté, qui raconte l’histoire de trois frères, qui, après avoir perdu leur père hérite de sa fortune. L’aîné hérite du moulin, le cadet de l’âne et le benjamin du chat. Ce dernier découvre que ce chat parle et est d’ailleurs très doué, et par ruse et persuasion, il permettra au jeune garçon de se faire passer pour le marquis de Carabas et d’épouser la princesse du royaume. Cette morale ambiguë, qui laisse entendre que la ruse paye plus rapidement que le labeur ou le talent, veut surtout insister sur les talents de persuasion du chat qui sont incroyables. La symbolique de ce personnage nous montre qu’il faut parfois user d’autres méthodes pour arriver à ses fins, et le chat, qui représente la ruse, permet d’insister sur cette idée. On peut donc conclure que la symbolique des personnages est un élément qui permet à l’apologue de voir le monde tel qu’il est, car cela permet d’insister sur certains points, d’accentuer une idée ou de la déformer pour ne pas être touché par la censure.               Nous traiterons dans un deuxième temps, la métaphore présente dans les contes et les apologues, la façon dont les auteurs utilisent le surnaturel et la fantaisie pour exprimer une réflexion sur le monde réel dans une situation de la vie quotidienne. En effet, les auteurs de tous siècles utilisent le surnaturel pour « accrocher » davantage le lecteur et lui faire comprendre un fait important de la société à travers quelque chose de distrayant, d’amusant. Le roman d’Italo Calvino, Le Baron perché, qui n’est autre qu’un conte philosophique composé d’une succession d’apologues; raconte l’histoire d’un homme qui a décidé à la suite d’une dispute avec ses parents, de grimper en haut d’un arbre et de ne plus jamais y descendre de sa vie. Malgré la fantaisie de la situation, Italo Calvino développe ici une réflexion poussée sur les relations entre l’homme et la société et le rôle de la famille. Cet homme veut prouver aux autres le vrai sens de la liberté et de l’intelligence, et leur démontrer surtout qu’ils vivent dans la médiocrité au niveau de leur rapport à la nature. Ainsi, Italo Calvino exprime une idée sur la considération du monde et de la nature, qui permet de voir une autre « face » du monde, de dire que beaucoup trop de choses sont               inexploitées autour des hommes. Ainsi, les textes fantaisistes et surnaturels permettent d’engager un réflexion de façon plus accessible à tous, mais nous démontrerons dans une deuxième partie qu’ils ont tout de même d’importantes limites.              Nous allons parler, pour finir cette partie, du réalisme présent dans les contes et apologues, et de la possibilité d’identification au personnage qu’a le lecteur. On peut comparer les différentes morales à des situations d’actualité. En effet, les textes à valeur didactique du XVIIème  ou même du XVIIIème siècle correspondent encore aujourd’hui à la vie quotidienne, on peut citer à nouveau Les obsèques de la Lionne de La Fontaine et l’hypocrisie des gens de la Cour. Aujourd’hui, le lecteur pourrait s’identifier au Lion ou aux courtisans en tant que chef d’entreprise ou salarié qui rêverait d’atteindre le plus haut poste, au prix de manipulation et hypocrisies! On retrouve également cette idée d’identification au personnage ou à la morale dans Candide de Voltaire, qui est un conte philosophique et qui pourtant correspond encore à l’actualité. En effet, la morale de ce livre réside dans le fait que l’utopie n’est pas faite pour l’homme, qu’il est inutile de vouloir un monde meilleur inaccessible! Aujourd’hui, beaucoup d’utopistes voient le futur sous une nouveau jour, mais la philosophie actuelle est de vivre sa vie au jour le jour, de ne pas vouloir mieux et de surtout profiter de ce que l’on a. Ainsi, on peut dire que les contes et les apologues sont un moyen efficace de voir le monde tel qu’il est et cela convient encore à l’époque actuelle; mais nous allons voir qu’il a tout de même des défauts.

              Dans une deuxième partie, nous étudierons les limites du conte et de l’apologue pour montrer le monde tel qu’il est, pour instruire le lecteur.               Nous commencerons par démontrer que le lecteur peut mal interpréter le récit. En effet, il est possible que le lecteur ne « voie » dans sa lecture, uniquement le côté narratif et ne se doute pas de la présence d’une morale et d’un enseignement. Dans des contes philosophiques comme Micromégas de Voltaire, la morale qui veut être transmise peut être très difficile à comprendre. En effet, le livre est bâti autour d’une métaphore représentant Voltaire par Micromégas, et c’est ce géant qui va donner des leçons d’humilité et de bon sens au hommes, qui va leur montrer que tout reste à apprendre même si l’on croit tout savoir. Cette morale qui est implicite, peut être très mal interprétée.  Ainsi, le lecteur ne comprendra pas ce que Voltaire voulait et cet apologue et conte à la fois, n’aura pas l’effet voulu. C’est le cas également de certaines fables, dont la morale n’est pas donnée explicitement, comme Le Chêne et le Roseau, de La Fontaine qui termine sur un fait: le Chêne qui nargue le Roseau, en lui répétant sans cesse qu’il est plus fort que lui, subit une tempête et est emporté, mais pas le roseau. A partir d’une étude un peu plus poussée, on peut dégager la morale suivante: la loi du plus fort n’est pas toujours la meilleure. Mais le lecteur pourrait simplement se contenter, après lecture de la fable, de penser que le chêne a eu une bonne leçon et de ne pas chercher plus loin ce que La Fontaine aurait voulu dire. Nous pouvons donc conclure en disant que l’apologue et le conte sont parfois des moyens trop complexes pour donner une vraie vision du monde, que leur « sens caché » est parfois trop implicite et qu’il est difficile à comprendre.               Nous traiterons ensuite, dans le cadre des limites de l’apologue et du conte, le côté trop « fantaisiste » et merveilleux de ces textes pour exprimer un sujet sérieux. Il est vrai que les auteurs se servent de ces deux caractéristiques pour mieux faire comprendre la morale au lecteur, mais parfois il y a un trop grand « écart » avec la réalité. Par exemple, dans les contes de fées, qui sont des apologues, certains diraient que c’est un moyen d’instruction  parfait pour des enfants en bas âge qui écoutent ces histoires racontées par leur mère. Mais, nous pouvons démontrer avec différents éléments du texte comme « Il était une fois », ou les fins toujours heureuses de ces contes; que l’écart avec la réalité est trop grand, le monde n’est pas si beau qu’il n’y parait! On peut même nuancer les bienfaits de la symbolique des personnages qui est parfois trop fantaisiste: dans Les Deux Coqs de La Fontaine, deux coqs se chamaillent l’amour d’une poule. Cette fable peut donc paraître trop fantaisiste, car on peut difficilement rapporter à la réalité une morale qui se basent sur l’histoire de deux coqs… L’écart avec la vit actuelle et la réalité est trop grand pour permettre à l’auteur de s’instruire et d’en tirer un vrai apport sur la vision réelle du monde. Donc, nous pouvons dire que parfois il est mauvais d’accentuer le merveilleux et la fantaisie pour permettre de voir le onde tel qu’il est.               Pour accentuer également ces « défauts » dans ce moyen de conviction qu’est l’apologue, nous allons étudier la vision fermée qui y est présente, et la thèse qui est propre à l’auteur. En effet, l’auteur a un avis strictement personnel, et parfois il peut s’avérer trop fermé, ou trop strict sur ce qu’il est vraiment. On peut citer en exemple des textes de Victor Hugo, comme « A propos d’Horace » dans Les Contemplations, où sa critique du système éducatif et son utopie d’un système meilleur, sont basés sur un jugement purement personnel qui est celui qu’il a vécu, il n’est donc pas partial sur ce système, il sera d’autant plus dur qu’il a souffert! Nous pouvons également parler du texte de Baudelaire, « Le Joujou du pauvre » extrait du Spleen de Paris, où la morale, qui peut être vraie comme fausse, est basée uniquement sur une situation parmi beaucoup d’autres: l’enfant riche est fasciné par le rat du pauvre. Mais on peut dire que cette vision est fermée puisque bien souvent les choses ne se passent pas ainsi, et la thèse de l’auteur ne représente pas tout le temps la réalité. On peut donc conclure en disant que l’apologue manque d’un certain « sérieux » et d’un réalisme plus franc, et qu’il a besoin d’une plus grande ouverture pour permettre de voir le monde tel qu’ il est vraiment. De plus, on peut dire que par son aspect court, il a une argumentation plus réduite et est ainsi moins convaincant.

           Cependant, ces deux types de textes littéraires ne sont pas les seuls moyens  efficaces pour avoir une vision vraiment réelle du monde.            En effet, il existe d’autres moyens littéraires plus convaincant comme l’essai, qui sont plus argumentatif et plus représentatifs de la vie réelle, plus concret et précis. On peut citer en exemple un texte de Jean Jacques Rousseau, Émile ou de l’éducation, qui donne des méthodes concrètes sur la façon d’élever et d’éduquer en plus jeunes âges, en omettant aucun détail et en y décrivant tout ce qu’il faut faire pour ne pas se tromper. On peut également donner des moyens audiovisuels, qui permettent de voir le monde tel qu’il est. Ainsi, dans les films, au cinéma, tous les sujets tabous de la vie et de la société sont abordés et permettent parfois d’ouvrir les yeux au destinataire. Les reportages et les journaux télévisés et papier donnent des informations concrètes sur le monde; il permettent d’une certaine façon de le voir tel qu’il est. On peut également donner un dernier moyen qui est de plus en plus utilisé aujourd’hui, ce sont les humoristes, qui font rire les gens d’eux-mêmes. Ainsi, de nombreux comédiens traitent avec humour et légèreté des sujets durs de la société ou des comportements typiques des hommes. C’est une façon implicite d’instruire mais qui est pourtant efficace, car lorsque l’homme rit de lui-même, il devient conscient de ses propres défauts ou de défauts d’autres personnes et c’est dans ces conditions qu’il est le plus facile de comprendre et de voir le monde tel qu’il est. On peut également citer, des parodies, comme Les Guignols de l’Info, qui caricaturent hommes politiques, sportifs, animateurs et artistes… C’est un autre moyen, encore une fois par le rire, de comprendre certaines choses de l’actualité et du monde. Certains diraient que ce n’est pas un moyen instructif puisque ce n’est pas partial… Mais l’on peut tout de même le considérer au moins comme un moyen informatif. Nous terminerons donc en disant que le conte et l’apologue ne sont pas les seuls moyens pour avoir une vision plus réelle du monde, et qu’il existe d’autres méthodes plus efficaces, pas seulement en littérature.

                           Ainsi, nous pouvons dire que le conte et l’apologue s’avèrent efficace pour voir le monde tel qu’il est grâce à de nombreux atouts comme la symbolique des personnages ou encore l’identification possible du lecteur aux personnages, mais qu’ils ont tout de même parfois des limites à cause de leur côté fantaisiste ou trop imprécis. Il existe malgré tout des moyens plus efficaces mais plus long et moins accessibles que l’apologue. Mais voir le monde tel qu’il est signifie donc seulement connaître les défauts du monde dans lequel on vit? Ne pourrait-on pas rechercher dans une vision réelle du monde des éléments positifs qui nous feraient découvrir de nouveaux horizons?

Liens utiles