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L'argumentation vous paraît-elle plus efficace quand elle est directe ou indirecte ?

Publié le 02/11/2011

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Commençons tout d’abord par définir ces deux types d’argumentations ; l’argumentation directe expose directement ses arguments et est de nature démonstrative. Tandis ce que l’argumentation indirecte cherche à persuader, ou à faire passer un message, mais de façon détournée. Nous nous demanderons dans un premier temps quels sont les atouts de l’argumentation indirecte puis dans un second temps les atouts de l'argumentation directe.

 

« Il fait ainsi passer son message, c'est la persuasion.

Ce qui est remarquable, c'est qu'il y a plusieurs niveaux de sens.

Pour les petits et grands la morale est différente.

Dans Le petit chaperon rouge, la morale est de ne pas se fier av euglement aux flatteurs cela peut se comprendre à différents niveaux ! Si dans les contes de Perrault la morale est explicite dans celle de Jeannot et Colin de Voltaire elle est implicite.

Dans cette oeuvre, la morale cible le problème de l'apparence et de la vanité par opposition aux vr aies valeurs.

Voltaire amorce une première critique de la société de son époque en pa rlant du nombre très élevé d'impôts.

Il dénonce l'importance accordée à l'apparence et au paraître même du clergé.

Il révoque tant à travers le discours du gouvernement que par la douloureuse chute sociale de Jeannot, le fait que tout repose sur l'apparence.

La morale que Voltaire cherche à nous faire passer n'est pas ''L'argent ne fait pas le bonheur'' mais ''La vanité ne fait pas le bonheur''.

Si les fables sont écrites pour les enfants, elles le sont également pour faire passer les idées des grands philosophes à travers des histoires pour enfa nts.

Ces histoires reflètent la réalité de leur époque.

Cependant, il fallait que leurs histoires plaisent de façon à atteindre un large public.

Racine et Corneille étaient conse illers royaux, ils opéraient à traver s leurs tragédies.

C'est de cette façon que Corneille, Molière et Raci ne ainsi que tous les moralistes du grand siècle ont transmit la morale.

Dans Les caractères de la bruyère , Jean de la Bruyère invente une forme plus souple: la remarque.

Il critique son époque et les genres humains, pui squ'il les présente tous doté d'un défaut.

Son texte est un portrait caricatural qui s'achève par une an ecdote ; une caricature du bavard frimeur mais qui est aussi une distraction pour le lecteur par sa chute.

La Bruyère suppose une morale, un pe\ u comme La Fontaine qui veut instruire son pub lic.

Le texte n'est pas médisant, on ne se moque pas de quelqu'un que l’on connaît contrairement au portrait que fait Molière de Celimère dans Le Misanthrope .

Il y a un coté pédagogique, l'auteur châtie les mœurs en faisant rire, il ne faut pas devenir comme Arias.

Son œuvre est intéressant sur le plan des mœurs historique : l'honnête homme doit maîtriser un art comme critère de sé lection, celui de la conversation.

Jean de la Bruyère remet en question, son large public.

Il essaye de plaire à tout le monde donc il inscrit une morale à la fin de ses œuvres ou il essaye de faire rire tout en d\ énonçant la réalité.

Mais quels sont les avantages de l’argumentat ion directe par rapport à l’argumentation indirecte ? II) Les atouts de l’argumentation directe 1) Des figures de rhétoriques qui renforcent l’argumentation Dans l’Incipit du Premier discours contre Catilina, prononcé au Sénat le 8 novembre 63, Cicéron adopte une argumentation directe, il accuse ouver tement Catilina lors d’un procès.

Il n’a aucun argument pour convaincre son auditoire alors il essaye de le persuader.

Cicéron joue sur l’ethos constamment, il utilise quelque chose de lui-même pour inviter son public à le suivre.

Il utilise des éléments traduisant sa subjectivité personnelle.

En effet il emploie une épanorthose, une figure de correction du discours qui consiste à se reprendre et à se corriger.

Il dit, je cite « Il vit, que dis-je ? il vient au sénat […].

» Il marque sa stupeur, sa surprise devant le résistance de Catilina dans l’espoir que le public pense que la culpabilité de Catilina choque tellement qu’elle en surprend encore ceux qui connaissent déjà l’histoire.

Cicéron joue sur la peur, sur l’estime que les sé nateurs ont d’eux-mêmes en même temps que sur leur sentiment de devoir moral en tant que sénateurs.

Il joue également sur le patriotisme.

Il dit, je cite « Je ne rappellerai point que Servilius Ahala tua Spurius Maelius de sa propre main […].

». »

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