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L'ascétisme est-il un renoncement de la vie ?

Publié le 27/02/2008

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Nietzsche a caractérisé son époque avec la mort de Dieu. Il y a moins une volonté irréfléchie de subversion qu?un sérieux existentiel de la part de Nietzsche dans cette déclaration. Il ne s?agit pas là d?un banal athéisme. S?échapper de la judéo-christianisme institué, c?est nier les valeurs communes qui aliènent l?individu. Selon, Nietzsche, la prise de conscience de la mort de Dieu est la voie vers la liberté. De plus, ce qui ressort de ceci n?est pas une négation pure et simple de toute spiritualité, mais une reconsidération de la vie que l?on ne peut castrer. Le Surhomme, ou Zarathoustra, sera cette figure éminente dont le Dieu est l?incarnation propre de la vie, un Dieu dansant, un Dieu de l?affirmation de la multiplicité, et non de la négation. La morale est contre nature pour Nietzsche : la morale a trop souvent été l?occasion de supprimer les passions en l?homme. Nietzsche critique ce caractère chrétien d?une morale qui fait la guerre aux passions, et prend pour exemple l?épisode du Sermon sur la montagne (Nouveau Testament) où il est dit : « si ton ?il entraîne ta chute, arrache-le » (prohibition de l?adultère, des pensées sexuelles impures). Si la morale doit être un OUI à la vie, il ne semble pas que l?Eglise, dans son processus de castration (de la sensualité, de l?orgueil, de la passion de dominer, de posséder et de se venger), aille dans le sens d?une morale de l?autonomie (cf.

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