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Auguste Comte et l’esprit scientifique

Publié le 18/04/2011

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auguste

I - La loi des trois états

 

-> Le développement total de l’intelligence humaine s’effectue par une nécessité invariable en s’appuyant soit sur les preuves rationnelles fournies par la connaissance de notre organisation (=connaissances théoriques), soit par une vérification des faits historiques du passé (=connaissance empiriques).

-> Chacune de nos connaissances passe successivement par trois états théoriques différents :

-    l’état théologique (ou fictif), point de départ nécessaire de l’intelligence humaine;

-    l’état métaphysique (ou abstrait), servant uniquement de transition;

-    l’état scientifique (ou positif), état fixe et définitif de l’intelligence humaine

-> Ces états sont essentiellement différents et même radicalement opposés -> ils ne peuvent coexister et s’excluent mutuellement.

-> Trois étapes = trois méthodes de philosopher = trois sortes de philosophie = trois systèmes généraux de conceptions de l’ensemble des phénomènes 

auguste

« B) L'état métaphysique -> Cet état transitoire entre l'enfance de l'humanité (état théologique) et sa virilité mentale (état scientifique) constitue un passage graduel de l'un àl'autre. -> La métaphysique est l'explication des choses non pas grâce à des agents surnaturels mais par des entités abstraites, des êtres métaphysiques. -> Ces entités ont un caractère équivoque : on peut y voir une véritable puissance surnaturelle (rapprochement avec l'état théologique) ou bienune dénomination abstraite d'un phénomène (rapprochement avec l'état scientifique). -> Dans l'état métaphysique (ou encore ontologique), ce n'est plus la pure imagination qui domine ni la véritable observation mais on assiste à uneextension du raisonnement qui se prépare ainsi à l'exercice scientifique. -> L'ontologie (=métaphysique) est une alternative entre la conception positiviste et l'esprit de la théologie, grâce à une simplification de lathéologie par l'abstraction de sa dominante surnaturelle. C) L'état positif 1.

Les lois et non les causes -> La philosophie positiviste consiste à étudier les relations invariables qui constituent les lois effectives de tous les événements observables.Ces lois permettent alors de construire un enchaînement rationnel entre les faits et non d'en déterminer l'origine ou les causes. -> Avec le déclin de l'emprise de la religion sur notre esprit grâce à l'essor des connaissances rationnelles, les spéculations relatives à l'origine et àla destination des choses sont graduellement abandonnées par l‘homme car inaccessibles à notre entendement. -> Il faut alors accepter de ne pas connaître les causes d'un phénomène, le plus important étant de comprendre les lois qui le lient aux autres.

C'estcela la pleine maturité de l'intelligence. 2.

Observer, non imaginer -> La philosophie positiviste est avant tout caractérisée par une subordination nécessaire et permanente de l'imagination à l'observation. -> L'imagination ne sert alors qu'à découvrir ou perfectionner la coordination des faits observés ou encore à trouver de nouveaux domainesd'observation. -> Les conceptions scientifiques sont subordonnées aux faits, ces conceptions servant uniquement à manifester la liaison directe entre leschoses. 3.

Notions relatives et non plus absolues -> Alors que dans la philosophie théologico-métaphysique les notions étaient nécessairement absolues, ce qui s'accompagnaient spontanémentde l'emploi de fictions théologiques ou d'entités métaphysiques en guise d'explication des phénomènes, la philosophie positiviste rend cesnotions relatives. -> En ce qui concerne l'étude des causes des phénomènes, l'explication ne peut être qu'absolue.

Mais quand il s'agit de la recherche des lois liantles phénomènes, l'explication ne peut être que relative car l'exacte réalité ne peut être totalement dévoilée.

En effet, les découvertes se réalisentprogressivement grâce au perfectionnement graduel de l'observation. 4.

Le mot ‘positif' -> Le mot ‘positif' a pour synonymes : réel et utile.

C'est la réalité et l'utilité du positivisme qui fonde le véritable esprit philosophique quicorrespond au bon sens généralisé et systématisé. -> Le positivisme est également caractérisé par sa certitude et sa précision apportées à la raison. -> Enfin, l'esprit positif est marqué d'une tendance à l'acceptation universelle alors que l'esprit théologico-métaphysique était surtout un espritcritique. -> La raison moderne doit cesser d'être critique envers le passé en renonçant aux principes absolus issus de la raison ancienne.

La notion depositif sera alors associée à la relativité. II - La science. »

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