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automobile, pollution.

Publié le 21/04/2013

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automobile, pollution. automobile, pollution, contamination de l'atmosphère liée à une circulation routière importante, provoquée principalement par la combustion de combustibles fossiles (en particulier de pétrole sous forme d'essence et de diesel). Parmi les polluants les plus importants produits par les véhicules à moteur, on peut mentionner le monoxyde de carbone, certains oxydes d'azote, certains composés organiques volatils et de nombreuses particules microscopiques (en particulier la fumée). Dans les pays industrialisés, 30 à 90 p. 100 de l'émission totale de ces polluants provient des transports automobiles. Ces derniers rejettent également dans l'atmosphère, mais en plus petites quantités, du plomb, du dioxyde de soufre et de l'hydrogène sulfuré. Le freinage des véhicules peut aussi libérer de l'amiante dans l'atmosphère. Enfin, les engins automobiles contribuent pour une grande part à l'émission de dioxyde de carbone. Le monoxyde de carbone est un poison qui peut entraîner une perte de vigilance, même à faible dose. Les oxydes d'azote et de soufre peuvent être dangereux pour les personnes qui souffrent d'asthme. Celles-ci risquent d'être sujettes à des crises plus sévères si la pollution automobile devient très élevée, bien que l'on ne connaisse pas encore bien les relations entre asthme et pollution automobile. Les véhicules produisent dans l'atmosphère deux composés cancérigènes : l'amiante et le benzène, qui est un composé organique volatil. Toutefois, les effets cancérigènes de ces substances n'ont pu être vérifiés qu'à des taux supérieurs à ceux qui résultent de la circulation automobile. Les microparticules solides et liquides, en particulier les fumées, sont surtout produites par les moteurs Diesel et peuvent entraîner toutes sortes de problèmes respiratoires et cardiaques. Le plomb est susceptible de provoquer des troubles neurologiques chez l'enfant. Le dioxyde de carbone n'est pas considéré comme un polluant, mais contribue néanmoins à l'augmentation de l'effet de serre, donc au réchauffement de la planète. La pollution automobile est une source d'inquiétude, surtout dans les rues les plus fréquentées des centres-villes, où un grand nombre de piétons côtoie une circulation automobile intense. Certains pays ont désormais mis en place un système de suivi des indices de pollution. Les conditions les plus défavorables surviennent lorsqu'un trafic important coïncide avec un temps chaud et sans vent. Les hôpitaux enregistrent alors une augmentation des crises d'asthme, surtout chez les enfants. C'est dans les rues que les concentrations de polluants sont les plus élevées, en particulier à l'intérieur même des véhicules, ces derniers recevant l'air pollué des véhicules qui les précèdent. La pollution diminue très rapidement dès que l'on s'éloigne de la rue, surtout s'il y a du vent, même faible. Outre l'inhalation des polluants qui peut nuire gravement à la santé, la pollution automobile pose un autre problème d'environnement. En effet, certains de ces produits chimiques libérés réagissent entre eux et produisent de faibles quantités d'ozone. L'ozone contribue lui aussi au réchauffement de la planète, et constitue l'une des causes des pluies acides qui détruisent la végétation, dans des régions parfois très éloignées de la source d'émission. Les pots catalytiques permettent d'éliminer certains polluants (notamment le plomb), mais pas le gaz carbonique ni les microparticules. Il est en particulier impossible d'empêcher les émissions de dioxyde de carbone lors de la combustion des carburants. Pour réduire ces émissions, il faut employer d'autres types de carburants ou améliorer le rendement énergétique du moteur, ou bien encore diminuer le trafic automobile. De nombreux pays considèrent désormais la réduction de la pollution automobile comme une mesure de toute priorité. Cela nécessitera une certaine réduction de la circulation soit par des mesures d'urgence, seulement appliquées lorsque la pollution dépassera un seuil critique, soit par une politique à plus long terme. Quelques mesures ont déjà été mises en oeuvre : création de zones piétonnières dans les centres-villes, installation de pistes cyclables, de zones à vitesse réduite et de péages routiers.

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