l'autre

On retrouve ici plusieurs époques et contextes dans les quels est utilisé le détour par l'Autre pour dénoncer ; que soit La Bruyère, moraliste de XVII° siècle ; Voltaire philosophe du courant de pensée des Lumières du XVIII° siècle ou encore Jacques Stenberg au XX°.  Ce demander si le détour par L'Autre c'est à dire le fait de passer par une autre société, ou par un personnage extérieur , peut être un bon moyen, un moyen efficace pour dénoncer, c'est-à-dire de révélé « publiquement « les travers, les dysfonctionnement politique et sociaux de sa propre société est en effet justifié car l'on peut y trouver des avantages comme des inconvénients. Nous allons tout d'abord nous intéresser à la remise en question que peut apporter ce détour par l'Autre en explorant la prise de recul qu'elle permet, ainsi que la possibilité que le lecteur s'identifie au personnage, ou de faire l'analogie entre la société peinte par l'auteur et sa propre société, et enfin le fait que les auteurs de par ce détour par l'autre aient la possibilité d'exagérer les travers qu'ils exposent. Puis dans un deuxième temps nous nous intéresserons au fait que cette remise en question ne soit pas si évidente, en commençant par le fait que les auteurs font appel à des lecteurs cultivés, puis nous continuerons par le fait que l'utilisation d'une société méconnue du lecteur puisse également entraver sa compréhension du récit ; et nous finirons par explorer la difficulté qui peut être rencontrée par le lecteur, d'aller au delà du récit plaisant comme il lui est présenté en premier plan. Et enfin nous nous intéresserons à la réussite de ce moyen qui a tout de même fait ses preuves en commençant par la portée universelle et intemporalité de certains récits et finir par la réutilisation de ce moyen à notre époque.