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Babylone

Publié le 02/02/2013

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babylone


1   PRÉSENTATION Babylone, ville antique de Mésopotamie située sur l’Euphrate, à environ 90 km au sud de l’actuelle Bagdad (Irak), capitale de la Babylonie aux IIe et Ier millénaires av. J.-C.
Située sur la principale route commerciale entre le golfe Persique et la mer Méditerranée, Babylone — de l’akkadien Bāb-ili ou Babil, « porte du dieu «, connue sous le nom de Babel dans la Bible — a été l’une des plus importantes et prestigieuses cités de l’Antiquité.
2   HISTOIRE 2.1   La capitale de la dynastie babylonienne Bien que le site ait été occupé dès l’époque préhistorique, la première mention documentée de Babylone remonte à la fin du IIIe millénaire av. J.-C. Vers 2200 av. J.-C., la cité est assujettie à la cité-État voisine d’Ur. Babylone devient à son tour une cité-État indépendante lorsque les Amorites fondent leur dynastie en 1894 av. J.-C., dynastie qui connaît son apogée sous le règne de Hammourabi (v. 1792-1750 av. J.-C.).
2.2   Babylone sous le joug des Kassites et des Assyriens Vers 1595 av. J.-C., la ville est mise à sac par les Hittites, et passe peu après sous le contrôle des Kassites (v. 1590-1155 av. J.-C.). Vers 1155 av. J.-C., la dynastie kassite est déposée par les Élamites venus de l’est. Babylone est alors gouvernée par une série de dynasties sans lendemain.
À la fin du viiie siècle av. J.-C., la ville passe sous l’influence de l’Assyrie et devient la capitale de l’une des provinces de l’Empire néoassyrien. En 689 av. J.-C., afin de mater les révoltes babyloniennes, le souverain assyrien Sennachérib lance une série d’offensives meurtrières, dont le paroxysme est la prise et le sac de Babylone, qu’il fait inonder. Son fils et successeur Assarhaddon (roi de 681 à 669 av. J.-C.) aide à la reconstruction de la ville.
2.3   La capitale de la dynastie néobabylonienne En 625 av. J.-C., les Chaldéens de Nabopolassar — lequel fonde la dynastie néobabylonienne — prennent le contrôle de la ville. Son fils Nabuchodonosor II étend le royaume jusqu’à la Palestine et la Syrie. Babylone est alors dotée de nouveaux temples et palais, entourée de vastes murs et enceintes de fortification et veinée de chemins de procession pavés.
2.4   Le déclin de la cité L’Empire néobabylonien est de courte durée. En 539 av. J.-C., Cyrus le Grand s’empare de Babylone et intègre la Babylonie au nouvel Empire perse. Pendant une courte période, la cité sert de résidence officielle au prince héritier, jusqu’à ce qu’une révolte locale en 482 av. J.-C., pousse Xerxès Ier à raser les temples et la ziggourat, et à fondre la statue du dieu de la ville, Marduk.
Alexandre le Grand prend Babylone en 330 av. J.-C. et manifeste l’intention de reconstruire la ville pour en faire la capitale de son vaste empire. Il y meurt avant d’avoir pu réaliser son projet. Après 312 av. J.-C., Babylone devient pendant un temps la capitale des Séleucides qui prennent la succession d’Alexandre. Mais lorsque la nouvelle capitale, Séleucie du Tigre, est fondée au début du iiie siècle av. J.-C., la plus grande partie de la population de Babylone y est transférée. Les temples sont maintenus quelque temps, mais il n’en reste que peu de chose lors de l’émergence de l’islam au viie siècle apr. J.-C.
3   DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES La topographie de Babylone est surtout connue par les niveaux d’occupation néobabyloniens, mis au jour par l’archéologue allemand Robert Koldewey à partir de 1899.
À l’époque, l’Euphrate divisait la ville en deux zones inégales : sur la rive orientale se dressait la vieille ville, où se trouvaient la plupart des palais et des temples ; la nouvelle ville s’étendait sur la rive ouest. Sur une hauteur proche du centre se dressait l’Esagil, le temple de Marduk ; juste au nord de celui-ci s’érigeait la ziggourat Etemenanki, un édifice haut de sept étages qui a probablement inspiré le mythe de la tour de Babel. Dans la partie nord-ouest de la vieille ville, les archéologues ont découvert un ensemble de palais et de fortifications parmi lesquels ils pensent pouvoir identifier les fondations des célèbres jardins suspendus ; construits par Nabuchodonosor pour son épouse Amyitis, une Mède, ces jardins ont été considérés par les Anciens comme l’une des Sept Merveilles du monde. Près de là, les briques émaillées de la porte d’Ishtar (aujourd’hui reconstituée au Pergamon Museum de Berlin) exhibaient leurs lions et leurs dragons hauts en couleur. Par cette porte passait le chemin de procession que suivaient les autorités religieuses et politiques lors des cérémonies du Nouvel An. Neuf autres grandes portes perçaient la massive enceinte de fortification intérieure, s’ouvrant sur les routes des principales colonies de l’Empire babylonien.


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