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Barzani (Mustapha)

Publié le 24/12/2011

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Le leader kurde en exil Mulla Mustapha Barzani a acquis une notoriété mondiale comme chef d'un parti,leader d'un peuple et héros d'une guérilla de libération nationale. Né en 1903 dans une grande famille kurde de Barzan, à l'extrême nord de l'Irak, il connait dès sa jeunesse la vie rude des tribus montagnardes et participe à leurs luttes. Dès les années 30, Il dirige avec son frère ainé Cheikh Ahmed, dans la région de Ruwanduz, le soulèvement des Barzani contre les autorités irakiennes appuyées par les forces britanniques.

« Barzani (Mustapha) 59 monles de commémoration de la révolution d'Octobre.

Quand il rentre en mars 1961 à Bagdad, ses privilèges lui ont été retirés, la presse kurde est suspendue et les res­ ponsables du mouvement sont en prison.

Barzani présente un cahier de revendications culturelles, administratives et économiques, au gouvernement.

Celui-ci y répond par des arrestations massives de militants kurdes.

La rupture est désormais consommée.

Barzani organise l'insurrection en armant ses partisans et en devenant le chef de toutes les tribus kurdes voisines.

Il déclare la guerre contre la « dictature incompétente " de Kassem et inflige plusieurs défaites à ses troupes.

Le coup d'Ëtat baassiste de février 1963 est l'occasion d'une courte trêve, mais le nouveau régime ne tient pas ses promesses.

C'est seulement en 1967 que la guerre kurde prend fin avec une paix précaire.

5 Le coup d'Ëtat du général Al-Bakr en 1968 semble déterminé à conserver l'apaisement, mais l'autonomie qu'il est prêt à céder aux Kurdes en 1974 ne répond pas à l'exigence d'autodétermination du PDK.

Barzani réclame le droit de veto sur les décisions de Bagdad concernant les territoires kurdes et le retour à ces territoires des régions de Mossul et de Kirkouk, riches en pétrole.

L'Irak refuse et c'est à nouveau la guerre.

La révolte est écrasée dans le sang en 1975, lorsque l'Iran prive Barzani de son aide militaire.

6 Réfugié dans les montagnes, puis à Téhéran, Il dénonce le génocide kurde et en appelle à l'intervention des Nations Unies.

Ses partisans du PDK sont remplacés par des Kurdes pro-Irakiens, dont son fils, et une partie du peuple kurde est déportée vers le sud de l'Irak.

Il meurt au début de 1979, dans une clinique américaine, alors que la révolution Irakienne provoque un sursaut du nationa­ lisme kurde.

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Voir aussi : Atatürk, Pahlavi.. »

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