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La bataille de Coulmiers

Publié le 27/02/2008

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Une victoire de la Défense nationale. Grâce à l'action énergique de Gambetta et de Freycinet, l'armée de la Loire est réorganisée. Ses chefs, réunis à Salbris le 23 octobre 1870, arrêtent un plan de campagne: pour débloquer Paris, on marchera en premier lieu sur Orléans qu'occupent les troupes du général von der Thann. Une partie du 15e corps, campé près de la Motte-Beuvron, franchit la Loire à Beaugency et fait sa jonction avec le 16e corps stationné à Marchenoir; la division du général des Pallières traverse le fleuve à Gien, avec la mission de couper la retraite de l'ennemi. Von der Thann se porte en avant pour ne pas se laisser envelopper dans Orléans. Il prend position dans les villages de Saint-Péravy, Baccon, Coulmiers, Huisseau-sur-Mauves, et les met en état de défense. Le terrain est découvert, à peine ondulé; aucun obstacle ne s'oppose aux mouvements des troupes, mais le sol est amolli par les pluies des jours précédents et nombre d'obus vont s'enterrer sans exploser. Au matin du 9 novembre, le commandant en chef français, d'Aurelle de Paladines, donne le signal de l'attaque.

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