La bataille de la Somme
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
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Les Alliés tentent une nouvelle percée
Malgré la bataille de Verdun, les Alliés maintiennent leur plan initial d'une titanesque offensive dans la Somme.
Lesfantassins britanniques et français attaquent le 1er juillet 1916.
Malgré tous les efforts, ils ne parviennent pas àpercer les lignes.Lors de la conférence de Chantilly, le 15 novembre 1915, le général Joffre met en place son plan d'action pourl'année 1916.
Il parvient à faire approuver un plan d'ensemble : l'Italie, la Russie, la Grande-Bretagne et la Francelanceront en même temps une offensive sur leur front respectif.
C'est le secteur de la Somme qui est choisi par laFrance et la Grande-Bretagne.
Lord Kitchener supervise les préparatifs britanniques.
De nouvelles divisions sontlevées en Grande-Bretagne.
Elles doivent s'entraîner avant d'être déployées directement sur le front de l'attaque.
Legénéral Foch est chargé du secteur français.
Mais ce sont les Allemands qui prennent l'initiative offensive enattaquant le 21 février 1916 à Verdun.
De ce fait, la contribution française à l'offensive est réduite.
La date del'offensive est prévue pour le 1er juillet 1916.
Les états-majors alliés ont concentré des moyens sans précédentspour la préparation d'artillerie qui doit commencer le 24 juin.
Durant une semaine, plus de mille pièces d'artilleriedéclenchent un feu infernal sur les positions allemandes.
Ces derniers se retranchent au fond de leurs tranchées.
Le1er juillet, les fantassins se lancent à l'assaut.
Du côté britannique, les troupes d'assaut avancent calmement dansle No man's land, car les officiers estiment que les positions allemandes ont été pulvérisées.
Mais une fois dansl'intervalle, les troupes britanniques sont prises à partie par les mitrailleuses.
Les pertes sont terrifiantes.
En fait,l'artillerie n'a pas endommagé les profondes tranchées allemandes.
Aucun des objectifs prévus n'est atteint.
Dans lesecteur français, la progression est meilleure, car l'attaque se fait plus prudemment.
A la fin de la première journée,le général Haig se rend compte de l'échec.
Il décide de poursuivre l'offensive.
Mais la journée du 2 juillet se solde parun nouvel échec sanglant.
L'offensive générale devant aboutir à une percée se révèle impossible.
Les états-majorschangent alors le plan de bataille : on ne cherchera pas la percée, mais l'usure des troupes allemandes.
De nouvellesattaques sont lancées les 14 et 20 juillet, permettant de petits progrès.
En août, les Français et les Britanniqueslancent de nouvelles attaques limitées.
On prévoit une nouvelle offensive générale pour le début de septembre.Lancée le 3 septembre, elle ne permet que des gains marginaux.
Dans le secteur britannique, 32 chars ont étédéployés pour la première fois dans le secteur du village de Flers.
Mais la plupart sont tombés en panne."© 1998 Les Editions Atlas.
Tous droits réservés."page 1En septembre et en octobre, de nouvelles attaques de détail sont lancées.
Joffre souhaite la reprise de l'offensive.Mais les conditions météorologiques et l'épuisement des troupes interdit la reprise d'une offensive générale.
Lespertes ont été terribles : 420.000 Britanniques, 195.000 Français et 650.000 Allemands ont été mis hors de combat.Les pertes britanniques du premier jour ont été telles que la censure britannique en a interdit la publication..
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