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Baudelaire: la femme une fleur du Mal ?

Publié le 01/06/2013

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Charles BaudelaireLa femme, une fleur du ma l ? Ou le seu l être capable desublimer le rée l ?Charles Baudelaire, poète du XIXème siècle, a été rendu célèbre grâce àson recueil « Les Fleurs du mal «. Dans son ouvrage, Baudelaire nous dépeintl'influence de la ville sur l'Etre, la souffrance du poète, mais surtout la Femme,cet être à la fois attachant et torturant. La femme est-elle une fleur du malou un être sublimant le réel ? Il serait beaucoup trop simpliste de la classerdans une des deux catégories. Il faut plus voir la femme comme étant unêtre qui fait passer l'homme par tous les états d'âme. On va essayer dedémontrer cette l'influence qu'elle a en tant que séductrice, mais aussicomme tortionnaire selon Baudelaire.Avant de commencer à parler de la femme, nous allons nous intéressé aupoète, cet homme torturé par la société dans laquelle il vit. En effet, lepoète est en mal-être constant car il vit dans un milieu qui ne lui correspondpas. Le poète peut être comparé à l'albatros (poème « l'Albatros «), ce« prince des nuées «, qui dans le ciel est majestueux, mais qui lorsqu'il est àterre est « maladroit et honteux «. Dans ce poème, l'albatros ne se sent bienque dans le ciel, son élément. C'est la même chose avec le poète quiressent un spleen dans cette société qui lui est étrangère, mais qui estheureux lorsqu'il est dans son monde. C'est là qu'intervient la femme, cet êtrecapable de tout faire chavirer.Tout d'abord, avant de po...
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« fuis », « bizarre déité »,...).Après s'être débarrassé de son spleen, le poète est fasciné par la beauté dela femme. Baudelaire nous fait de nombreuses descriptions de corps defemmes tous différents les uns des autres (une rousse, une femme créole,...).Ces descriptions de femmes de multiples horizons montre que Baudelairen'attache pas plus d'importance à un type de femme plus qu'à un autre etqu'il considère la femme dans son ensemble.

Lors de ses descriptions,Baudelaire nous dépeint avec beaucoup de précision ces femmes qui luifont tourner la tête.

Bien entendu, il fait des descriptions précises de chaquecorps, mais porte une attention toute particulière à différents éléments,notamment les yeux et les odeurs.

De « A une passante » à « Sed nonsatiata », en passant part « A une femme créole », l'auteur nous parle desyeux de chacune des ces femmes à tel point que l'on se sent presqueobservé.

Cet intérêt pour les yeux vient confirmer que le regard de la femmeest l'élément libérateur du poète et qu'il attise sa curiosité (« deux grandsyeux noirs soupiraux de ton âme », « dans son oeil, ciel livide où germel'ouragan »,...).

Pour ce qui est des odeurs, là aussi, Baudelaire ne fait pasdans la dentelle pour nous faire ressentir ces parfums.

Cette utilisation desfumets permet, là encore, au lecteur de s'imaginer ces femmes dans touteleur beauté, de se sentir imprégné (« parfum mélangé de musc et dehavane », « mer odorante »,...).

Baudelaire s'intéresse particulièrement à cesdeux sens car ils sont des constituants essentiels dans les souvenirs del'homme.

En insistant là-dessus, Charles veut montrer qu'il est hanté par labeauté des femmes et qu'il ne peut rien faire contre cela, qu'il ne peuts'arrêter de respirer ou de regarder.Dans cette première partie, on voit assez clairement que le femme est unêtre beau et désirable.

Elle peut être comparée à une jeune fleur, fraîche,belle, tout ce qu'il y a de plus exaltant pour un homme mal dans son monde.Après ces explications on pourrait être tenté de dire que la femme est cetunique être sublimant la réalité, mais ce n'est que la face visible de la bêteque l'on vient de vous dépeindre.

En effet, la femme à un côté beaucoupmoins reluisant.Suite à ce beau discours sur la femme, nous allons regardé ce qu'il y a deplus sombre en elle.

Baudelaire a une façon très particulière de représenterle mauvais côté de la femme.

Il utilise un bestiaire pour montrer à quel pointla femme peut se transformer en un animal sauvage.

Dans le poème « leChat », Baudelaire représente la femme par cet animal à la fois gentil,ronronnant et dangereux, dangereux pour l'homme.

En effet, lorsqu'il dit« retiens les griffes de ta patte » ou encore « fend comme un dard », l'auteurnous montre la soumission de l'homme devant cet animal qui lui fait humerun « parfum dangereux ».

On voit tout de. »

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