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BOILEAU: l'homme, l'auteur et l'oeuvre

Publié le 24/10/2011

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boileau

 

Satires, 1660-1668. C'est la période de combat: le jeune critique attaqua Chapelain et les autres poètes en renom; vers 1664 se forma le quatuorvirat, c'est-à-dire l'amitié de Boileau, Molière, Racine et La Fontaine; dans la suite Boileau cessa de voir La Fontaine, et ses relations avec Molière, très occupé par son théâtre, devinrent moins fréquentes, mais il demeura pendant quarante ans l'ami intime et le sage conseiller de Racine.

 

boileau

« Satires, 1660-!668.

C'est la période de combat: le jeune critique attaqua Chapelain et les autres poètes en re­ nom; vers 1664 se forma le quatuo1'virat , c'est-à-dire l'ami­ tié de Boileau, Molière, Racine et La Fontaine; dans la suite Boileau cessa de voir La Fontaine, et ses relations avec Mo­ lière, très occupé par son théâtre, devinrent moins fréquen­ tes, mais il demeura pendant quarante ans l'ami intime et le sage conseiller de Racine.

EttÎtres, 1669-!683.

Puis vint la période de maturité: · Boileau, plus rassis et moins passionné, publia alors s~s meilleures Epît7·es, l'A1·t poétique et les quatre premiers chants du Lut1'in.

Admis à la cour en i669, il sut plaire à Louis XIV, fut nommé, avec Racine, historiographe du roi (1.677), et s'occupa presque exclusivement de ses fonctions.

Ce fut encore sur l'ordre du roi qu'il entra à l'Académie (1683).

Vieillesse attristée.

Accablé d'infirmités (asthme, extinction de voix, surdité), affligé de la décadence du goût et de la perte de ses amis (La Fontaine, 1695; Racine, 1699), mal vu à cause de s.es relations avec Port-Royal qu'il avait défendu ( « La vertu n'était point sujette à l'ostracisme Et ne s'appelait point alors un jansénisme»), Boileau passa les dernières années de sa vie chez son confesseur, l'abbé Le­ noir, au cloître Notre-Dame.

Il y mourut d'une fluxion de poitrine, le 13 mars 1711, à 74 ans, et fut enterré dans un caveau de la Sainte-Chapelle, sous le fameux Lutrin qu'il a v ait chanté; ses restes sont à Sàint-Germain des Prés de­ puis 1819.

II.

PORTRAIT.

Boileau avait une physionomie vive, le front étroit, la bouche railleuse (1).

- D'une intelligence (1) «Pour mieux me remettre en sa présence, j'ai voulu revoir, au musée de sculp­ ture, le beau buste qu'a fait de lui Girardon.

il y est traité dans une libre ct large manière: l'a mple perruque de rigueur est noblement •·ejetée sur son front et ne le sur­ cha rge pas ; il a l'attitude ferme et même fière , le port de tête assuré ; un de mi­ sourire moqueur erre s ur ses lèvres ; le pli du nez, un peu relevé, c t celui de la bouche, · indiqu ent l'lmbifude railleuse, rieuse et même mordante ; la lèvre pourtant est bonne ct franche, entr'ouverte et parlante ; eiJe ne sait pas ret enir Je trait.

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Mais , à voir J'ensemble, comme on sent bien que ce personnage vivant était Je contraire du triste et du smnbre, et point du tout ennuyeux! » (Sainte-Beuve) .. »

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