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BOILEAU: Littérature et morale

Publié le 13/12/2011

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boileau

Boileau adorait Horace. Il l'aima trop, si l'on peut trop l'aimer. J'entends qu'il a voulu être l'Horace français, de la têtè aux pieds, ce qui étaiftrop d'ambition. Horace avait fait des satires littéraires, Boileau en fit. Horace avait fait des satires et dès épîtres moraleè qui sont des causeries en vers sur les ridicules des hommes; les consolations de la sagesse, les douceurs de la médiocrité, les délices du bon sens ; oeuvres charmantes, d'un abandon gracieux, d'une bonhomie fine, d'un enjouement facile et délié.

Nicolas Boileau, dit Despréaux, puis sieur des Préaux quand il fut gentilhomme ordinaire du roi, est né en 1636, à Paris très probablement (et non à Crosne, près Villeneuve-Saint-Georges, comme on l'a cru longtemps). Il était bien Parisien, en tout cas, de vieille famille bourgeoise du· quartier du Palais.

boileau

« 6tre d'église.

Le goût des vers était SPP entêtement.

Son père mort _, possesseur d'une petite fortune, il Pl!t s'abandonper à 11a vocation.

Il fit des e~tires, qui sont plus méchantes que ~ïpi:rituellf;ls, ,nou13 parlons des premières (les satire.s J, III, IV, VI1 VII, - de i660 à i665), connut RacinE), LP.

f'llnt~ipe, MoUère, Chapelle, se fit beauçoup d'ennemis, quf!lques amis chauds, imposa restime par .&on ~;~ractèrf! sincère et droit, inspira la cr.~inte par .la liberté audaciellSe de son langage, et devint peu à peu le champion en titre de la nouvelle école de 1660.

Il plaisait au roi, fut bien en cour, se trouva à la mode.

On le voyait à, Versailles, enez les libraires en vt>gu~, au~ premièref> rep:ré~e.ntalions ·de Molière, et surtout de Racill!l où il se (aisait remarquer par la ·rQ.FeUF de ses applaudissements.

Il fut gentil­ homme ordi,naire et historiographe du roj, eut des amitié~ illustres le grand Con d é, le président La­ moignon~ Dan geau, Yalincour, plus tard Mme de Uai.P~nOJ:l , Du rest~.

homme de retraite et de l:oisir, studieux, très cl)rétiep, sensiblement jansé­ niste, ami dévoué du grand Arnauld , pour l'épitaphe de qui il a écrit ses plus beaux vers.

Il fut de l'Aca­ démie tardivement, ayant attaqué la plupart des· académiciens.

Il fitlll)t même l'intervention du roi pour l'y faire entrer (t684)~ A ~~U~ ~poqu~, H avajt pubUé &e$ .Epttres, son ()uv-r~gf! le JDieu~ écrit ( i669-:t695), $On Lutrin, P9~m.e burlesque (i67~-76), .et ~pn _Art poétigue. »

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