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Boîte à merveilles analyse

Publié le 18/07/2013

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J Jee dédie ce modeste travail à ma chère mère qui m'a toujours soutenue et grâce à qui j'ai pu réaliser mon rêve, à mes mes chères soeurs et leurs familles et à tous mes collègues de L'Ecole L'Ecole Normale Supérieure. reconnaissance, Je vous offre, en guise de reconnaissance, ce modeste travail en vous souhaitant santé, bonheur et longue vie. RAJAE J Jee dédie ce modeste travail à toute ma famille et à tous mes l'Ecole Normale upérieure. mes collègues de l'Ecole Normale Supérieure. LAILA Nous tenons à exprimer notre vive reconnaissance à M.RACHID MORROUN qui, par son soutien et ses encouragements, a permis à ce mémoire d'exister. Qu'il trouve ici l'expression de notre profonde gratitude. Que tous ceux qui, d'une façon ou d'une autre, ont contribué à la mise au point de ce modeste travail soient ici profondément remerciés Introduction................................................................................................ 2 Première partie : étude théorique. Premier Chapitre : Aperçu sur la littérature maghrébine d'expression Française A- Définition. ................................................................................. 5 B- La Boîte à merveilles : sa genèse et sa réception. ........................ 6 Deuxième Chapitre : l'autobiographie. A- Définition ..................................................................8 B- L'autobiographie dans la littérature maghrébine d'expression française ..................................................... 8 C- L'écriture autobiographique.............................................9 Troisième Chapitre: Présentation du roman la Boîte à merveilles. A- Les aspects de la tradition orale dans la Boîte à merveilles .......................................................... 10 B- Les personnages ........................................................................ 11 C- Structure de l'oeuvre, schéma narratif, temps et espaces ....................................................... 13 Deuxième partie : Etude pratique Premier Chapitre : Présentation de la première séquence. Séance 1 : Lecture méthodique ....................................................... 18 Séance 2 : Production écrite .............................................................. 21 Séance 3 : Langue............................................................................. 23 Séance 4 : Lecture sélective .............................................................. 26 Séance 5 : Lecture linéaire ................................................................ 28 Séance 6 : Langue.............................................................................. 30 Séance 7 : Etude de texte-groupement de texte ................................. 33 Séance 8 : Activité orale .................................................................... 35 Deuxième Chapitre : Présentation de la deuxième séquence : Séance 1 : Lecture méthodique ...................................................... 37 Séance 2 : Activité orale ................................................................ 41 Séance 3 : Langue .......................................................................... 43 Séance 4 : Production écrite (résumé) ............................................ 46 Séance 5 : Lecture méthodique ...................................................... 50 Séance 6 : Langue .......................................................................... 54 1 Séance 7 : Production écrite (dissertation ....................................... 57 Séance 8 : évaluation ..................................................................... 59 Conclusion ............................................................................................... 63 Résumé .................................................................................................... 64 Les mots clés du mémoire ........................................................................ 65 Bibliographie ........................................................................................... 66 Annexe ..................................................................................................... 68 2 Introduction Le ministère de l'Education Nationale a instauré un nouveau système éducatif du français au Maroc. Cette réforme vise le développement de l'enseignement de qualité qui prépare les élèves d'une manière efficace à des études supérieures réussies. En effet, l'enseignement/apprentissage du français au cycle secondaire qualifiant repose sur le concept de la compétence. L'apprenant est appelé alors à ce stade à s'exprimer avec une langue correcte à l'oral comme à l'écrit. De ce fait, le cycle secondaire qualifiant est une étape où l'élève consolide des acquis et perfectionne en vue d'une appropriation progressive des connaissances actuelles et linguistiques de la langue. Ainsi, pour réaliser les finalités de cette réforme, il est nécessaire de travailler sur des oeuvres littéraires intégrales. L'élaboration pédagogique de ces textes s'effectue à partir d'un projet que l'enseignant propose en clarifiant les compétences et les capacités à atteindre à travers des activités variées qu'il prépare. Pour le choix des oeuvre exploitées dans le cycles secondaire, le ministère de l'Education Nationale propose entre autre les romans maghrébins d'expression française c'est pour cette raison que nous choisissons de travailler sur une oeuvre d'Ahmed Séfrioui La Boîte à merveilles qui fait partie du programme de la première année du baccalauréat. Ahmed Séfrioui, dans cette oeuvre, décrit les traditions de la société marocaine dont il est témoin. Nous sommes inspirées de ce principe pour nous arrêter sur le sujet ; Opposition tradition/modernité dans la Boîte à merveilles. Notre travail se divisera en deux parties : la première est théorique où nous essayerons de présenter l'oeuvre en mettant l'accent sur son para texte .La deuxième partie est pratique. Elle sera consacrée à l'exploitation pédagogique de la Boîte à merveilles. Dans cette deuxième partie, nous allons élaborer deux séquences didactiques qui comprendront diverses activités afin de rendre la compréhension de l'oeuvre accessible au public ciblé c'est-à-dire les 3 élèves de la première année du baccalauréat. L'intérêt pour nous sera alors la transmission d'un savoir académique à des lycéens qui ont des connaissances limitées en littéraire. 4 Première partie : Première étude théorique 5 Premier chapitre : Aperçu sur la littérature maghrébine d'expression française : A. Définition La littérature maghrébine d'expression française est née principalement vers les années 1945-1950 dans les trois pays du Maghreb : La Tunisie, l'Algérie et le Maroc, et produite par des auteurs originaires de ces trois pays. La colonisation du Maghreb à partir de 1830 a produit un phénomène d'acculturation qui a introduit des données nouvelles dans la société locale .Les trois littératures modernes : tunisienne, algérienne et marocaine sont nées sous la colonisation ; cela a posé une grande question pour les écrivains : est-il possible d'écrire dans la langue du colonisateur sans être aliéné ? Cette question ne cessera pas de hanter la littérature maghrébine de langue française. En imposant aux trois contrées le joug de l'occupation, le système colonial gérait aussi la formation de la culture : il diffusait sa langue par le biais de l'école, de l'administration, de la justice et de la presse. D'ailleurs, la colonisation du Maghreb a favorisé l'émergence d'une littérature écrite par des "indigènes" dans la langue du colon, mais dont le système de pensée est fortement dépendant du milieu socioculturel auquel appartenaient ces écrivains. En effet, la politique coloniale de domination pratiquée par les français s'est accompagnée d'une mise à l'écart des cultures et des langues locales. Le colonisateur, en imposant son système d'éducation aux populations autochtones, sous le couvert de missions "civilisatrices", ne visait en fait que leur « assimilation « pure et simple. C'était peut-être sans compter sur l'enracinement des langues arabes et berbères de la culture musulmane. Dés lors, quand des maghrébins ont écrit, ils se sont exprimés en français et ils ont composés des textes d'une dimension littéraire et identitaire complexe. Les auteurs maghrébins ont produit des livres appartenant à différents genres littéraires. L'essai est le 6 premier genre adopté : il offrait à l'auteur une tribune d'où il pouvait revendiquer une place dans l'espace colonial. Lorsque l'écrivain éprouvait le besoin d'apporter sa contribution à un débat d'ordre culturel ou politique, il recourait à l'essai. Mais, les formes narratives seront les plus fréquentées par la suite. La nouvelle et le roman comportent souvent les traces du conte ou d'autres genres traditionnels. Les narrations1 sont multiples : elles prennent pour sujet une vie exemplaire, la vie même du narrateur (autobiographie posant le problème de l'identité et de l'assimilation). Les faits quotidiens de la société reflètent une autre image du Maghreb différente à celle « colportée «par le colonisateur. Avec Mohamed Dib, Driss Chraïbi, Mouloud Mammeri, Mouloud Feraoun...etc. C'est Ahmed Séfrioui qui, le premier, en 1949, a inauguré la littérature marocaine d'expression française avec son roman fondateur "Le chapelet d'ambre". Grâce à la publication de "La Boîte à merveilles" en 1945, il ouvre la voie à d'autres écrivains qui ont choisi, eux aussi, la langue française comme outil d'expression. Dés 1954, Driss Chraïbi s'impose avec éclat en publiant son récit Le passé simple, puis en 1955 son roman Les boucs. Quant à Abdellatif Lâabi, il fonde en 1966 la revue Souffles et publie en 1969 L'oeil et la nuit. Mohamed Khair-Eddine s'introduit en 1967 dans le champ littéraire avec son roman Agadi". De son côté, Khatibi publie "La mémoire tatouée" en 1971 et Tahar Benjelloun "Harrouda" en 1973. B. La Boîte à merveilles: sa genèse et sa réception L'expansion coloniale française a donné naissance, à une littérature dite "Orientaliste2", qui, en évoluant, a pris des formes multiples. D'abord, une littérature "de voyages"; ensuite une littérature "coloniale " ; puis une littérature "pied-noir" ; enfin une littérature "indigène francophone" dont le nom renvoie à une nationalité ou à une zone géographique. Á ses débuts, la littérature "Orientaliste" était centrée autour de la notion d'exotisme. Á travers les récits de voyages, elle cherchait à susciter l'émotion par la description de contrées féeriques ou légendaires et par la peinture de cultures, de civilisations et de peuples étranges. Pour comprendre leurs moeurs, leurs histoires et leurs arts, l'écrivain pénétrait par 1 2 Lire facilement mes oeuvres p. 205 Dossier d'accompagnement Français p.27 7 vocation ethnographique à l'intérieur de ces catégories sociales considérées comme « inférieure «. Par la suite, l'exotisme s'étant révélé une parfaite méconnaissance de l'autre, la littérature coloniale a pris une tournure plus réaliste. Elle a renoncé à son registre pathétique et a opté pour une observation ethnographique pratique et une représentation objective des peuples qui faciliteraient le dialogue avec eux. Ainsi, à sa naissance, la littérature marocaine francophone est venue peut-être se greffer sur cette forme de littérature. C'est pourquoi le roman La Boîte à merveilles , considéré comme le texte inaugural de cette littérature, a été condamné à cause de son caractère ethnographique. Son auteur Ahmed Séfrioui a été accusé de flatter le goût d'un public étranger assoiffé d'exotisme. L'élite intellectuelle marocaine, nationaliste et révolutionnaire, qui menait son combat pour l'indépendance lui a reproché de ne pas faire mention du colonisateur, de ne pas formuler de position claire sur la situation coloniale et en conséquence a stigmatisé son absence d'engagement. 8 Deuxième chapitre : L'autobiographie A. Définition : L'autobiographie, un genre littéraire assez récent, est un récit rétrospectif écrit en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence, quand elle met l'accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l'histoire de sa personnalité. Dans l'autobiographie, la relation entre l'auteur et son public s'établit dans le respect d'une triple règle : auteur, narrateur et personnages sont confondus : L'auteur s'engage à dire la vérité du moment où le lecteur est constitué en juge du récit. D'ailleurs l'auteur, narrateur et personnage principal livre une synthèse de son expérience. Il embrasse l'ensemble de sa vie individuelle, recompose l'histoire de sa personnalité. Le narrateur considère rétrospectivement son expérience passée sur laquelle il jette un regard neutre attendri ou ironique selon les cas. B. L'autobiographie dans la littérature maghrébine d'expression française : Les écrivains marocains de langue française ont composé pour l'essentiel des récits à caractère autobiographique. Cette dominance, qui est une caractéristique principale de la littérature marocaine, parait paradoxale et soulève d'autres interrogations concernant l'acte d'écrire et la langue support de l'écriture. Le projet autobiographique repose sur une dissociation du narrateur doit d'abord s'affirmer en tant qu'être autonome, indépendant, libre et responsable de sa propre vie. Dans l'autobiographie, le sujet au centre de l'écriture est ce "je" qui parle de son "moi" valorisé parce que conscient de son identité comme différent des autres. Le "je" représente à la fois l'auteur, le narrateur et le héros, celui qui écrit et celui dont il s'agit, un être ayant une existence historique. Pourtant, au Maroc, société traditionnelle ou la religion occupe une place 9 importante. Le "moi" est haïssable. L'individu n'y est envisagé que dans le cadre de son indépendance vis à vis du groupe. C'est un être soudé à une communauté elle-même soumise à Dieu et aux autorités politico-religieuses. En conséquence, la notion d'individualité présente dans les autobiographies marocaines relève d'une conception de la société étrangère au Maroc. C. L'écriture autobiographique L'écrivain marocain visait en priorité le colon, destinataire lettré pour qui, ni l'acquisition du livre, ni l'accès à l'écrit ne constituaient des difficultés majeures. Il était aussi naturel que la langue d'écriture était celle du colonisateur. Le français était la langue séduisante du modernisme, le moyen aussi à travers lequel il était possible de créer sa différence et sa révolte face à la domination du colonisateur. Et c'est pourquoi les premiers récits, en partant du vécu personnel et du parcours de vie, se sont focalisés sur la description introspective des moeurs locales de façon à souligner la différence de la société autochtone à dénoncer les tentatives répétées de l'assimiler. Les écrivains maghrébins d'expression française utilisent le français comme langue d'écriture, D'abord, la langue arabe étant « marginalisée «, l'écrivain n'avait pas d'autres alternatives. Le français était la langue conquise à l'école et qu'il maîtrisait le mieux. C'était aussi la langue de l'Autre dans laquelle il était possible de dialoguer avec lui et de lui signifier son inclination et son rejet. Ensuite, l'arabe n'autorisait pas l'expression libre du "Moi" et ce discours nouveau dans lequel le sujet "je" parlai et de son propre être et donnait sa vision du monde à travers le regard qu'il portait sur les siens. Mais comment Sefrioui organise -t-il la présence de ce « je « dans son roman qui porte essentiellement sur le « nous «, sur les moeurs, la tradition et la vie de la société authentique dont il est issu ? 10 Troisième chapitre : Présentation du roman la Boîte à merveilles : Introduction : C'est dans les ruelles de la ville ancienne de Fès qu'A.Sefrioui tisse la diégèse de son roman La Boîte à Merveilles, un témoignage authentique de la réalité marocaine dans les années 20, à travers le regard d'un enfant âgé de six ans. L'ossature du roman est constituée d'opposition entre deux réalités : d'abord, la réalité de la société marocaine avec toutes ses particularités. ensuite, la réalité de l'enfant, et du regard qu'il porte sur la société, cette réalité qui semble le mettre mal à l'aise et le pousse à la rêverie, et à contempler sa « Boîte à merveilles «. Ce chapitre fera l'objet d'une description de l'oeuvre en mettant en exergue ces deux réalités contradictoires. Il sera donc axé sur l'étude des caractéristiques de la tradition, notamment la tradition orale et entamera sur la structure, les thèmes, les personnages et l'axe spatio-temporel A. Les aspects de la tradition orale dans la Boîte à Merveilles : L'univers romanesque de A. Sefrioui est peuplé de gens simples, parmi lesquels il y a le narrateur : Le récit commence par la voix du narrateur - enfant, qui parle de ses petit camarades « Mes petits camarades de l'école se contentaient du visible...ils aimaient aussi jouer à la bataille, se prendre à la gorge avec des airs d'assassin, crier pour imiter la voix de leur père, s'insulter pour imiter la voix du voisin, commander pour imiter le maître d'école. Moi, je ne voulais rien imiter, je voulais connaître. 3« Le narrateur semble s'ériger en être 3 Sefrioui. A La Boîte à Merveilles p 9-10 éditions seuil. 11 différent. C'est à travers cette narration que le roman La Boîte à merveilles s'apparente au conte beaucoup plus qu'au roman. Il y a, en outre, plusieurs personnages qui incarnent la figure du conteur, à titre d'exemple : les histoires de Abdellah le conteur qui vont marquer le roman, surtout le personnage central qui sera fasciné par la forte personnalité de cet homme. « Mon père qui ne parlait pas souvent consacra une soirée entière à entretenir ma mère d'Abdellah et de ses histoires. Le récit de mon père excita mon imagination, m'obséda durant toute mon enfance... «4 L'emprunt de Sefrioui à la littérature orale ne se limite pas à l'intrusion du conteur, il y a aussi le pouvoir de narrer de « Rahma «. Si on s'approche de la demeure de la famille du narrateur, on pourra concrétiser cet aspect. « Rahma « habitait au premier étage avec sa famille, Lalla Kanza, la voyante habitait au rez-de-chaussée, la famille de l'auteur avec la famille de Fatima Bziouya partageaient le second étage, la forme circulaire de la maison collective ressemble à la forme circulaire d'une Halqa. On retrouve donc, les trois éléments essentiels d'un acte de communication orale. o Le conteur : (Rahma) o Les auditeurs : (les femmes et les enfants de Dar Chouafa) o Objet de la discussion : dispute de Khadija avec son vieil époux. Rahma ne se contente pas de raconter, elle joue admirablement sur la curiosité de son public, les auditeurs veulent connaître la suite de l'histoire. « Raconte Rahma, raconte lui demandèrent toutes les femmes d'une seule voix «5 B. Les personnages : Je : c'est l'auteur- narrateur- personnage principal, il est le fils de Lalla Zou...

«   Nous tenons à exprimer notre vive reconnaissance à M.RACHID MORROUN qui, par son soutien et ses encouragements, a permis à ce mémoire d’exister.

Qu’il trouve ici l’expression de notre profonde gratitude.

Que tous ceux qui, d’une façon ou d’une autre, ont contribué à la mise au point de ce modeste travail soient ici prof ondément remerciés. »

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