Bordeaux, pacte de
Publié le 11/02/2013
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Bordeaux, pacte de, accord de paix civique conclu en février 1871, à l’issue de la guerre franco-allemande, entre Adolphe Thiers et l’Assemblée nationale.
Après la capitulation de Paris et l’armistice avec l’Allemagne (28 janvier 1871), une assemblée conservatrice est élue le 8 février pour négocier la paix. Réunie le 13 février à Bordeaux où elle s’est repliée après la chute de Paris, l’Assemblée nationale nomme Thiers « chef du pouvoir exécutif de la République française « (17 février).
Mais, quatre mois après la proclamation de la IIIe République (4 septembre 1870), la majorité monarchiste cherche à étouffer la République dans l’optique d’une Restauration. C’est pourquoi l’emploi du terme de « république « dans le titre donné au chef du gouvernement n’est, selon le pacte, aucunement synonyme d’un engagement sur l’avenir du régime institutionnel français : le pacte de Bordeaux conclut simplement de donner la priorité au relèvement de la France vaincue et de reporter tout débat institutionnel.
Rendu public le 19 février, le programme de Thiers : « Pacifier, réorganiser, relever le crédit, ranimer le travail «, répond au vœu des députés conservateurs. Et ce n’est qu’après avoir affirmé que « la République sera conservatrice ou elle ne sera pas « (13 octobre 1872) que Thiers est renversé par les républicains en mai 1873.
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