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Le Bouche-à-bouche.

Publié le 07/10/2012

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Le Bouche-à-bouche. Après avoir basculé la tête de la victime en arrière, le sauveteur lui pince les narines pour empêcher que l'air insufflé ne s'échappe trop vite. La bouche du sauveteur est grande ouverte et vient entourer celle de la victime. Une insufflation brève est produite, puis une autre jusqu'à la reprise des mouvements respiratoires. Le bouche-à-bouche est la seule méthode de ventilation artificielle qui mérite d'être tentée : c'est la seule efficace. Décrite dans son principe depuis plusieurs siècles, la technique n'est apparue en France (en provenance des États-Unis) qu'en 1961. Elle a commencé à être diffusée peu après et est devenue en moins de 10 ans la méthode de base de toute réanimation cardio-respiratoire. Pourquoi faire un bouche-à-bouche ? Il faut le pratiquer chaque fois que la victime d'un accident ou d'un malaise est en détresse ou en arrêt respiratoire. Dans certains cas, la ventilation spontanée existe mais est inefficace...

« Bouche-à-bouche soustrait la victime à la cause éventuelle de son problème : dégagement d'une atmosphère toxique, sortie de l'eau, extraction d'un corps étranger, etc.

Il faut enfin avoir libéré les voies aériennes en désobstruant la bouche et si besoin en desserrant les vêtements : ceinture, cravate, soutien-gorge.

Voir fiche: Désobstruer la bouche, 16.40 .

Le bouche-à-bouche seul sera pratiqué en assistance ou dans les rares cas où un arrêt respiratoire n'a pas encore entraîné d'a rrêt cardiaque.

Comment faire un bouche-à-bouche ? La victime est allongée à plat dos sur un sol dur, au cas où un massage cardia­ que externe s'avérerait nécessaire .

En théorie, on peut faire un bouche-à­ bouche dans n'impor te quelle position , par exemp le sur une victime coincée dans un amas de tôles tordues , sous un éboulement, ou sur un noyé qui n'est pas encore sorti de l'eau.

Le sauve teur se place sur le côté de la tête de la victime et s'accroupit en posan t les genoux au sol.

Il place une main sur le front de la victime, l'autre sous la nuque et bascule largement la tête en arrière.

Ce geste est indispensable pour libérer le passage de l'air en arrière de la langue , au niveau du pharynx.

Le pouce et l'index de la main posée sur le front pincent les narines de l'asphyxié pour empêcher une sortie prématurée de l'air insufflé .

La bouche du sauveteur grande ouverte vient entourer celle de la victime, une insufflation brève et tonique est produite.

.

On doit sentir l'air passer dans les poumons de l'asphyxié et voir sa poitrine se gonfler.

Le sauveteur relève la tê te , reprend une inspiration tout en regardant la poitrine de la victime se dégonfler.

Puis il recom­ mence et poursuit les insufflations à une fréquence de 12 à 15 par minute pour un adulte, de 20 à 30 pour un enfant, voire de 40 par minute pour un nouveau-né.

Combien de temps dure un bouche-à-bouche ? Cela dépend de l'efficacité de l'insufflation , de l'état de la victime au début des manœuvres et parfois de la chance.

Très souvent quand une ventilation orale est efficace, les premiers mouvements respiratoires spontanés reprennent en quelques minutes .

Une surveillance étroite, jusqu'à l'arrivée des secours médicalisés, reste la règle car un arrêt secondaire est toujours possible.

Parfois, l'état empire et il faut associer un massage cardiaque externe.

Enfin, s'il n'y a pas de signes de reprise spontanée, il est préférable de continuer jusqu 'à l'arrivée des secours publics ou médicalisés qui prendront le relais.

Quelles sont les variantes ? Le bouche-à-nez repose exactement sur les mêmes principes, mais c'est la bouche qui est hermétique­ ment close par la main inférieure, et l'insufflation se fait à travers l'orifice des narines.

Le bouche-à-bouche et nez se pratique chez le nouveau-né et le nourrisson : la bouche du sauveteur est suffisamment grande pour englober les trois orifices en même temps, mais en soufflant un volume très limité en fonction de la taille des poumons du bébé.. »

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