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Boulanger, Georges

Publié le 29/02/2012

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Général et homme politique français (1837-1891). Ancien élève de l'Ecole militaire de Saint-Cyr, il s'était distingué en 1870-1871 dans la défense de Paris assiégé et dans la lutte contre la Commune; il devint général en 1880, sur proposition du duc d'Aumale. Personnage remuant, il obtint un commandement en Tunisie, mais fut rappelé à la suite d'un conflit avec k résident général Cambon. Affichant des opinions républicaines, il se fit de nombreuses et puissantes relations politiques, dont la plus marquante fut Clemenceau. Il devint ainsi ministre de la Guerre (1886-1887) et se rendit populaire par des innovations tapageuses, puériles ou démagogiques, et par une attitude revancharde à l'égard de l'Allemagne. Le gou-vernement crut se débarrasser de lui en lui donnant un commandement à Clermont-Ferrand, puis, plus mala-droitement, en le mettant à la re-traite. Boulanger entreprit alors une vive campagne d'agitation, soutenu par tous les mécontents et par les adversaires de la République, qui espéraient utiliser son immense popu-larité pour abattre le régime, il se fit littéralement plébisciter dans une série d'élections partielles. En janvier 1889, il était élu à Paris et le gouvernement s'avouait incapable de ré-sister à un coup de force. Mais Boulanger, dépourvu de réelle valeur et de sens politique, se laissa intimider par le ministre Constans. Il s'enfuit à Bruxelles, et son mouvement s'effondra. Il se suicida en 1891 sur la tombe de sa maîtresse, morte peu auparavant.

« Georges BOULANGER 1837 -Rennes 1891 -Ixelles (Belgique) Beau parleur, cavalier élégant, le général Georges Boulanger se fait recommander par Clémenceau à Freycinet qui le nomme ministre de la guerre (1886).

Il réorganise l'armée, se rend populaire par des me­ sures en faveur du soldat et devient vite le symbole de la revanche contre les Allemands ; mais les Républi­ cains au pouvoir l'éloignent du gouvernement.

Il cris­ tallise alors tous les mécontentements contre ce der­ nier.

Monarchistes, radicaux, nationalistes, bonapar­ tistes le soutiennent lorsqu'il se présente aux postes de députés vacants.

Il est élu partout mais n'ose faire le coup d'État que ses partisans attendent.

Le gouverne­ ment ressaisit l'exile.

Il se tuera sur la tombe de sa maîtresse.

1.

De quoi Boulanger fut-il ministre? 2.

Fit-il un coup d'État? 3.

Comment est-il mort? 4.

Par qui fut-il recommandé auprès de Freycinet?. »

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