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canadien, art - beaux-arts.

Publié le 14/05/2013

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canadien, art - beaux-arts. 1 PRÉSENTATION canadien, art, production artistique et architecturale du Canada depuis le XVIIe siècle, relevant d'une tradition populaire propre, avant de participer aux grands courants internationaux contemporains. 2 PEINTURE ET ARTS GRAPHIQUES 2.1 La période coloniale Pietà Représentant un épisode de la déposition de Croix, cette Pietà en bois polychrome est l'oeuvre d'un artisan anonyme. Les figures ont été taillées dans du pin d'Amérique : le bois était alors le matériau de prédilection de la sculpture religieuse. Une certaine disproportion des corps par rapport aux têtes, la forte stylisation des détails anatomiques, l'expression directe des personnages, la simplicité et la sobriété du modelé ainsi que la technique de taille directe dans la masse se font l'écho d'une tradition populaire initiée en Nouvelle-France dès le xvii e siècle. Ici s'exprime avec fraîcheur et authenticité une puissante ferveur religieuse. Pietà, v. 1700-1750. Bois polychrome, 50,5 × 24,5 × 23,8 cm. Musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa. National Gallery of Canada, Ottawa L'activité artistique occidentale débute au Canada au milieu du XVIIe siècle avec l'arrivée des premiers colons français. Élève de Simon Vouet, le frère Luc, envoyé en mission en Nouvelle-France par un ordre en 1670, inaugure une longue tradition de sujets religieux. Krieghoff (Cornelius), Winter Sleigh Artiste canadien du xix e siècle, Cornelius Krieghoff est célèbre pour ses peintures illustrant le quotidien des Canadiens francophones et des Amérindiens. Dans Winter Sleigh (« traîneau d'hiver «), il dépeint une course de traîneau dans un paysage enneigé.Cornelius Krieghoff, Winter Sleigh, xix e siècle. Laing Galleries, Toronto. Laint Galleries, Toronto/Bridgeman Art Library, London/SuperStock Au service de l'Église catholique -- de loin l'institution la plus importante de la colonie --, arts décoratifs et sculptures, réalisés généralement en bois, fleurissent dans les lieux de culte, tandis que les ex-voto dépeignent des scènes populaires. PierreNoël Levasseur s'impose comme l'un des artistes les plus talentueux de son époque (retable de la chapelle des Ursulines, 1730-1736, Québec). Kane (Paul), Flottille Cinglant vers le lac Winnipeg, ces bateaux de la Compagnie de la Baie d'Hudson convoient des fourrures, au long de la rivière Saskatchewan.Paul Kane, Flottille, 1850. Royal Ontario Museum, Toronto (Canada). Dept. of Ethnology, Royal Ontario Museum Après la conquête de 1759, les topographes de l'armée britannique réalisent les premières peintures de paysage. Georges Heriot et James Cockburn comptent parmi les plus intéressants de ces peintres-soldats. Kane (Paul), Campement Ojibwé sur le lac Huron Paul Kane, Indian Encampment on Lake Huron (« campement amérindien [des Ojibwés] sur le lac Huron «), v. 1845. Huile sur toile, 49 × 73,6 cm. Art Gallery of Ontario, Toronto (Canada). Art Gallery of Ontario, Toronto/Bridgeman Art Library, London/New York Sous l'influence britannique, le portrait prend son essor. À partir de la fin du XVIIIe siècle, face aux commandes de l'Église, se développe un mécénat laïque composé de notables et de riches négociants. François Malepart de Beaucourt, Louis Dulongpré et surtout Antoine Plamondon signent alors de très nombreux portraits de la haute société québécoise. Vers les années 1840, le peintre autodidacte Joseph Légaré réalise des paysages, mais privilégie...

« Kane (Paul), Flottille Cinglant vers le lac Winnipeg, ces bateaux de la Compagnie de la Baie d'Hudson convoient des fourrures, au long de la rivière Saskatchewan.Paul Kane, Flottille, 1850.

Royal Ontario Museum,Toronto (Canada).Dept.

of Ethnology, Royal Ontario Museum Après la conquête de 1759, les topographes de l’armée britannique réalisent les premières peintures de paysage.

Georges Heriot et James Cockburn comptent parmi les plus intéressants de ces peintres-soldats. Kane (Paul), Campement Ojibwé sur le lac Huron Paul Kane, Indian Encampment on Lake Huron (« campement amérindien [des Ojibwés] sur le lac Huron »), v.

1845.

Huile sur toile, 49 × 73,6 cm.

Art Gallery of Ontario, Toronto (Canada).Art Gallery of Ontario, Toronto/Bridgeman Art Library, London/New York Sous l’influence britannique, le portrait prend son essor.

À partir de la fin du XVIII e siècle, face aux commandes de l’Église, se développe un mécénat laïque composé de notables et de riches négociants.

François Malepart de Beaucourt, Louis Dulongpré et surtout Antoine Plamondon signent alors de très nombreux portraits de la haute société québécoise.

Vers les années 1840, le peintre autodidacte Joseph Légaré réalise des paysages, mais privilégie surtout la peinture d’histoire qui lui permet d’exalter une imagination féconde et dramatique devant les grandes tragédies de l’époque : incendies ou épidémies.. »

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