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CAPITALISME ET SANTE

Publié le 29/10/2012

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Capitalisme et santé : Sujet : Quels sont les mécanismes du capitalisme en santé ? Comment peut-on sortir de ce piège en Afrique. Si le capitalisme peut s'entendre comme une répartition inéquitable des biens acquis entre les bénéficiaires légitimes, la santé quant à elle recherche le bien-être physique, psychique et mental. Selon Karl Marx, dans un système capitaliste, « le salaire n'est qu'un revenu de subsistance permettant aux travailleurs de reproduire leur force de travail « ; quel peut être les méthodes de ce système dans le domaine de la santé ? Le système de globalisation plaçant l'Afrique comme étant majoritairement prolétaires, quels actions à mener en vue d'éviter à notre continent de subir les impacts de ce système centre-périphérique ? Cependant, bien mise sur pied, quel architecture nouvelle de santé africaine pourrait être envisagé ? Existe-t-il une interaction entre les structures économiques et notre santé ? Dans un univers où tout se construit en relation avec l'autre, l'homme s'érige comme pourvoyeur de sens et de vie. Cette conception néolibérale tend à favoriser le développement d'une volonté de s'affirmer en tant qu'individu unique et précieux ...

« de me sentir rassuré, je me sens menac é. L’on est loin de la communaut é des   humains   qui   doivent   tous   acc éder   au   bonheur,   à  un   certain   niveau   de   vie.

  S’ouvre   devant   nous   une   ère   o ù  l’homme   se   d ésolidarise   des   autres.

  La   concurrence   initi ée   par   les   structures   économiques   et   aujourd’hui   profond ément ancr ée dans nos soci étés ne laissant pas en marge le domaine   d élicat de notre sant é,  les transforment en v éritable colis ée   ; o ù à l’image des   gladiateurs les hommes se battent  à sang jusqu’ à ce qu’il n’en reste plus qu’un   vivant   :  le meilleur.

      La  comp étition  exige que  nous  soyons meilleurs  que les   meilleurs.

  Mais   la   soci été  a   d éjà  choisi   ses   gagnants   et   ses   perdants.

  Au   firmament de nos vies, l’h éritage socioculturel conditionne notre place dans la   bataille.

  Les   forts   resteront   forts   et   les   faibles   deviendront   de   plus   en   plus   faibles.

  Devant   l’adversit é  de   la   vie,   ces   derniers   int ériorisent   leur   situation   socio économique   qui  parvient   immanquablement   à  pervertir   ce   qui  leur   reste   d’estime de soi. Les   firmes   pharmaceutiques   se   liguent   g énéralement,   en   accord   avec   les gouvernements les plus puissants,  à la recherche du profit au d étriment de   la   vie   des   milliers   voir   des   millions   de   personnes.

  La   cr éation   des   nouvelles   menaces, au rang desquelles nous pouvons citer le virus de la grippe aviaire,   permettent   à  certaines   multinationales   de   r éaliser   d’ énormes   b énéfices   au   d étriment du bien­ être de la masse pauvre.  La vente d’organes n’est pas en reste. La vie des milliers de personnes   innocentes sont mis en jeu pour sauver la vie d’une poign ée de personne de la   classe dominante. L’Afrique se situe de nos jours, comme  étant un continent  à la p ériph érie   du d éveloppement actuel du syst ème globale de sant é. Ceci met ce continent   comme   une   proie   v éritable   pour   les   grosses   firmes   m édicales   et   pharmaceutiques. Il est parfois admis des essaies de nouveaux vaccins dans   des   coins   ignor és   des   pays   africains.

  Cette   situation   devrait   produire   une   r éaction de protection de la part de la masse qui ne travaille que pour survivre   en Afrique.. »

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