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Les Cent-Jours

Publié le 23/10/2012

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Les Cent-Jours

1er mars 1815 : Napoléon Ier débarque à Golfe Juan. Il est parti de l’île d’Elbe, dérisoire “ royaume ” qui est le sien depuis son exil, sur l’Inconstant avec une poignée d’hommes. En ce jour, vers 13 heures, le brick accoste à Golfe Juan. L’aventure des Cent-Jours vient de commencer. 7 mars 1815 : Ralliement de troupes légitimistes à Napoléon. Sur la route de Paris où il compte reprendre le pouvoir, Napoléon est arrêté au défilé de Laffrey par une troupe légitimiste qui lui barre la route. L’empereur découvre sa poitrine : “ S’il en est un qui veuille tuer son empereur, me voici ! ” On l’acclame. La Bedoyère qui commande la troupe se met à ses ordres. Les portes de Grenoble s’ouvrent devant lui. 20 mars 1815 : Tandis que Napoléon entre à Paris par un côté des Tuileries, Louis XVIII entre par un autre. Jusqu’à ce vingtième jour depuis son débarquement à Golfe Juan, l’empereur n’a rencontré aucun obstacle. 22 avril 1815 : Acte additionnel aux Constitutions de l’Empire. Napoléon Ier souhaite donner un aspect libéral à l’Empire. Il donne le pouvoir législatif à deux chambres. La liberté individuelle et celle de la presse sont proclamées. 31 mai 1815 : Traité de Vienne. Autour de la table, la Prusse, la Hollande, l’Autriche et l’Angleterre forment une nouvelle coalition. Sa première décision est de décréter Napoléon Ier hors-la-loi. 1 er juin 1815 : Assemblée dite du “ Champ de Mars ”. Alors que Napoléon vient de chasser Louis XVIII et de proposer une nouvelle constitution, pour asseoir sa popularité, il organise une grande fête au Champ-de-Mars en souvenir de la Révolution et des arbres de la liberté. Il paraît habillé de satin blanc et couvert du manteau du sacre. 15 juin 1815 : Début de la campagne de Belgique. La veille, devant Charleroi, face aux troupes prussiennes de Blücher, Napoléon Ier a lancé à ses soldats : “ Pour tout Français qui a du cœur, le moment est arrivé de vaincre ou de périr. ” En ce 15 juin, le soir, il écrit au maréchal comte Grouchy : “ A 10 heures, la bataille était finie et nous nous trouvions maîtres de tout le champ de bataille. ” 18 juin 1815 : Bataille de Waterloo. Le matin, Napoléon ne doute pas de la victoire. “ Nous avons quatre-vingt-dix chances pour nous. Je vous dis que Wellington est un mauvais général, que les Anglais sont de mauvaises troupes, et que ce sera l’affaire d’un déjeuner. ” Il tombe des trombes d’eau. L’empereur ne donne le signal du combat qu’en fin de matinée. 

« arrivent trop tôt et sont désordonnées.

Les troupes de Grouchy tardent. Blücher, en revanche, arrive.

Dans le jour qui tombe, on confond la débandade de quelques troupes de la Garde avec celles de la Vieille Garde.

Les cris “ Tout est perdu ! La Garde est repoussée ! ” se font entendre.

C’est le sauve-qui-peut.

Le lendemain, Napoléon confie : “ J’avais en moi l’instinct d’une issue malheureuse.

” Cependant, il écrit au roi Joseph : “ Tout n’est point perdu.

” 21 juin 1815 : Retour de Napoléon I er à Paris. L’empereur rentre crotté et épuisé. “ Il y avait trois jours que je ne mangeais pas ! J’étais très fatigué.

En arrivant, je me suis jeté au bain et j’ai mangé.

” Les vivats et les applaudissements des Parisiens ne lui laissent cependant aucune illusion.

Au soir, il écrit à la fin d’un message à la Chambre des représentants : “ Ma vie politique est terminée.

” 22 juin 1815 : Seconde abdication de Napoléon, à l'issue de sa défaite à Waterloo. “ Je m’offre en sacrifice à la haine des ennemis de la France. Puissent-ils être sincères dans leurs déclarations et n’en avoir jamais voulu qu’à ma personne.

Unissez-vous tous pour le salut public et pour rester une nation indépendante.

Je proclame mon fils sous le nom de Napoléon II, empereur des Français.

” 8 juillet 1815 : Entrée de Louis XVIII à Paris. C’est à Gand qu'il s’est réfugié pendant les Cent-Jours.

Certains à Paris depuis la défaite de Waterloo chantent : “ Rendez-nous notre père de Gand ! Rendez-nous notre père ! ” D’autres raillent : “ Rendez-nous notre paire de gants ! ” Le 7, le roi est à Saint-Denis.

Talleyrand et Fouché viennent se présenter au roi auquel ils se rallient.

Chateaubriand note : “ Tout à coup, une porte s’ouvre : entre silencieusement le vice appuyé sur le bras du crime, monsieur de Talleyrand soutenu par monsieur Fouché.

” Lorsqu’en ce 8 juillet, le roi rentre aux Tuileries, les chambellans n’ont pas eu le temps de faire retirer les tapis semés d’abeilles et d’aigles.

Ils s’en excusent.

Réponse du roi : “ Mais au contraire, j’ai plaisir à marcher dessus.

” 15 juillet 1815 : Départ de Napoléon pour Sainte-Hélène à bord du Bellérophon.. »

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