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les chants de Maldoror

Publié le 20/05/2012

Extrait du document

Présentation de l’auteur

 

  •  Isodore lucien Ducasse né le 4 Avril 1846 à Montevideo (Uruguay)
  •  Plus connu sous le nom de comte de Lautréamont.
  •  Arrivé en France en 1859
  •  Il édite Les Chants de Maldoror en 1869.
  •  Il publia Poésies I et Poésies II sous son véritable nom en 1870.
  •  Mort le 24 novembre 1870 à Paris (24 ans).

 

Présentation de l’œuvre :

 

  • Chant I publié une première fois en 1868.
  • Redécouverte au XXème siècle. 
  • Composée de 6 chants eux mêmes composé de plusieurs strophes.
  • Exception sur le Chant VI où c’est en réalité un petit roman d’une vingtaine de pages.
  • Ce recueil ne possède pas les caractéristiques de la poésie. Contradictoire avec la dénomination ‘Chant’.
  • Anticonformiste ; Lautréamont s'attaquent à l'humanité, l'image d'un héros négatif et satanique, en lutte ouverte contre Dieu.
  • d'une violence extrême, sans compter que les tabous sexuels, notamment la pédérastie et la bestialité sont tour à tour exploités.
  • une originalité exemplaire, ce qui n'empêche pas l'auteur de recourir, au plagiat considéré comme le péché suprême !
  • Univers fantastique.

Présentation du texte :

  • Chant II,  extrait du strophe 13
  • Texte en prose sans règles précises. 
  • Histoire d’un homme poussé par la folie meurtrière sur un groupe de requin. Puis la tension sexuel qu'il développe jusqu'au bout avec une femelle requin. Il reconnaitra en elle son premier amour.
  • Attestant le monde épique où se déroulent cet action extrême, les animaux ressentent des émotions envers les humains : « désir charnels » (l.15)

Méthode utilisée :

  • Méthode synthétique :
    • Maldoror
    • L’accouplement
    • Un surhomme

Explication du texte :

  • Maldoror :
    • Décrit par des reprises pronominales et des périphrase : « (l. 1) l’homme à la salive saumâtre » c'est une comparaison
    • Tel un animal Maldoror protégé son territoire est dans un acte de courage surhumain fait face aux « montres » : « Désormais chaque requins à affaire à un ennemi » (l.3)
    • Homme violent mais calme: « (l.4) prenant son temps, lui enfonce dans le ventre sa lame aiguë. »
  •  
    • On passe clairement à de la zoophilie ligne 16« accouplement long, chaste et hideux »
  •  
    • Passionné, il n’hésite pas à faire l’amour avec une femelle requin, il l’aime comme une personne à part entière.
  • L’accouplement :
    • Le lieu :
      • Dans l’eau, au milieu d’une tempête, éclairs : « (l.20-23) »
      • « (l.21-23) emportés par un courant sous-marin comme dans un berceau, et roulant, sur eux-mêmes, vers les profondeurs inconnues de l’abîme ».
    • Les préliminaires :
      • Ils s'évaluent : « (l.6-7) Ils se regardèrent entre les yeux pendant quelques minutes ». 
      • Ils s’avancent et se contemplent (l.9-10) Alors, d’un commun accord, entre deux eaux, ils glissèrent l’un vers l’autre, avec une admiration mutuelle »
      • Et tombent l’un contre l’autre : « (l.13-14) Arrivés à trois mètres de distance, sans faire aucun effort, ils tombèrent brusquement l’un contre l’autre, comme deux aimants ».
      • Ils s‘embrassent avec amitié
      • Ils sont amis, puis amants.
  •  
    • La réunion de deux corps :
      • La description de leur union : « l(.23) se réunirent dans un accouplement long, chaste et hideux. »
      • Antithèse entre ‘accouplement’ et ‘chaste’ : comment un accouplement peut-il être chaste ?
      • L’union des deux corps est décrite comme une ‘masse glauque’ : (l19-20) « leurs gorges et leurs poitrines ne faisaient bientôt plus qu’une masse glauque aux exhalaisons de goëmon ». 
      • Cette description donne le sentiment que cette union est contre nature, mauvaise.
      • Maldoror trouve en cette femelle son alter égaux  : (l.25) « J’étais en face de mon premier amour ! ».
  • Un surhomme:

 

Le meurtre à l'arme blanche symbolise la force pure, de Surhumanité, tempérée par un anthropomorphisme (humain à la physionomie animale) perceptible. 

Il semble qu’ici se joue en partie la condition de l'antihéros de son roman, Maldoror, est un démon surhumain. 

Surhomme : force pure et absence de culpabilité.

Conclusion : 

Une ode aux ténèbres et au mal, dont l’écriture crue et originale dépasse les frontières de l’horreur instaurée à l’époque. L’écriture souvent obscène est sublimée par une poésie romantique dont le mélange peut mettre mal à l’aise. La scène décrite dans ce passage joint violence et amour. Ces sentiments sont décrits de deux façons, de manière douce et de manière brutale, alternant une image méliorative et péjorative de l’action qui se déroule.

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