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Chardja

Publié le 05/05/2012

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L'État de Chardja, dont les limites ne sont pas encore très précises, comprend, outre la ville de Chardja sur le golfe Persique et le territoire en grande partie désert qui s'étend à l'intérieur de la presqu'île, une petite enclave sur la côte de l'océan Indien où se trouve le port naturel de Khor Fakkan. L'envasement de la crique de Chardja, ...

« agricole de Dhaid à l'intérieur du pays.

Le réseau de routes asphaltées des émirats facilite les communica­ tions entre eux et le déplacement rapide des forces de l'ordre destinées à combattre les éléments subversifs qui risquent de s'infiltrer à partir du Dhofar et des tribus turbulentes du voisinage.

4 Les plus grandes perspectives du développement de Chardja reposent sur les concessions pétrolières que le cheik négocie dès le début de 1969.

Les premières (sur la côte est et sur la côte ouest), accordées à la compagnie Shell, comportaient un versement initial de 1 850 000 dollars et une redevance annuelle de 281 250 dollars.

En décembre 1969, la Buttes 011 and Gas Com­ pany de Californie a obtenu une concession de 2 500 km2 off-shore sur la côte est, pour laquelle le cheik à reçu 2 millions de dollars d'acompte et perçoit dorénavant autant chaque année.

5 La base militaire britannique de Chardja, originelle­ ment limitée à la RAF, existe depuis 1940.

Elle s'est développée malgré le plan de retrait des forces anglaises à partir de 1971.

Dans l'état d'incertitude politique depuis la naissance de l'Union des émirats arabes, la Grande­ Bretagne est autorisée à conserver des facilités à Chardja.

Toutefois, en décembre 1971, l'Iran a occupé sans coup férir les iles contrôlant l'entrée du détroit d'Ormouz, les deux Tombs et Abou Moussa, qui relè­ vent respectivement des émirats de Ras AI-Khaima et de Chardja.. »

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